UNE SEMAINE DANS LE SUD DE L’ALBANIE (27.06.2022/02.07.2022) AU DEPART D’ATHENES
LUNDI 27.06.2022 : ATHENES/IOANNINA
Mon réveil sonne bien à 6h …mais pas celui de Christine ma conductrice. Très aimablement elle me conduit à Helleniko, le terminus de la ligne de métro qui en 35mn va me mener à la gare centrale d’Athènes. Elle m’a même laissé sa carte de métro !! Avec ma femme elles partent à Poros en passant par Corinthe alors que je pars découvrir le Sud Albanie, un pays des Balkans que je ne connais pas. La pandémie m’a arrêtée, comme beaucoup, dans ma boulimie de voyages. Quand le covid a démarré je devais repartir en Equateur. Pour moi, il n’était pas question de bronzer sur une plage, même dans la superbe île de Poros. D’où mon choix.
En tout cas en arrivant à la gare, première déconvenue : plus de place dans le train de 8H22 pour Kalambaka. Obligé de prendre celui de 11h22. Etant sénior (+65 ans), je paie 19.40 euros pour Paleofarfalos puis 3.80 pour Kalambaka dans les Météores ; un bon souvenir de 2015. Dans cette ville, le dernier bus pour Ioannina, ma destination pour la nuit est à 18h. Dans le train, je n’arrive pas à trouver ma place, mais heureusement on part à l’heure et on arrive à l’heure ! Paleofarfalos est situé au milieu de nulle part. C’est une gare de tri. Les trains d’Athènes à Thessalonique y laissent les voyageurs pour les Météores. 2h d’attente !!! j’ai constaté que les gens dans le métro et le train avaient le masque ; ce qui n’était pas le cas dans l’avion pour venir à Athènes.
A Kalambaka il fait une chaleur infernale. Les Grecs (c’est mon 8° voyage en Grèce) sont des gens très aimables et m’aident à trouver la station de bus. J’achète mon billet pour Ioannina (12.50 euros). La route est sinueuse pendant 1h mais les paysages de montagne sont jolis, le bus confortable. Puis on rattrape l’autoroute. Il faut donc 2h10 pour atteindre le terminal bus. Je cherche l’hotel Egnatia. Comme les Grecs veulent conserver leur médaille d’amabilité, on m’accompagne jusqu’à mon hotel . Je paie (avec la carte bancaire…ça mérite d’être souligné car en 2017 peu de commerces l’acceptaient). Chambre petite et frigo bruyant. Je pars en ville, ça a l’air très animé. Je prends un souvlaki agneau/frites à 8.50 euros et une bière 50cl. Pas bien du tout car avec la chaleur de l’eau aurait mieux. Repas très moyen et bien sûr dans la nuit j’ai une mini crampe au mollet. Je ne bois pas assez et je marche trop !!!
MARDI 28.06.2022 : IOANNINA/SARANDE (Albanie)
Pas de petit déjeuner dans cet hôtel…15mn de marche et je prends mon billet de bus pour Igoumetsina (3.80 euros). J’ai changé au dernier moment de trajet. Je devais rejoindre Sarande en passant par Kakavia, le poste frontière Albanais puis passer par la montagne. Au retour, je verrai que j’ai fait le bon choix. Donc je vais passer par l’île de Corfou puis un bateau pour Sarande. A mon iphone j’ai entendu que le covid repartait de plus belle en France. A tout hasard j’ai pris une assurance pour l’Albanie via le guide du routard….en espérant ne pas avoir à m’en servir bien sûr. Il faut 2h pour atteindre Igoumetsina par l’autoroute. C’est le port pour l’Italie. J’y achète mon billet pour Corfou (10.40 euros par carte) et presque 2h plus tard je suis à Corfou. Pas facile de trouver où acheter mon billet pour Sarande (20 euros par carte !). Mon bateau de la compagnie Finikas est à 16h30 aussi je peux visiter un peu Corfou. Il y a des bus mais j’ai besoin de marcher, malgré la chaleur. Comme il est dit dans tous les bons guides, Corfou fait très italien. Je confirme. Je dirai que ça ressemble même un peu à Menton. Les prix des restos dans la vieille ville sont quasi au niveau de la Côte d’Azur. Pas facile de tirer son sac à roulettes dans les petites rues avec beaucoup d’escaliers. Finalement et comme je n’ai pas eu le temps de manger depuis hier soir, je me pose, pas très loin du port. Les prix y sont raisonnables et j’évite la bière !
Pas facile non plus de trouver les départs pour l’Albanie…mais finalement je suis dans l’hydroglisseur qui part à 16h30 et mettra 1h pour atteindre Sarande. On passe le contrôle car bien sûr on sort de l’UE. Bizarrement je ne vois aucun tampon sur mon passeport ! En quelques km je change d’heure car l’Albanie est à la même heure que la France et -1h par rapport à la Grèce. Petite suée pour atteindre l’hôtel Veli réservé sur Booking. Sarande est en amphithéâtre au dessus de la mer. Pas vilain. Grâce à Maps me je trouve assez facilement mon hôtel. Le jeune manager Léo est intéressant. Il parle anglais et a beaucoup voyagé. Il préfère être payé en euros (19e petit déjeuner compris). La chambre est petite mais d’une propreté impeccable. La wifi fonctionne très bien. Ce sera d’ailleurs le cas partout en Albanie. A ce niveau là on est vraiment en retard en France !. Balade en bord de mer où il y a de plus en plus de monde. J’ai du mal à trouver le restaurant Haxhi, réputé. Je veux fêter mon arrivée en Albanie !. Malheureusement il faut faire la queue pour avoir une place …la rançon du succès sur Tripadvisor. Je finis par manger au Meat house. Belle vue depuis ce resto où je paie 2200 leks soit 18.50 euros un bon repas …pas cher par rapport à la France. J’ai fini par trouver un change : 50 euros donnent 5900 LEK.
MERCREDI 29.06.2022 : KSAMIL/BUTRUINT
Lit étroit et pas de volet mais je dors bien jusqu’à ce que le muezzin me réveille en sursaut à 4h du matin. Après toutes ces années à parcourir le monde ça me reste toujours aussi incompréhensible ! Le petit déjeuner est correct à l’hôtel Veli et je quitte cet endroit pour prendre le bus pour Ksamil. L’arrêt du bus est à 200m face aux ruines de l’ancienne synagogue… Horreur ! le bus de 9h30 arrive déjà plein et on est au moins 30 à vouloir rentrer !! dont moi et mon gros sac à roulettes. C’est un vieux bus de la ville de Chambéry recyclé ici….On va se serrer comme des sardines et le bus prendra encore d’autres clients aux autres arrêts. Il y a tellement de monde (sans masque) que le contrôleur n’arrive pas à passer pour encaisser nos 150 lek. Il fait très chaud et impossible de savoir à quel endroit s’arrêter à Ksamil où je dois descendre pour trouver mon hôtel Lula. C’est à 20mn de l’arrêt du bus et pas vraiment facile à trouver. Pedro le patron préfère les euros aux lek et le cash…si je veux payer par carte il ajoutera 2 euros car il est surtaxé me dit-il…. L’hôtel est bien situé, près de la plage mais à déconseiller à ceux qui comme moi ne sont pas motorisés. Je constaterai lors de ce court séjour en Albanie que le pays ne se prête pas vraiment au tourisme individuel. 100 Lek pour atteindre en 7mn le site de Butruint par bus. C’est amusant de revoir un bac rustique, avec les voitures dessus pour rejoindre l’autre côté de l’eau. Ici pas de pont !! J’ai gardé mes spartiates aux pieds et c’était vraiment une mauvaise idée car le site antique est grand….c’est vrai que quand on a vu Angkok wat, le Machu pichu…etc…le site m’apparait un peu décevant. On devient blasé ? Il fait 32°C et il faut boire beaucoup d’eau (la bouteille d’1/2l d’eau est à 0.80 lek). L’entrée du site est à 1000 lek pour les non-Albanais. Retour à Ksamil où il y a foule car la station est très prisée. C’est vrai que je ne suis absolument pas dépaysé. On se dirait sur la Côte d’Azur. Beaucoup d’immatriculations de pays de l’est : Pologne, Tchéquie, Russie, Slovénie, Serbie et même Nord Macédonie… ! Au repas du soir je choisis une salade country qui est semblable à la salade grecque et je teste le vin blanc Albanais…pas mon meilleur souvenir ! J’avais sauté le repas du midi car il faisait décidemment trop chaud. Je regagne ma grande chambre pour une bonne nuit.
JEUDI 30.06.2022 : KSAMIL /HIMARE
Après un bon petit déjeuner sur la terrasse avec une superbe vue, je prends le bus pour Sarande. Il mettra 3/4h pour me déposer à la station. Donc je crois louper ma connexion pour Himare qui était prévue à 10h. C’était sans compter sur le fait que les minibus attendent d’être pleins pour démarrer….comme à Madagascar par ex……donc j’en profite. Le minibus n’a pas de clim, aussi la porte de côté restera toujours ouverte. Ca ne gêne pas le chauffeur qui passera 80% du trajet au téléphone. La route est très sinueuse mais il n’hésite pas à appeler dans les virages. En 1h1/2 on arrive à Himare. Ca à l’air sympa et adieu la foule de Sarande et Ksamil ! J’avais réservé sur Booking la villa Llaka. Sur Maps.me je vois qu’elle est située à 3.8km de l’arrêt du bus. Pour éviter la même erreur qu’hier, je pensais prendre un taxi. Incroyable ! pas de taxi !! Je prends donc la direction de Potam Hill sous le cagnard et en tirant mon sac de 17kg. J’aperçois au fond de la baie une piste pentue qui monte dans la colline. Il va me falloir la monter !! Encore une erreur de ma part. Quand je réserve, je devrais tenir compte du dénivelé et un peu moins des commentaires ….Aucune indication, personne sur ce chemin. Je mettrai 1h pour arriver à la villa Llaka. Totalement isolée dans un super cadre. Pas de restaurant, pas de boutique. Les portes sont fermées. Je trouve un peu d’ombre et j’attends. Au bout d’1/2h arrive un couple de jeunes Polonais à moto qui parle anglais. Ce sont des clients. Ils ont pitié de moi et m’offre de l’eau et des gâteaux. Merci à eux car je maudissais mon choix. Au bout d’une autre 1/2h arrivent les propriétaires, visiblement gênés et qui s’excusent de leur retard. Cela dit ma chambre est super et la vue incroyable !!
Après m’être reposé, je prends mon courage à deux mains et je redescends. Je me pose sur une terrasse sur la baie. Le coin est superbe il faut le souligner. Je finis par y manger un morceau. Dans ce cadre, le prix -1000LEK- me semble dérisoire. Le coucher de soleil commence et je dois remonter rapidement.
VENDREDI 01.07.2022 : HIMARE/VLORE
Une bonne nuit malgré que je me sois relevé dans la nuit pour remettre l’air conditionné que j’ai en horreur. Le petit déjeuner est correct (œuf, pastèque…etc…agrémenté d’un grand café turc ou grec…). Je paie 29 euros en cash et après avoir salué les 2 Polonais et mes hôtes je m’apprête à redescendre mais la mamie doit avoir pitié de moi car elle demande au petit fils de me descendre avec la grosse Mercèdès. Du coup je suis en avance pour attendre le « fourgon » qui doit m’emmener à 10h10 pour Vlore (d’après le site Albanais travel. gjirafa.com…). Je demande plusieurs fois où est l’arrêt du bus mais visiblement personne n’est vraiment d’accord. La police m’envoie même à un endroit que je juge improbable….Je vois passer plusieurs mini bus avec une direction inscrite sur le pare-brise. A 10H39 passe un bus indiquant Vlore. Je me mets dedans et je suis le seul passager. L’expérience m’a déjà prouvée que ce n’était pas bon….Effectivement celui-ci s’arrête 2km plus loin en bord de plage et on me fait comprendre que le mini bus repartira à 12h30. Décidemment le site internet n’est pas fiable. J’attends donc en fulminant contre les transports locaux. J’en profite pour retirer 30 euros soit 3517 lek (quasiment le même taux). On va mettre 3h pour faire 80km. Il y a un col à passer puis on tombe sur la plaine. Une fois arrivé à Vlore, je sais que j’ai 3km à faire. Je suis un bon marcheur et la ville est plate. Le pire est à venir. Ma résa Booking est à l’intersection de 2 rues, pas loin de la plage. Malheureusement, bien qu’étant dans la rue, je mettrai 1h à trouver la villa en demandant à une vingtaine de personnes…qui m’enverront un peu partout. Grâce à l’application « Plan » que des serveurs d’un grand restaurant en bord de plage ont actionnée, on peut enfin visualiser l’endroit. La rue n’a pas de plaque, la villa n’a pas de numéro, et son nom « sea house » n’est même pas indiqué sur la villa. Un peu difficile donc à trouver. Je finis par entrer dans la villa où une dame (la propriétaire) semble compatir à tout ce que je lui raconte….je constate un moment plus tard qu’elle ne comprend pas l’anglais !!! dur dur !! Je mets mon traducteur franco-albanais en route…mais elle n’a pas ses lunettes. Heureusement sa fille arrive. Elle m’explique que l’Albanie est en marche… ! qu’il faut être patient… ! que beaucoup de rues ont changées de nom…et que même les Albanais ont du mal à s’y retrouver. Que de temps perdu pour moi. Je fulmine intérieurement car cela fait des dizaines d’années que je prépare mes voyages dans le monde entier et ici, dans un pays européen, je galère honteusement. Ma chambre n’a pas d’air conditionné mais ce ne sera pas un problème. Le problème sera plutôt pour demain matin car « normalement » j’ai un fourgon pour Gjirokastra à 6h45. Je paie 2900lek. Maintenant je dois manger car j’étais coincé ce midi et j’ai dû faire l’impasse. La ville est bien aérée, plaisante je dirais. Il y a du monde. On se croirait en Espagne. C’est sûr que je n’ai pas encore été dépaysé. Je change une nouvelle fois 30 euros pour 3540 lek .Je décide de m’offrir un bon repas pour me remonter le moral. Encore une fois je choisis mal. Un plat beaucoup trop copieux que je dois en laisser les 2/3….je teste aussi le vin rouge local. Mais il faut y mettre des glaçons !!! que de mauvais choix !!!. Je paie 2050 Lek avec ma carte car c’est un resto « sélect » et je rentre épuisé à la villa. Je dois me lever tôt demain. Le mari de la fille de ma logeuse qui parle très bien anglais et même français…me dit qu’il m’aménera demain matin à l’arrêt des bus. Je l’en remercie chaleureusement et pour terminer en beauté cette journée, je lui parle de sa fille qui parle assez bien anglais……il me répond que ce n’est pas sa fille…mais sa femme !!!
SAMEDI 02.07.2022 : VLORE/GJIROKASTRA
Bien entendu avec ce que j’ai mangé et bu la veille, et dans une chambre peu aérée, la nuit n’a pas été bonne. Pour la première fois j’ai entendu des moustiques. A 5h40 je suis dans la cour à attendre mon chauffeur. Il a tenu parole et me conduit d’abord à un endroit qui n’est pas le bon. Après s’être renseigné on arrive enfin sur une avenue où de nombreux « fourgons » attendent. Commencent alors d’autres péripéties : pas de bus avant 12h !!! On me conseille de prendre un bus vers Tirana, de sortir à Leven et de stopper un bus qui descendra vers le sud….Naïvement je valide l’idée. Personnellement j’avais pensé aller à Fier puis prendre un bus vers le sud. Je paie 200lek, et le fourgon complétement plein prend l’autoroute, peu fréquentée. Un moment on quitte l’autoroute et on s’arrête à un rond point au milieu de nulle part. Je comprends que je dois descendre. Aucun panneau de signalisation….je me sens un peu perdu. Un gars parlant un peu italien me dit qu’un bus arrive….puis qu’il n’y a plus de bus. Je désespère un peu. Arrive un Picasso Citroën en bon état et le chauffeur me fait signe en criant Gjirokastra. Je pars avec lui en désespoir de cause ; il commence à faire chaud. Il ne parle que l’Albanais et une seule phrase en anglais : »hello my friend » qu’il me dira une trentaine de fois. J’essaie de savoir le prix. Impossible de se comprendre. Je ne fantasme pas. Je connais ces espèces de faux taxi. J’ai eu affaire à l’un d’eux en Equateur et ça s’était mal passé. On a au moins 120km à faire et je n’ose penser au prix. Il prend des « clients » au milieu de nulle part, et les redéposent 20km plus loin. A Tebelene, il prend même du matériel. Il me dit plusieurs fois : Permet, Permet….je finis par comprendre qu’on va aller à Permet, dans les montagnes, avant d’aller à Gjirokastra. Je vérifie le détour sur maps.me : plus de 60km… Pas facile ce voyage !! Ce chauffeur aura passé 90% du temps sur son téléphone : à appeler, à répondre, à regarder…des vidéos. Il conduit d’une main en montagne, à toute vitesse. Bref, je serre les fesses. Enfin j’arrive à destination. Il m’inscrit le prix sur un papier. M’attendant au pire je suis presque satisfait de ne payer que 1500lek soir 12.5 euros. Maintenant je dois trouver Friend’s guesthouse….sur la hauteur bien sûr. C’est un endroit sympa, typiquement auberge de jeunesse, que je recommande : les hôtes sont super et le prix pour une chambre individuelle avec sanitaire est de 20 euros que je paie cash. Je pars, sous la chaleur, visiter le bazar, juste en dessous du château. Je mange dans un petit resto près d’une mosquée, et je tombe sur des touristes belges francophones qui s’avèrent être des Albanais d’origine. Il fait 37°C et je pars me reposer au frais de ma chambre. Un orage éclate alors que je suis sur la terrasse à discuter en anglais avec Karolina une jeune Polonaise qui voyage à travers le monde. Le temps devient vraiment agréable après cet orage et on profite de ce superbe paysage. Je pars visiter le château (400lek). Pas inoubliable mais un panorama à 360°. Je termine cette journée par un repas léger. C’est vrai qu’avec la chaleur on mange beaucoup moins. Demain je dois me lever tôt car le bus pour Kakavia (la frontière) et Ioannina part à 6H.
DIMANCHE 03.07.2022 GJIROKASTRA/IOANNINA
Je dois être au bus 1/2h avant le départ m’a averti la logeuse. Résultat je verrai l’aube se lever, ce qui est toujours agréable. Au guichet de la compagnie je paie 15 euros, ce qui est surprenant car la logeuse m’avait donné le prix de 8.50euros. Impossible de communiquer aussi je ne cherche pas plus loin. On part à l’heure et à la frontière on perd beaucoup de temps….mon sac manque même de partir dans un autre bus !!! On est vraiment retardé longtemps par une petite vieille tout en noir qui n’est pas en règle. On pénètre en Grèce. Pour terminer mon voyage en beauté, le bus s’arrête au début du « ring » qui contourne Ioannina. J’entends crier en Albanais et finit par comprendre que je dois descendre. Je suis le seul à quitter ce bus qui continue vers Athènes. Comme je suis déjà passé à Ioannina, je m’attendais à être laissé à la gare routière, située à 15mn de mon hôtel. Je me retrouve donc près de l’aéroport de Ioannina. Encore 4km à pied sous la chaleur à tirer mon sac……Quel voyage !!! Je prends mon billet pour Athènes (39 euros) pour demain et j’ai la chance d’avoir ma chambre libre. Je vais pouvoir décompresser et visiter cette ville : le Kastro et l’île. Promenade agréable car le vent sur le lac rend la température supportable. J’ai encore marché 14.5km ! Je pars au lit de bonne heure après avoir payé ma chambre 35 euros par carte.
En synthèse :
A chaud, je dirais que ce fut un voyage galère. J’avais pourtant mis du temps à le préparer. Mes premières résas datant de février !
Visiblement, je ne l’ai pas assez préparé. J’avais pourtant lu les récits de voyageurs sur différents forums, mais dans l’ensemble il s’agissait de gens qui avaient leur voiture ou avaient loué. La conduite des Albanais étant spéciale je me félicite de ne pas l’avoir fait. Cela dit, je persiste et signe : les transports locaux sont peu adaptés à un tourisme individuel. De plus, peu d’Albanais parlent anglais et j’ai donc eu du mal à communiquer. L’Italien semble plus courant dans cette partie du pays.
Au niveau des paysages et de la nourriture, venant de Grèce, je n’ai absolument pas été dépaysé. Les Albanais se sont montrés très serviables, aimables ; loin de l’image qu’ils ont en France….d’après les remarques de mes amis et connaissances qui ne comprenaient pas mon désir de visiter ce pays « mafieux »…… !
Le très gros avantage de ce pays est, sans contestation possible, le coût de la vie. J’ai rencontré peu de touristes « occidentaux », et quand ce fut le cas, ils étaient souvent d’origine Albanaise.
En espérant que ce mini-circuit, imposé par les circonstances, pourra servir à quelques voyageurs…