Los Llanos une grande ville… hou oui… une mégapole surgie sur le flanc sud-ouest de La Palma.
Mais personne ne va loger à Los Llanos en ce moment . Ni les passionnés ni les autres … L’Île fait 700 KILOMETRES CARRÉS.
On se loge ailleurs, on va randonner ailleurs, et au passage à un moment du séjour, en général de nuit, on vient jeter un oeil au volcan.
Comme à l’Etna, comme au Stromboli, comme au Costa Rica… sans pour autant en ramener un cancer du poumon pour quelques heures passées près d’un volcan.
Les villes archipolluées d’Europe en hiver, les émanations de pots d’échappements, des cheminées. les lieux enfumés … tout ceci au quotidien est bien plus mortifère que quelques heures passés à prudence distance d’un cône volcanique.
Aéroport : encore une fois celà fait 60 jours que de temps en temps l’aéroport ferme quelques heures puis l’activité reprend.
Les connaissances de la famille de vos amis aux Canaries doivent être en mesure je pense de vous explique mieux que quinconque que les vents qui balayent les Canaries et leurs trajectoires font que l’ont sait au jour le jour ce qui ouvre et ce qui ferme, ce qui réouvre et ce qui referme.
Le temps que vous lisiez dans la presse que tel jour l’aéroport ferme, les vents tournent, et il a déjà réouvert.
Prenez une carte de île, regardez la chaîne montagneuse qui sépare l’aéport de l’éruption, et sachant que les vents dominants arrivent du Nord-Est, 90% du temps les cendres n’affectent pas l’aéroport. Dans la vie il y a les “on dit”, et la réalité du terrain.
Les fermetures ponctuelles de quelques heures de l’aéroport sont une évidente mesure de précaution vis à vis des cendres lorsque les vents varient, mais pendant ce temps les ferries dépotent comme d’habitudes pour aller et venir à La Palma :
le trafic maritime lui, n’est pas affecté par quoi que ce soit, et les touristes je vous rassure, l’on vite compris : ils transitent majoritairement par Tenerife à bord de Fred Olsen ou de Naviera Armas.
Bref, pendant ce temps, les voyageurs découvrent la gentillesse des habitants, la belle nature de l’île, qu’ils soient là par hasard parce qu’un voyage était prévu de longue date ou désireux d’en savoir plus sur cet type d’éruption volcanique.
Bien cordialement,
France (Tenerife Autrement)