Une averse de lions... novembre 2021 dans les grands parcs du Nord de la Tanzanie

Forum Tanzanie

Bonjour à tous!
Le titre de ce carnet vous indique que le Serengeti a tenu toutes ses promesses léonines !


Mais n’oublions pas l’ensemble de la faune, en particulier les oiseaux, que nous apprécions particulièrement.

Et puis les paysages, sublimes, avec ces silhouettes d’arbres si caractéristiques.


Avant de partir, j’avais un peu peur de ne pas retrouver l’émerveillement qui avait été le nôtre 2 ans plus tôt au Botswana (cf mon carnet), mais la magie a opéré une fois de plus.

Si vous aimez tout cela, je vous propose d’embarquer pour une virée classique : Tarangire - Cratère du Ngorongoro - Serengeti.

Précision : nous avons axé notrecourt voyage uniquement sur le safari, aussi dans ce carnet… c’est 100% animaux et paysages… et 0% masaï. Mais les quelques contacts que nous avons eux, trop fugaces pour les partager, nous ont donné envie de retrourner en Tanzanie cette fois ci davantage pour la culture locale et les habitants, que nous avons trouvé très amicaux et accueillants.

Le parc du Tarangire est connu à la fois pour ses baobabs, dans la partie nord du parc, et ses très nombreux éléphants. Il offre plusieurs facettes : un lac, des marais, de la savane arborée (baobabs, acacias).
Arrivés tout début novembre, nous avons eu chaque jour un bel orage, dans l’après midi, accompagné de courtes mais fortes pluies.
Avant de passer aux animaux, voici un aperçu des très beaux paysages qu’offre le parc.










A tout seigneur, tout honneur… rendons donc d’abord hommage au maître de ces lieux, l’éléphant. Nous en avons observé des centaines: des solitaires, des groupes de jeunes, des grandes familles…




Le parc, avec ses zones sèches et ses zones humides toute l’année, est un paradis pour eux, et leur offre une nourriture abondante et variée, tous les nutriments souhaité.
Ca patrouille donc dans tous les sens!!!

D’abord, les plus fascinants à mes yeux, les vautours… Sentinelles de la savane, ils ont l’art de se percher sur les plus hautes branches des arbres morts, quelquefois solitaires, mais plus souvent à plusieurs… On a beau savoir que la viande sur pieds et bien portante n’a pas d’intérêt à leurs yeux, croiser leur regard est impressionnant…




Nous avons aussi croisé quelques beaux aigles

Depuis le très très gros volatile… jusqu’au plus petit… certains très discrets, qui se fondent dans l’environnement, d’autres très colorés…














Commençons par l’hyrax (ou daman en français), le plus proche cousin terrestre de l’éléphant ; pour les amateurs de taxonomie, ce petit mammifère occupe à lui tout seul un ordre, voisin de l’ordre comprenant d’une part les éléphants et de l’autre les dugongs… je fais ma maline, mais j’ai révisé!
En tout cas, le voici, le cousin de l’éléphant, pas plus grand qu’un lièvre:


Maintenant, bien sûr, les phacochères. Animaux communs et qu’on voit partout, mais gros capital de sympathie. Les voir détaler avec leur petite queue dressée comme une antenne me fait toujours rire ; d’ailleurs c’est mon grand plaisir en safari : retrouver une âme d’enfant, rire, m’émerveiller, m’attendrir, comme si j’avais 8 ans !

Vous ne trouvez pas que des fois on est entouré de trous du c… beaucoup moins sympathiques?
Remake des chtis à Mykonos (ne criez pas, je suis chtie moi-même, alors):
Une belle tortue léopard:

Transition toute trouvée avec les léopards. Nous en avons vu deux, de loin, à chaque fois dans un baobab. Le premier était une mère avec un jeune: le jeune s’est sauvé, il a sauté du baobab et s’est carapaté hors de vue en descendant dans une petite ravine creusée par un ruisseau … trop vite pour qu’on le prenne en photo (on a juste la photo d’une patte ).
La mère nous a regardés, et montré ses belles dents, mais est resté planquée dans le baobab.
Le deuxième léopard était moins nerveux ! Nous sommes revenus le voir deux jours de suite. Le premier jour, il était tranquillement endormi, à plat sur une belle branche de baobab.
Le deuxième jour, il était réveillé, mais n’avait absolument pas envie de se faire admirer !
Un beau reptile, d’environ 1 mètre de long, un varan des savanes (ou monitor reptile).

Nous avons vu deux sortes de singes dans le Tarangire: les vervets (ou “singes à couilles bleues”) et les babouins.




Dans le post suivant, les grands classiques : les girafes, les antilopes, les gnous et les buffles !

Dans le post précédent je vous avaix annoncé les antilopes, zèbres, …etc, mais gardons cela pour le suivant ! Là j’ai envie de vous donner un avant goût de lions, parce que nous avons déjà eu le bonheur d’en observer dans le Parc du Tarangire, de très près.
Ce sont des femelles, ou de très jeunes mâles que nous avons croisés ici, par de mâles dominants, et pas de grandes familles : cela, ce sera dans le Serengeti!

Les premiers que nous avons rencontrés étaient trois jeunes mâles, couchés sous un arbre tout près du lac. Bedaine tendue, repus.




La seconde rencontre est avec celle que nous avons surnommée “la lionne de John”; John était notre guide pour le Tarangire, et nous avons vu cette lionne 2 après-midis de suite dans le même arbre, tout près de la route d’accès au camp. Nous donc émis l’hypothèse qu’il la payait pour qu’elle se poste là… on ne nous la fait pas, à nous !

La voici, gracieuse et tranquille, dans le soleil déclinant. Elle porte un collier, dans le cadre d’un programme spécifique de suivi. Elle est encore jeune, et elle a un oeil qui a subi un dommage.



Le 3ème jour, nous sommes retournés du côté du lac, et nous avons croisés deux petits groupes:

  • une lionne avec 4 très jeunes (ce n’était plus des lionceaux, plutôt des pré-ados/ados!)
  • à l’extrémité du lac, une petite équipe de 3 jeunes lions, 2 mâles et une femelle.

Voici le premier groupe:






La bande de 3 : l’un des deux mâles, couché au milieu des herbes, n’a pas daigné lever la tête. Tandis que les deux autres sont allés se poster sur une termitière. On les sentait plus attentifs à leur environnement…



Effectivement, à un moment la jeune lionne s’est retournée pour pouvoir mater les gigots qui semblaient à portée de main…

Nous sommes restés bien sages, attendant qu’elle se décide… Alors que les proies s’étaient un peu éloignées dans des herbes plus hautes, elle a pu descendre de la termitière… et avancer en tapinois… avec d’infinies précautions… Elle était maintenant assez éloignée de nous, et la termitière nous bouchait la vue, mais nous ne voulions pas bouger pour ne pas lui faire manquer sa chasse…
Elle s’est finalement décidée mais les proies ont été plus rapide qu’elle! Alors elle est allée s’allonger dans un arbre…

Voici pour les lions, en ce qui concerne le Tarangire. A ce stade, il nous manquait encore de beaux mâles à l’abondante crinière… ainsi que de petits lionceaux … et des grandes familles… est-ce qu’on verra tout cela dans le Serengeti ???

Bonjour Fabienne

J’embarque d’autant plus facilement pour suivre votre périple; que nous avons coché les parcs du nord de la Tanzanie comme future destination d’évasion.

Je suis certain de ne pas être déçu, vos images et votre petite dose d’humour devrait aisément y contribuer.

Et selon la formule consacrée: hâte de voir la suite!

Merci Jean Marc !
y’a de la place dans la jeep, avec plaisir !
Et je vais aller lire ton carnet sur le Kenya !

Eloge de l’élégance.

C’est vrai, quoi, il n’y en a pas que pour les félins, quand même !

Le Tarangire permet d’observer de nombreuses antilopes. Commençons donc par les mignons dick-dicks, les plus petites des antilopes. Pas si faciles à observer, ils disparaissent dans les herbes à la vitesse de l’éclair.


Changement radical de taille : les elands du cap, qui sont parmi les plus grandes ! Heureusement, parce que ce n’est pas évident de les approcher!

Les waterbucks, que des petits malins appellent aussi les “water closet” à cause de la marque du siège sur leur arrière-train…


Enfin, mon antilope préférée: le Koudou.


Le parc abrite bien sûr de nombreux zèbres, gnous et buffles.

Celui-ci, j’ai eu beau lui dire de garder une pause naturelle, rien n’y a fait:

Et pour finir, les délicates girafes masaï, plus petites que celles que nous avions vues au Botswana et en Namibie.


Voilà, c’est tout pour le Tarangire.
Prochains posts, un lieu que j’ai beaucoupé aimé : le cratére du Ngorongoro.

Bonjour Fabienne,

J’adore le titre!
Très belles photos.
Merci!

Patou

bonjour Patou ! merci … et j’ai pris grand plaisir à lire ton carnet sur la Tanzanie en décembre !

Merci! L’an dernier je disais à tous nos amis " Je vais chez les lions"!

Et maintenant, on a bien envie d’aller découvrir les parcs du Sud.
En fait, je rêve aussi de voir des lycaons… Je n’en ai pas vu depuis la reserve d’ Okonjima en Namibie
mais tous les animaux m’émerveillent. Et tes photos sont géniales.

Pour le titre … j’avais aussi pensé à " L’année du Lion", mais c’était déjà pris!

A+,
Patou

Alors je vous le dit tout net : j’ai adoré cet endroit. Pour ceux qui ont des enfants de 30 ans et plus, peut-être avez-vous connu ce dessin animé qui s’appelait « le petit dinosaure et la vallée des merveilles »… Ce petit dinosaure, séparé de sa famille, allait à la recherche d’une vallée préservée où les dinosaures étaient supposés échapper à l’extinction. Quand il arrivait enfin à destination, après moult péripéties, après avoir réussi à franchir une barrière de montagnes (lui par en-dessous), s’ouvrait devant ses yeux émerveillés une graaaaande vallée, avec des rivières, lacs, forêts, des animaux partout…Eh bien c’est ce que j’ai ressenti en découvrant le « cratère ». La route nous emmène à plus de 2000 mètres d’altitude, et nous voici tout à coup devant cette gigantesque caldeira, 600 mètres plus bas (donc à 1500 mètres d’altitude), abritant plusieurs écosystèmes différents (de la forêt tropicale, de la savane, des marais, un lac salé, des rivières, ….).


Il y a foule ce samedi matin à l’entrée du parc ! Beaucoup de tanzaniens, des familles et des groupes de jeunes: le week-end, le cratère de Ngorongoro est une destination prisée. Qu’on se rassure, tout le monde s’est dispersé sur les routes et chemins. Le midi à la principale aire de pique-nique, l’ambiance était très joyeuse !

Nous avons commencé par une partie boisée, en descendant de l’entrée du parc. Il y a grands arbres, en particulier de magnifique acacias aux troncs et branches jaunes, ils sont superbes.


Nous croisons une grande famille d’éléphants, qui se dirige vers un endroit sans doute fort apprécié puisqu’une autre famille s’y trouve déjà et que cela se frite un peu. Une vieille matriarche aux longues défenses semble un peu énervée.
Nous traversons la savane, en passant par des parties un peu boueuses (il y a eu des orages les jours précédents) et voyons beaucoup de gibier ! Des zèbres, des gnous, mais aussi des gazelles de Gant et des gazelles de Thomson. Des phacochères, bien sûr, mais aussi des hyènes, et de nombreux chacals. Là-bas, au loin auprès d’un plan d’eau, une lionne est allongée, la tête dressée. Mais tous les herbivores la tiennent à l’œil !






Ngorongoro... ou la vallée des merveilles... - fabienne65
Ngorongoro... ou la vallée des merveilles... - fabienne65


Nous poursuivons notre route jusqu’au lac salé… histoire d’aller voir de près les flamands roses. En chemin, nous voyons de très nombreux hérons.



Nous passons par des bras d’eau douce, entourés d’herbes. Nous y trouvons des hippopotames, agglutinés comme de coutume. Sur les photos, l’eau est bleue, mais vous vous doutez qu’autour des hippo elle était plutôt maronnasse… et qu’il s’en échappait l’odeur si caractéristique de ces délicats mammifères.


Pour piqueniquer, nous rejoignons une zone très agréable, verdoyante, une série d’étangs reliés entre eux. C’est une aire très prisée, il y a de l’ambiance… il y a aussi des milans noirs qui volent très bas et fondent en piqué sur les visiteurs pour volet de la nourriture.



Nous reprenons l’exploration… une grande plaine, surmontée d’un bizarre promontoire rocheux, des centaines de buffles…
Soudain, notre guide se tend : il a aperçu deux silhouettes massives très très loin. Ce sont deux rhinocéros noirs, sans doute une mâle et une femelles occupés à s’apprivoiser. Nous les suivons longtemps, sachant qu’ils sont très très loin et que nous ne les voyons qu’à la jumelle. Ci-dessous une photo de très piètre qualité.

C’est bientôt l’heure de partir. Le temps d’admirer quelques belles grues royales…



Demain, direction le Serengeti !

Des lycaons, nous n’en avons pas vu lors de ce voyage. En revanche nous avions eu le plaisir d’observer un beau groupe, au Botwana il y a deux ans. Si tu veux voir nos photos elles sont dans mon carnet dédié au Botswana “le botswana a tenu toutes ses promesses et plus encore”, dernière étape de l’Okavango à Pom Pom.
C’était un groupe d’une vingtaine de lycaons, dans une clairière sablonneuse. Ils étaient occupés à creuser un trou dans le sable pour qu’une femelle puisse mettre bas, d’après notre guide elle était tout près d’accoucher.
A plus !
Fabienne

Pour ces 5 jours au Serengeti nous logerons au sud est de Seronera, sur le chemin de la migration en novembre.

Serengeti… ce nom fait rêver, non ? Lorsqu’on se prépare à aller dans ce type d’endroit, presque inscrit dans l’imaginaire collectif, on peut se trouver partagé entre l’excitation et la peur d’être déçu. Les films animaliers dont le Serengeti est un des théâtres privilégiés condensent en 1 heure ce qui nécessite des semaines de tournage… Alors, en 5 jours, que verra-t-on?

J’attendais donc de voir. Je me disais que si jamais les animaux n’étaient pas au rendez-vous, je goûterais néanmoins les sublimes paysages… et c’est vrai que côté paysages, on est servi !


Une plaine qui semble à l’infini, mais finalement en cheminant on tombe sur des rivières, des petits reliefs, des amas de gros rochers… On traverse une savane sèche et caillouteuse qui semble ne jamais se finir et tout à coup nous voici au milieu de l’herbe tendre et des petites fleurs (il y a eu une très grosses pluie voici quelques jours).

Mais trève de suspense, nous avons bien trouvé au Serengeti tout ce dont nous avions rêvé. A tel point qu’il m’a été difficile de décanter et de choisir la manière de partager cette expérience extraordinaire. Alors je vais aller au plus simple et vous le partager en suivant le fil de des 5 journées!

Alors, ce sont 5 posts qui vont suivre, un par journée. Embarquez, il me reste de la place. Et mettez votre chapeau et vos lunettes de soleil !

Première journée, nous arrivons passé midi à Seronera. Après échange avec notre guide, Bacary, nous décidons de partir directement en safari.

Voici notre premier aperçu du Serengeti:


Ce sont les heures les plus chaudes de la journée, le moment où les animaux disparaissent pour se mettre à l’ombre, aussi nous savons que nous risquons de ne pas voir grand chose jusque 16 heures… Mais même quand il n’y a rien… il y a toujours quelque chose! Un oiseau, un singe, une mangouste…




Puis c’est un beau groupe de girafes, une dizaine, dont des jeunes ravissantes de grâce:





Un peu plus loin, ce sont nos narines qui nous avertissent que nous allons bientôt renontrer des hippopotames…



Mais voici nos premiers lions du Serengeti… 4 lionnes, à l’ombre d’un arbre. Inutile d’espérer les voir faire un seul mouvement avant un long moment… nous les laissons donc dans les bras de morphée, et continuons notre chemin… pour tomber non loin de là sur un magnifique serval. Nous sommes enchantés ! Jusqu’alors nous n’en n’avions vu que de nuit, de manière fugace. Là nous avons tout le loisir de l’admirer.
Nous poursuivons nos pérégrinations … pour tomber sur une plaine bondée ! La grande migration commence à atteindre cette zone. C’est impressionnant !


Plus loin, la plaine est à nouveau déserte… à part ce petit singe… et ce bubale…

Et c’est là que nous croisons inopinément notre premier beau mâle lion, enfin ! Il est jeune, son gros bidon atteste qu’il s’est bien rempli la panse, de même que la myriade de mouches sans doute attirées par des résidus de sang.

Soudain il se lève, et commence à s’éloigner, la démarche lourde. On s’arrange pour le précéder, pour l’admirer venant vers nous.


Nous passons à côté des restes d’un buffle. On comprend, pour la bedaine !
Mais il nous semble que le lion cherche quelque chose… Bacary scrute les environs, et là bas nous voyons un second lion.


Lui aussi se lève, et se dirige vers son frère. Il se retrouvent, se reniflent…
Bon mais le jour baisse, il nous faut repartir, car nous sommes assez loin du camp.
Nous laissons nos deux lions occupés à se caliner.

Voilà commence s’achève en beauté notre première journée dans le Serengeti !


Nous partons avant le lever du soleil… L’air froid pique nos joues, pour le reste nous sommes bien emmitouflés dans nos couvertures, avec chacun une bouillote glissée sous notre doudoune…
Vous savez, c’est cette heure fugace du petit matin où la lumière grise se pare soudain de rose, juste avant les éclairs dorés du soleil levant.

On a l’impression que tout est calme, paisible… alors que cette nuit il y a sans doute eu quelques carnages et qu’il y en aura encore dans le matin!
Tiens, en parlant de carnage, on s’approche de deux guépards (une mère et son jeune) qui sont en train de festoyer. Là c’est le jeune qui se régale, pendant que sa mère fait le guêt.



La mère choisit à un moment de s’éloigner, et son enfant la suit.

Nous poursuivons notre chemin. Le temps de saluer un bel éléphant solitaire, majestueux…


… nous voici à nouveau en vue de deux guépards. Ils sont là bas, l’un des deux (la mère) est dressée sur une termitière, à scruter la savane… On espère pouvoir assister à une scène de chasse.


Ils viennent vers nous. De l’autre côté du chemin, des proies qui ne les ont pas encore vues. La mère avance prudemment, elle semble glisser dans les herbes, tassée sur elle même. Le deuxième, un jeune adulte, la suit, mais il ne semble pas concentré sur la chasse. Nous voyons qu’il est blessé: sur sa patte avant droite, la peau a été détachée de son muscle. Cela ne semble pas le gêner pour marcher, mais pour courir cela doit être autre chose. Ceci risque de lui être fatal dans les prochains jours.

La mère s’apprête à s’élancer… mais soudain une jeep arrive et fait détaler le gibier… philosophe, la mère marche encore un peu pui va s’assoir un peu plus loin, attendant son enfant.

Elle est sublime, dans la lumière du matin, entourée des herbes hautes dont les épis brillent au soleil…
Nous nous éloignons, et nous arrêtons pour prendre notre petit déjeuner à proximité de ces reliefs caractéristiques : la plaine en s’érodant a mis à jour ces gros rochers, qui sont coiffés d’arbres, et forment des abris appréciés de pas mal d’animaux. La jeep fait le tour, rien de dangereux en vue, on s’arrête et on passe un bon moment à papoter avec Bacary et Marcus, stagiaire qui termine l’école de guide.

Pas très loin de là, nous faisons une nouvelle rencontre impressionnante: nous laissons venir à nous deux magnifiques mâles lions. Le plus sombre est le dominant, il a une crinière superbe. Nous supposons que l’arbre à côté duquel nous nous sommes arrêtés est un lieu habituel pour eux… ils reviennent de patrouiller sur leur domaine, la mine satisfaite. Ils s’arrêtent un peu pour pisser à droite à gauche, au cas où le territoire ne serait pas encore assez marqué !

Il s’installent là à l’ombre, pour les heures chaudes à venir. Bacary nous propose d’aller patrouiller pas trop loin, il pense que nous pourrons trouver des lionnes.

Et en effet, un peu plus loin, nous trouvons un “amas de lionnes”. En faisant le tour du groupe, même si elles sont en masse compacte, nous en comptons au moins 9, d’âges différents. Elles terminent de rogner une proie. L’une d’elle a un collier.


Nous les laissons. Nous reviendrons de ce côté en fin d’après midi, nous propose Bacary. Pour le moment, nous reprenons la direction du camp, mais on voit que Bacary a un tour dans son sac, sans qu’il veuille nous dire de quoi il s’agit (la prudence du guide).

Nous croisons des bubales.

Puis des hyènes en train de prendre un bain de siège (là le sourire de Bacary s’agrandit).
Des topis : tiens, ils ne sont pas grimpés sur une termitières, ceux-ci (c’est vrai que l’on en a déjà vu souvent, de loin dans la savane, dressés sur des termitières, comme des vigies).

Voici des chacals…

Un champ de gazelles, comme des paquerettes dans le gazon…
Un de ces beau lézards

Et voici qu’on arrive à la “surprise” de Bacary: il s’agit d’une sorte de petire ravine sablonneuse, comme creusée de grands terriers… peuplés de hyènes !

On apprécie !
Mais cette fois il nous faut vraiment rentrer au camp. n se retrouvera après la sieste pour aller faire un “coucher de soleil sur lions” !

Nous voici donc repartis vers 16h.


Après nous être arrêtés de ci, de là pour observer quelques girafes, des gazelles, des oiseaux,

nous voici arrivés auprès de notre arbre du matin. La famille est bien à !

Ils sont étalés, dispersés dans un rayon de 10 mètres. Les deux grands mâles sont couchés dans l’herbe un plus loin, les pattes en l’air, profitant du soleil du soir, dans cette pause de gros chat inoffensif… Nous comptons au total 13 individus: les 2 grands mâles, sans doute les 9 lionnes de ce matin… et 2 de plus, dont un jeune mâle qui ne peut qu’être le fils du dominant, et qui est encore toléré, pour combien de temps?

Il fait soif, semble dire cette jeune lionne.

A tour de rôle, plusieurs lionnes se lèvent et vont quelques mètres plus loin boire dans une profonde ornière (un reste d’un gros orage voici 3 jours). Nous nous déplaçons un peu pour les voire boire. Nous admirons leur musculature puissante.

Tout cela nous donne soif à nous aussi, cela va sans dire… Nous prenons donc notre apéro sunset au milieu de cette belle famille… et après le coucher du soleil nous rentons au camp, la tête encore parmi les lions !

Une bien belle journée, n’est-ce pas? Mais maintenant il nous faut dormir, car cette nuit nous nous levons à 4 heures du matin… Chut, mon mari n’en sait encore rien !

J’ai appuyé un peu trop vite sur le bouton “départ”. Notre séjour en Tanzanie était en novembre 2021, comme mentionné sur les autres posts.

Salut Fabienne,

Je viens de me régaler encore, et doublement puisque j’ai découvert aussi ton carnet Botswana!

Les photos y sont tout aussi sublimes, merci pour ce partage.
J’aime beaucoup la façon dont tu racontes tes voyages, on perçoit un enthousiasme sincère, beaucoup de tonicité, de fraîcheur et d’humour! C’est tellement vivant et agréable à dévorer!

Donc, je reste dans un coin de la voiture, si tu permets…

J’aime aussi beaucoup les rolliers, les mangoustes,les léopards, les girafes et les gins tonics et les sunsets. Comme dirait Prévert.

Belle journée à toi,

Patou

Surprise ! En rentrant la veille au soir au camp mon mari a découvert que nous aurions le plaisir de nous lever à 4 heures du matin… c’est pour la bonne cause, puisque c’est pour faire un vol en montgolfière et que pour cela nous avons 1h30 de route depuis notre camp…
Nous avions déjà fait un vol en montgolfière, en Birmanie (au dessus des temples de Bagan), et nous avions adoré. Cette fois-ci, j’ai hésité, du fait du coût; devant la caractère aléatoire des choses, ça fait réfléchir ! Ce qui a fait pencher la balance c’est que je me suis dit qu’animaux ou pas, cela nous permettrait de goûter autrement ces sublimes panoramas. Et cette année et demie de covid nous avait finalement obligés à économiser, alors…

Bon, effectivement, nous n’avons pas survolé de grands troupeaux! Les vents ne nous ont pas portés là où la grande migration commençait à pointer ses naseaux. Mais nous en avons quand même pris plein les mirettes, notamment en survolant un petit massif montagneux et forestier, totalement en dehors de nos routes pour ce séjour.

Alors voici notre début de journée, sans commentaire car les impages se suffisent à elles-mêmes.










On aimerait que cela dure plus lontemps, mais il faut bien retrouver le plancher des antilopes…

Après un très bon brunch en pleine nature, on nous dépose à Seronera où nous retrouvons Bacary et Marcus, pour rentrer au camp.
A proximité de Seronera, on tombe sur sur 3 lionnes au repos, puis un peu plus loin sur une acrobate.



Plus loin, nous longeons une petite rivière et scrutons les fondaisons des arbres qui la bordent. Mais c’est Bacary qui l’aperçoit en premier, ce jeune léopard. Pourtant, il ne se cache pas !

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On explore un peu les environs, on se dit que la mère n’est pas forcément très loin, mais nous ne la trouvons pas…
Nous repartons donc vers de nouvelles découvertes.

Non loin du camp, plusieurs voitures sont arrêtées auprès d’un arbre. Allons voir… oui, c’est un beau léopard adulte. Nous ne restons pas longtemps, il dort (et puis nous avons compris que Bacary n’aime rien tant que trouver par lui-même).


Comme nous sommes rentrés tard pour déjeuner, nous repartons plus tard que d’habitude et nous n’avons pas le temps d’aller très loin. Bacary nous propose de retourner voir la grande famille de lions de la veille.
On s’arrête auprès de cette belle troupe d’éléphants.


Nous retournons là où nous étions hier, mais il n’y a que 5 lionnes couchées dans l’herbe.
Bacary veut nous offrir un beau sunset. Mais il n’y a pas beaucoup d’animaux en vue, ça arrive! Alors nous allons dans un joli endroit, où nous pourrons sortir de la jeep et admirer tout simplement de soleil couchant sur la savane.


Nous sommes donc un verre à la main, en train de papoter tranquillement, lorsque Marcus nous fait taire: il a entendu un lion rugir, assez loin mais pas trop, sur notre droite. Et puis comme en écho un nouveau rugissement, cette fois ci en face. Bacary nous dit que ce doit être nos deux grands mâles qui se parlent pour se retrouver, après s’être séparés. Ni une ni deux, on replie l’apéro très vite et on remonte en voiture pour les rejoindre. Le jour baisse très vite, nous continuons à entendre de temps à autre de courts rugissements rauques. Enfin nous en aperçevons un. Il vient, en continuant à rugir par à-coup.

(les photos ci-dessous sont de plus en plus floues, car il fait de plus en plus sombre)



Il fait maintenant trop sombre, la nuit tombe vite ! Mais le deuxième n’est plus très loin, il ne vont pas tarder à se retrouver.
Nous terminons notre apéro, puis repartons, encore des belles images dans la tête !

Merci Patou, cela me va droit au coeur. J’essaie en effet de faire un peu passer mes émotions dans mes carnets, même si là j’ai eu un peu de mal à démarrer cette fois-ci, cela fait trop longtemps que je n’ai pas écrit.
Merci aussi pour les photos, elles sont de mon mari ou de moi et c’est un de nos grands plaisirs en voyage.
C’est un plaisir que de t’avoir dans notre jeep… d’ailleurs nous aussi on aime le Gin tonic, mais aussi les aigles, les vervet monkies (mais pas les babouins), les acacias et les gros cailloux. :wink:

Bonjour, un très beau récit, de belles rencontres et images. Merci.

4ème jour dans le Serengeti! C’est notre dernière journée complète, puisque nous nous envolerons demain en fin de matinée pour Arusha.


La savane est bondée ce matin !

Même les routes sont encombrées !!! Mais que fait bison futé?

Un couple d’autruches se pavane. Attention, vous allez avoir droit à un dévoilé de cuisse comme vous n’en avez peut-être jamais vu…


Vous êtes choqués? Je vous avais pourtant prévenus, mais c’est vrai que la charge érotique est intense…
Pour nous remettre de ces émotions, contemplons ces beaux paysages…

Cela fait un moment qu’on tourne sans voir grand chose, mais c’est cela aussi le safari… Alors on prend le temps de regarder des choses pour lesquelles on ne se serait pas forcément arrêtés lors d’une matinée très occupée !



Tiens, un coup d’oeil dans ce point d’eau occupé par un hippoptame nous permet de voir un petit crocodile, qui affleure la surface de l’eau, à côté de l’hippo. Bacary nous explique qu’il se tient là pour attraper des petits poissons eux mêmes attirés par les déjections de l’hippoptame.



Tiens, coucou les hyrax (on fait les malins avec Bacary, oui oui on sait bien que ce sont les plus proches cousins terrestres des éléphants… on a appris cela il y a quelques jours dans le Tarangire)

Nous rencontrons une nouvelle lionne. Bacary nous dit qu’elle va sans doute accoucher très bientôt, peut-être ici un jour ou deux. Elle doit avoir choisi cet endroit pour mettre bas. Nous la regardons un moment, puis la laissons tranquille.

Nous continuons à tourniquoter dans la savane. Il est déjà tard dans la matinée, quand nous retrouvons un de nos habitués des jours précédents. Il s’agit d’un des deux grands lions, mais pas le dominant.



Bacary remarque qu’il a des griffures récentes sur le mufle.
Nous croyons voir un autre lion allongé dans un bosquet pas loin de là. Nous ne nous attendions pas à cette découverte macabre : il s’agit d’un lion à moitié dévoré, sans doute par celui que nous venons de voir. Bacary nous dit que la victime est un très jeune lion, pas loin de l’age adulte, mais trop jeune pour être indépendant. Il n’est pas du clan, a dû se perdre et entrer dans le mauvais territoire… pris en chasse, il aurait dû pouvoir s’échapper, sauf s’il a été pris par surprise, et que les deux grands mâles s’y sont mis.
Bon, je vous mets la photo, mais c’est gore !

Bon, là dessus on décide de rentrer au camp pour déjeuner, histoire de vérifier que cela ne nous a pas coupé l’appétit … Et en même temps, des carcasses de gnous, de buffles, d’antilopes on en a vus, et on s’est moins appitoyé…

Nous voici repartis pour notre dernière après-midi dans le Serengeti. Elle sera vraiment placée sous le signe des félins !
Tout d’abord, nouvelle rencontre avec un serval ! Il est en chasse, dans la mini-broussaille. Il a une bouille vraiment très sympathique… On le suit un peu, il fait des bonds pour attraper des petits animaux que l’on ne voit pas, genre rongeurs. On le laisse, on ne voudrait pas ruiner tous ses efforts!





Comme on le fait souvent, on s’arrête en croisant une jeep et les guides échangent quelques mots. Là, il s’agit d’un beau tuyau, 3 guépards qui se sont installés dans un endroit que Bacary connaît bien. C’est un peu loin, aussi la jeep prend-elle de l’allure.
Arrivés sur zone, l’herbe est haute, alors on quadrille jusqu’à ce qu’on tombe sur les 3 guépards.







Le soleil commence à descendre… Mais Bacary vient semble-t-il d’avoir un autre tuyau, par la radio cette fois-ci… On quitte les guépards et la jeep se met à filer à vive allure !
Le soleil joue à cache-cache avec des nuages, créant des lumières fantastiques, dignes de "
“Rencontres du 3ème type”.


Où qu’on aille, on a intérêt à y arriver vite…

Un gros rocher est en vue, de loin on y aperçoit des lions.
Et là, on n’y tient plus, parce qu’on voit qu’il y a plusieurs lionceaux ! Nous sommes super excités, parce que dans notre “liste”, il ne manquait plus que des bébés lions.

La lumière déclinante nous permet malgré tout de faire quelques belles photos, au grain un peu particiculier.







Nous sommes comblés !

Merci Safari, je suis heureuse de partager, cela me permet de me replonger dans toutes ces émotions !

Ce matin, c’est notre dernier drive ! Pincement au coeur, mais nous sentons déjà tellement chanceux …

Et bien nous avons à peine quitté le camp et franchi la petit rivière qui nous servait de point de repère que nous tombons sur une 3ème famille de lions! Cette fois-ci, ils sont 16 au total. Des jeunes, mais pas de lionceaux, et deux beaux mâles à la surperbe crinière dans le vent!








Grande séance de mamours :




Un petit tour à la rivière, pour se désaltérer, puis poursuite du farniente, mais cette fois-ci à l’ombre.



Mais il faut bien quitter cette belle famille!

Retour du côté du carnage d’hier…
Notre route pour l’aéroport passe à proximité de l’endroit où nous avons trouvé hier le jeune lion à moitié dévoré.
Bacary scrute la savane avec attention. Soudain, la jeep sort du chemin… nous rejoignons un jeune lion, couché dans l’herbe.


Bacary nous explique qu’il est trop jeune pour être seul. Il suppose que c’est le frère de celui qui a été tué hier, et il pense que la mère doit être dans les environs.
En effet, nous sommes vraiment près du bosquet funeste… Nous y allons, pour voir ce qui s’y passe. Là où se trouvait le corps, il ne reste plus rien. Juste un bout de patte.
Nous allons en contrebas, et que trouvons-nous? Le dominant. Il est accompagné d’une lionne.


Bacary reconstitue l’histoire: pour lui, la lionne et ses deux jeunes sont d’un autre clan, et c’est par erreur, par exemple en chassant, qu’ils se sont aventurés là où il ne le fallait pas. Les deux lions les ont attaqués, mis en fuite, mais ils ont réussi à tuer l’un des jeunes.
Le dominant a rattrapé la mère. C’est elle qui est là, avec lui.
Le jeune qui a survécu ne pourra pas se débrouiller tout seul. Il n’a d’autre solution que d’attendre que le grand mâle parte, pour pouvoir rejoindre sa mère… à condition qu’il ne soit pas débusqué d’ici là, et tué à son tour.

Nous quittons ce drâme familial pour reprendre le chemin de l’aéroport.

Plus loin, nous voyons un beau crocodile. Puis de nombreux buffles, et une grande famille d’éléphants.



Mais on arrive à l’aéroport. Il est temps de prendre congé de Bacary et de Marcus, et de clore cette merveilleuse étape qu’a été le Serengeti.

Et bien, après ces journées intenses et riches en émotions dans le Tarangire, le Ngorongoro et le Serengeti, nous avons goûté cette dernière journée calme et lente dans le parc Arusha. Cela a constitué comme un “sas de décompression” avant de retrouver notre quotidien…

Le parc Arusha est un petit écrin de verdure, dominé par la silhouette imposante du mont Meru, volcan culminant à 4566 mètres, et il offre de très jolis paysages.


Il promet aussi de belles vues sur le lointain Kilimandjaro (50 à 60 km), quand ce dernier ne choisit pas de se draper de mystères et de nuages… ce qui fut le cas le jour de notre visite :wink: Nous avons bien fait le de prendre en photo le matin en arrivant!



Le parc abrite deux espèces de singes que nous n’avons pas vus ailleurs: les colobes et les singes bleus.
Les colobes sont très gracieux, avec leurs longs poils blancs qui flottent derrière eux lorsqu’ils sautent d’une branche à l’autre. Mais ce qui m’a le plus charmé ce sont leurs faces noires ceintes d’un collier de poils blancs, à l’expression presque mélancolique.

Les singes bleus, eux, ont plutôt une bouille sympathique, avec de petits yeux oranges qui ressemblent à des billes…





Nous traversons la forêt tropicale, entourés d’une végétation luxuriante.

Au détour des chemins, le paysage ne cesse de changer.
Côté faune, en dehors des singes, nous voyons quelques antilopes, mais surtout des petites girafes masaï, des phacochères, des flamands roses, des ibis…







C’est sur ce panorama que se finit ce carnet.

Bilan de ce séjour: nous avons beaucoup apprécié la Tanzanie. Comme je l’ai précisé d’entrée de jeu nous avons été centrés sur les paysages et les animaux… Et nous n’avons pas été déçus, loin de là.

Non pas un regret mais une envie : les quelques contacts que nous avons eus avec la population ont été très agréables, plutôt chaleureux et en même temps paisibles. Cela nous a laissé une grande envie d’y retourner, pour un séjour qui nous permettrait de nous immerger davantage. Nous verrons ce que l’avenir nous dira… Akuna matata.

Asante sana, Fabienne ! Merci pour ce carnet (que je n’ai que tardivement trouvé).

Je me suis régalé, c’est bien raconté, bien illustré - ce serait même parfait avec les noms d’oiseaux, non pas les insultes, les noms des espèces rencontrées. Mais bon, c’est contingent et cela n’ôte pas grand chose (voire rien) au plaisir procuré par vos œuvres conjointes, à toi et à ton holle, belles photos et bon texte, alerte et intéressant.

Vous avez eu un safari particulièrement riche en belles rencontres, avec effectivement une averse de lions mais aussi de fortes précipitations d’éléphants et de guépards et une giboulée de piafous. Vous avez eu de la chance, certes, mais la chance ça se mérite, comme le pensait Napoléon. Et puis aussi, vous en avez tiré le meilleur parti. Pour les lycaons, il faudra essayer le Sud, les chances d’en rencontrer au Nord ne sont pas nulles mais quand même très faibles.

Encore merci et bravo !

BL

https://safari-tanzanie.net

Erratum, “ton homme” pas “ton holle”, mon cmavier a fourché !

BM

Merci BL, cela fait toujours plaisir d’avoir un retour ! Et quand je fais un carnet j’essaie effectivement de soigner le texte.

Tu as raison pour les noms d’oiseaux … mon chéri est chargé de les rechercher… mais il se trouve dans cesse plein d’occupations !!!

Fabienne

Bonjour Fabienne,
Un grand Merci pour ce magnifique compte rendu qui nous fait tant voyager !!
Quelle avalanche d’animaux … et que vos photos sont belles !! Quelle chance également d’ne avoir vu tant, et j’ai adoré les petits lionceaux.

Du coup, la Tanzanie vient de grimper de quelques places dans ma liste de voyages :wink:

J’ai quelques questions sur la logistique de votre voyage.
Vous êtes passés par un guide local qui est resté avec vous tout au long du voyage c’est bien ça ? Bacary ? Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur l’agence ?

Par ailleurs, pour quels types de logements avez-vous opté ? Là aussi, je suis preneur des infos :slight_smile:

Enfin je suis très jaloux de vos photos et je voulais savoir si vous pouviez nous en dire un peu plus sur votre équipement … même si l’équipement ne fait pas tout et qu’on peut apprécier à quel point vous devez être doués tous les deux !!

Merci beaucoup :slight_smile:
Pierre

Bonjour,
Merci pour ce partage, quel beau voyage, tu as pris le partie de presque “tout” faire en terme de safari, tu devrais pouvoir m’aider . Nous prévoyons un voyage au mois d’août et j’ai du mal à décider quels parcs choisir , en terme de temps pour pouvoir profiter des moments sans avoir l’impression de passer d’un parc à l’autre sans souffler et en terme de budget qui double quasiment selon qu’on inclut le Serengeti ou pas . Et d’un autre côté n’est ce pas bête d’aller en Tanzanie sans aller au Serengeti ? Et voir "seulement " Tarangire et Ngorongoro? Quid du lac Manyara? Merci d’avance pour ton retour
sylvie

Bonjour Fabienne et à tous
votre carnet de voyage est magnifique !!
nous sommes en train d’organiser un voyage en Tanzanie pour début novembre 2022. Le circuit que nous avons sélectionné n’inclut pas le parc de tarangire (mais il y a une possibilité d’extension)il propose le parc de manyara celui de Serengeti de Ngorongoro ? Qu’en pensez-vous ? J’aimerais également avoir des informations sur la météo et les températures début novembre ? Merci d’avance pour vos réponses !

Bonjour Nathwi,

Le carnet de voyage de Fabienne et de son homme est effectivement magnifique !

Le Tarangire est, sauf erreur, le parc du Nord favori de notre ami Puma. C’est un très beau parc, avec des beaux reliefs, une faune riche et variée, beaucoup de superbes baobabs, plus ou moins "grignotés par des éléphants que la poussière rougit très photogéniquement. Il présente l’avantage de ne pas être très loin d’Arusha ce qui en fait souvent un bon choix pour les derniers moments d’un safari.

Manyara est un bon parc, et même un excellent parc pour ceux d’entre nous qui aiment les oiseaux, surtout si l’on fait la balade sur le Manyara Treetop Walkway, une passerelle de 500 m sur la canopée. Une visite courte est souvent proposée, seulement une journée ou une demie journée, mais il n’est pas déraisonnable d’y consacrer deux jours.Le cratère du Ngorongoro a ses fans (j’en suis) et ses beaucoup moins fans (comme ma blonde et l’ami Puma).

Le Serengeti (ne pas louper ce samedi soir ou en replay la série des 3 documentaires Serengeti grande migration sur Arte) est un parc fantastique. En novembre, il faut essayer de voir la grande migration au nord-est du Serengeti, dans le Lobo, vers Klein’s Camp.

Tu pourras trouver des photos et, j’espère, quelques infos utiles sur les parcs en cliquant sur les liens vers ces pages de notre site (non commercial, non “influenceur”, rien à vendre, pas de sponsor !) safari-tanzanie.net

Tarangire
Manyara
Ngorongoro
Serengeti

et pour le climat, c’est ici :

https://safari-tanzanie.net/conseils/climat-saisons-quand-visiter

Safari njema! Bon voyage

BL

bonjour
Merci beaucoup pour votre réponse très détaillée. Nous affinons encore notre voyage et cela va nous permettre de le finaliser. bon week-end et encore merci

Bonjour,

Comme l’a dit l’ami Blesl ci-dessus, je suis un inconditionnel du Tarangire qui est ma réserve préférée parmi celles du Nord.
Mais si vous n’avez qu’une journée à y consacrer à mon avis il vaut mieux ne pas y aller . C’est une réserve qui mérite d’y passer entre 3 et 5 jours pleins .

L’idéal est de loger à l’intérieur du parc, mais cela a un coût élevé. Il y a des lodges à l’extérieur de la porte d’entrée et qui fournissent des paniers pique-nique pour le midi . les fameuses “Lunch boxes”.

Autant j’adore Tarangire, autant j’ai été terriblement déçu par le Ngorongoro , que j’avais trop idéalisé probablement . C’est sur je ne retournerai jamais dans le cratère .
De toutes façons en allant au Serengetti on passe en 2 endroits au bord du cratère . Alors, s’il n’y a pas de brouillard (fréquent), on peut profiter du site majestueux et de sa Caldeira .

Pour le reste la Vie Sauvage et l’environnement dans le Tarangire sont bien plus intéressants qu’à l’interieur du cratère .
Et on ne parle pas du coût exorbitant …du Ngor …

Selon moi, la grande migration n’est pas une fin ou un but en soi dans le Serengetti … Heureusement cette réserve à une vie tout autant intéressante en dehors de la migration, mais il faut je crois aller quand même tout au nord dans la région du Lobo lodge pour profiter des paysages plus sympas que ceux du centre .

Tout ceci n’est QUE le reflet de mes goûts perso.
Nous avons TOUS des goûts et attentes différents dans un séjour safari …

Et … l’Afrique est Imprévisible … !!!

Bonne préparation et bon séjour en Tanzanie .

(N’oubliez pass il y a le sud aussi … pour une autre fois !!!)

Puma

bonjour Pierre désolée pour le délai de réponse…
quelques réponses.:

  1. alors nous avons fait appel à une agence française mais ils s’appuient eux mêmes sur une agence locale Maasai Wanderings. Très sérieuse.

  2. Le guide de cette agence s’appelait Yunus, il nous a pris en charge à Arsusha, dans le cratère du ngorongoro, en revanche dans les parcs nous avons logé sur place et avions les guides des camps (bacary était notre guide dans le Serengeti). c’est en effet onéreux et pas mal plus cher que de loger à l’extérieur des parcs. On a la chance d’avoir un budget confortable, donc je ne suis pas la mieux placée pour les bons plans éco, je préfère être honnête sur ce point. Ce qui me semble important si on loge en dehors des camps c’est d’êre le plus près possible pour pouvoir être sur place tôt le matin, et ne pas repartir trop tôt, les meilleurs heures ne sont pas entre 11h et 16h mais avant et après.

  3. Côté appareils photos on en a 3:

  • Mon mari a un reflex, nikkon D7000, avec un sigma 70-300.
  • Moi j’ai un hybride panasonic Lumix GX80 (c’est plus léger qu’un reflex mais c’est pas mal en qualité, c’est un bon compromis) avec la plupart du temps le zoom 100-300.
  • Mais j’avais aussi encore et toujours pris mon “vieux pépère”, c’est un bridge panasonic lumix avec zoom électronique Leica et lui il est super pour pouvoir zoomer/dézoomer en tout confort et sans avoir à changer d’objectif continuellement, même si en revanche le piqué est moins bon… et qu’il n’est pas très réactif (d’où son surnom de vieux pépère).
    Bien à toi

bonjour à tous et merci pour vos bons retours sur mon carnet de voyage, ça fait plaisir !
Merci à Pulma et Blesl pour leurs conseils avisés. Tout ça donne tellement envie d’y retourner, cette fois ci au sud ?

bonjour à tous et merci pour vos bons retours sur mon carnet de voyage, ça fait plaisir !
Merci à Pulma et Blesl pour leurs conseils avisés. Tout ça donne tellement envie d’y retourner, cette fois ci au sud ?

Merci puma pour toute vos infos. Nous allons inclure le parc de tarangire dans notre circuit mais pour une journée seulement ! Nous sommes un peu juste en terme de timing j’espère que cela ne nous frustrera pas trop.

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