Virage économique à 180° à Cuba. Du communisme au libéralisme.

Forum Cuba

Moi, des communistes qui profitent du système et de leur bonne pension capitaliste, ça me fait bien rire. C’est toujours “on partage ce que tu as, pas ce que j’ai”. En bon communiste, peut-être qu’il partage sa pension avec tous les pensionnés du barrio.

Bonjour,

Cuba autorise la création de PME privée (RFi)

Mais pas avant 2022…

Le président Miguel Diaz-Canel, récemment désigné premier secrétaire du Parti communiste cubain, semble vouloir accélérer les réformes économiques et changer les mentalités. « Il faut en finir avec les obstacles bureaucratiques qui empêchent que les acteurs économiques, et notamment les entreprises d’État, se développent. »

Après 62 ans de castro-communisme. Ils se rendent compte que cela ne fonctionne pas.
Les communistes, ils comprennent vite mais il faut leur expliquer longtemps.

Reste à savoir si les investisseurs vont se bousculer au portillon…

Hasta pronto.
Chavitomiamor

Bonjour,

Publication d’un decret-loi sur la création de PME/PMI:

Cuba autorise la création de petites et moyennes entreprises (RFi)

A voir à l’usage…

Hasta pronto
Chavitomiamor

Avec à l’arrière de la photo, le slogan du dictateur mort qu’ils devraient appliquer très très vite : “Revolucion es cambiar todo lo que debe ser cambiado”.

Une phrase qu’il faudrait appliquer à la clique au pouvoir pour relancer le pays

Bonjour,

La presse officielle est fière de présenter la liste des 67 premières PME/PMI privées. 60 ans après que le castro-communisme ait nationalisé en masse et spolié les entreprises privées qui existaient à l’époque.

Apreban otras 67 Mipymes (cubadebate)

A voir dans le temps si ces entreprises ne sont pas tuées dans l’oeuf par le mammouth bureaucratique communiste.
Et si l’enrichissement n’est plus un tabou.

Cuba utilise le dollar US. Pourquoi pas son modèle économique…

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Un festival de termes nouveaux dans le discours officiel : génération de richesse, licenciements, salaires libres, paperasserie

Les Cubains qui se sont connectés à la télévision d’État hier soir pour voir la Table ronde ont pu assister en direct à un amendement à toutes les politiques économiques socialistes que Cuba a suivies au cours des 65 dernières années. Le discours n’étonne pas tant, puisque les citoyens vivent dans leur chair la conversion du système insulaire vers un capitalisme d’oligarchies, que la reconnaissance publique que ce qui se fait depuis des décennies ne fonctionne pas.

L’universitaire et professeur Ileana Díaz Fernández, invitée ce mercredi à l’émission pour parler de l’entreprise publique, a mis sur la table des concepts qui jusqu’à récemment étaient pratiquement interdits. La génération de richesse, les licenciements, la gratuité des salaires, la faillite des entreprises, la débureaucratisation et même les effets néfastes des prix plafonnés.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Le capitalisme revient en force à Cuba après six décennies de socialisme. Est-ce que ça va durer ?

C’est un développement auquel les dirigeants cubains ont longtemps résisté parce qu’il vise le cœur de l’économie marxiste contrôlée par l’État. Ils n’ont eu d’autre choix que de l’autoriser au milieu de la crise économique la plus grave depuis la fin des subventions soviétiques au début des années 1990. Et malgré les nombreux contrôles et restrictions gouvernementaux en place - et les efforts pour éviter les références au capitalisme - le boom du secteur privé fait que Cuba ressemble moins à l’économie socialiste hautement centralisée autrefois conçue par Castro et plus à un pays en transition, où un pays naissant la communauté des affaires coexiste avec des entreprises publiques inefficaces, du moins pour le moment.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Ça ne coûte rien de dire que cette fois ci la spirale du changement est bien enclenchée… Perso, j’aimerais y croire.

La lutte a commencé entre les dirigeants “communistes” qui se verraient bien en capitalistes dans le Cuba de demain et les exilés qui visent les mêmes places…

Difficile de voir qui est qui dans ce pays où l’on te cite à tout propos la phrase de José Martí “hay cosas que para lograrlas han de andar ocultas”.

Le truc marrant, c’est que les changements dans la constitution (annoncés mais pas détaillés) exigés par les russes pour sauver le pays de la paralysie énergétique et de la famine portent d’une façon ou d’une autre sur la restauration de la liberté d’entreprendre…

60 ans après avoir imposé l’abandon du capitalisme, le grand frère russe organise son retour… Et les entrepreneurs venus du froid visent aussi les premières places.

Le vrai démarrage du changement sera après la “disparition physique” de Raùl Castro, mais il s’accroche… Il est encore apparu il y a peu aux cérémonies de commémoration du 95e anniversaire de la naissance du Che.

Je viens de trouver un article qui complète ce que je suppose plus haut, à savoir que l’apparition massive de MiPYMES s’expliquerait par le fait que c’est l’état qui est souvent derrière.

Las MIPYMES no son más que una ruta que ha usado el Gobierno para convertir empresas estatales en empresas privadas manejadas por ellos. Todas las MIPYMES no pertenecen al Gobierno o son de testaferros, pero las más importantes sí, las que controlan la mayor cantidad de importaciones".

“El sector que más se ha desarrollado en las MIPYMES es el de los productos de alimentación. GAESA ha perdido todas sus líneas de crédito, han perdido proveedores por impago. Están usando estas MIPYMES como fachada, como empresas nuevas para ir a comprar a mercados que ya no confían en ellos. No vemos un crecimiento de empresas privadas en un sector productivo, no vemos cómo una MIPYME puede desarrollar la agricultura o la industria azucarera, no existe, todo es compra de productos en el exterior para venderlo a precios prohibitivos en Cuba. Es el mismo modus operandi con otro traje”.

D’ailleurs, pendant que les MiPYMES ont des produits à vendre, les boutiques en MLC sont toujours aussi désertiques et proposent des trucs aussi intéressants que des asperges au prix du foie gras ou des bocaux de câpres de 5 kilos (authentique !).

Autre point : pour l’essentiel, ces MiPYMES se consacrent à de l’importation/revente. Ce qui ne contribue en rien à de la création de valeur pour le pays et correspond bien au mode d’action de l’économie étatique cubaine.

1 « J'aime »

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Entièrement d’accord. Il ne s’agit pas d’économie productive. Plutôt du business d’importation toléré pour les copains/coquins du régime.
Pour une économie productive il faudrait attirer des investisseurs mais pour ce faire il faudrait donner des gages de démocratie.
Ces MIPYMES (PME/PMI/MICRO) ne font que creuser la fracture sociale. 80% des emplois sont étatiques avec des salaires en pesos symboliques. Et au final une productivité nulle de ce secteur étatisé.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Le parti au pouvoir cubain fait l’éloge du capitalisme pratiqué en Chine et au Vietnam.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Sans réaction officielle de la dictature, la presse proche du régime a ouvert un débat surprenant en faisant l’éloge des entreprises privées et des modèles chinois ou vietnamien. La discussion agite les médias et les blogs indépendants.
_________&&&

Hasta pronto :wave:
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

MPME ou pas MPME (PME/PMI)

Personne ne détestait plus les affaires privées à Cuba que Fidel Castro. Dans son discours de 1968, où il annonçait l’offensive révolutionnaire, il traitait les propriétaires de paresseux, de parasites, d’exploiteurs, de privilégiés et de paresseux. Possédé par sa propre ombre, il a jeté toute sa bile contre les 955 bars privés qui existaient encore à La Havane. D’après son rapport « détaillé », 72 % des patrons avaient une attitude contre-révolutionnaire et 66 % de leur clientèle habituelle était constituée d’asociaux.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Sous-titré en français :fr:

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bien sur que derriere les mipymes il y a l etat cubain. Rien n’est fait ici sans eux. Le carnet de rationnement est petit a petit en train de disparaître, sans aucun mouvement de la part de la population. L espace ou nous allons nous memes retirer les denrees du carnet est un desert, cet endroit a ete vendu aux espagnols et sera prochainement un mipymes. Il y en a a tous les coins de rue et sous n’importe quelle forme. Le pire c est que malgre les prix prohibitifs ca marche. Les cubains font la queue pour des gateaux qui coutent 2000, 3000 pesos, viande…Les pauvres deviendront plus pauvres en attendant leur tour…de partir.

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Les MIPYMES ressemblent aux entreprises qui existaient avant 1959 et qui ont été nationalisées. Puis ruinées…

64 ans de perdu.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Le nouveau Cuba se dirige vers le capitalisme.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Le régime à parti unique communiste tente d’imposer les prix au secteur privé. La marchandise disparait des étals…

Des entreprises privées cachent du poulet et d’autres produits pour éviter les prix plafonnés

Un jour après l’ entrée en vigueur des nouvelles mesures annoncées par le Gouvernement le 27 juin, qui établissent une marge bénéficiaire maximale de 30% sur les ventes privées à l’État, on ne sait toujours pas avec certitude s’il y a ou non des prix plafonnés. pour six produits chez des détaillants individuels. Une seule chose est sûre : ces articles essentiels inscrits sur les listes par certaines administrations municipales ce week-end ont disparu des rayons ce mardi.

Bien entendu, quelque chose s’est produit au cours des trois derniers jours et les autorités ont hésité à le signaler. Un boucher de Sancti Spiritus a donné l’explication à ce journal : hier, des « camarades » du Parti se sont présentés à lui avec deux inspecteurs, ils l’ont prévenu de l’entrée en vigueur de la réglementation et ont « lu les prix ». Ils ne lui ont attribué aucun rôle : « Ce n’était qu’un avertissement verbal, et ils m’ont dit qu’il pourrait y avoir des conséquences si j’augmentais le prix de ces produits. »

C’est exactement ce qu’avait prévenu une source officielle anonyme dans un audio qui s’est répandu comme une traînée de poudre depuis samedi, dans lequel étaient précisés les prix « convenus ». La voix, avec un accent de l’ouest de l’Île, a assuré que des « groupes d’affrontement » allaient se diriger vers les privés pour leur lancer « un signal d’alarme ». Par la suite, a-t-il prévenu, il y aurait « une vente forcée de ces produits ou leur confiscation afin de les donner aux institutions sociales qui ont également besoin de ces produits ».
En raison de l’incertitude et des menaces, les particuliers ont tout simplement caché la marchandise.

“Le poulet ne peut pas avoir disparu de la surface de la terre, le poulet est ici à Cuba, ce qu’ils ont est caché parce qu’ils ne veulent pas le vendre aux prix que leur indique l’État”, a expliqué un autre Cubain, résident de Centre de La Havane. « C’est toujours pareil : ils ont plafonné le prix des taxis, les taxis ont disparu ; Ils ont plafonné le prix de la malanga et la malanga a disparu. Eh bien, maintenant, le poulet a disparu.

La vice-ministre des Finances et des Prix, Lourdes Rodríguez Ruiz, a expliqué qu’une règle a été approuvée pour établir temporairement des prix maximum pour un groupe de produits essentiels commercialisés par des méthodes de gestion non étatiques (cubadebate-presse officielle)

électrique a dit :

La règle légalise seulement des prix abusifs, rien en rapport avec le salaire moyen, et surtout ils admettront que le secteur public ne garantit rien et que tout doit être résolu avec le secteur privé, y compris les médicaments.

2 JUILLET 2024 À 18H06

Hasta pronto
Chavitomiamor

le probleme a cuba si une societé etrangere investi ,1an apres elle se retrouve a la rue, il ni a pas de loi!!!le cubain americain qui a ouvert diplomarket un super marché et en prison avec sa femme ,les amis de canel lui ont tout prix, cuba na pas d argent pour les ambulance ,mais a importer pour 100millons de $ voiture en 2023 des etats unis ou est l embargo, juste dans la tete des bobos touristes francais

“le cubain americain qui a ouvert diplomarket un super marché et en prison avec sa femme ,”

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Il ne faut surtout pas s’enrichir plus que le parrain.
Sinon cela se passe mal…

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Le Cuba des « MPME », une île aux Doritos et aux Goya où les gens ont faim

Le secteur privé fait son chemin au milieu de la pire crise récente. Selon les données officielles, il existe plus de 11 000 petites entreprises qui fournissent à la population des produits dont l’État ne dispose pas. Mais tout le monde ne peut pas se le permettre.

Peut-on parler d’une arrivée du capitalisme dans le dernier bastion communiste de l’Occident ? “Il y a une réalité : Cuba change, le modèle n’est plus le même”, estime Torres. « Le secteur privé dispose d’une plus grande place dans l’économie qu’auparavant. Il existe également de nombreux autres espaces de marché. Il semble que Cuba se rapproche davantage du modèle russe que du modèle chinois, avec un secteur privé subsidiaire à l’État. La grande question est de savoir où va Cuba, vers quel modèle se dirige-t-elle ?

Cuba s’est lancée dans l’ouverture de MPME au milieu de ce qui est, à ce jour, probablement la plus grande crise économique de l’histoire de la Révolution . Le pays a terminé l’année 2023 avec une inflation de 30 % à la fin de l’année, une économie en contraction à 2 % et une dépréciation de la monnaie de plus de 50 % par rapport au dollar et à l’euro sur le marché informel. Ce sont aujourd’hui des entreprises privées qui s’occupent de ce que l’État cubain ne peut pas faire. Le pain pourrait être le plus grand de ces symboles, un produit que pendant des années le gouvernement a garanti et rationné à travers le livret d’approvisionnement. Aujourd’hui, les MPME importent de la farine que l’État ne peut pas acheter faute d’argent ou de confiance des vendeurs, et fabriquent du pain dans des fours dont l’État ne dispose pas.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Sujets suggérés

Services voyage