Bonjour,
l’ile est survendue et n’a rien de paradisiaque. Certes en allant à Munduk on trouve un peu plus de nature et moins de touristes. Mais les ballades d’une cascade à l’autre permettent aussi de constater l’état catastrophique des rivières, avec des ordures quasiment partout.
Avec la pluie, elles se retrouvent à la plage, et dans la mer. Ce n’est pas le dépotoir décrit par certains mais ça en prend bien le chemin car il n’y a aucune gestion des poubelles dans cette ile surpeuplée.
Bali, c’est l’ile bénie du dieu argent: le touriste est un pigeon qu’il faut plumer à toutes forces. On sait bien que le pays est pauvre et qu’il faut faire vivre la population. De là à payer partout, pour tout et même plus, c’est pesant pour finir par être insupportable. Meme les guides obligatoires dans les temples (donc compris dans le prix du billet d’entrée) s’y mettent: vous croyez faire un geste en lui donnant un pourboire? il vous réclame directement de lui donner 10€, au motif que 10€ c’est rien quand on vient d’Europe! Je n’ai jamais vécu ça dans des pays largement plus pauvres.
A l’aeroport, ils sont désagréables et le prix la bouteille d’eau est une escroquerie absolue. Je ne parle pas des controles sécurité qui, le jour de notre départ, confisquaient les perches à selfies pour les déposer dans un carton, de coté…
Ma déception perso: je m’étais dit qu’à Sanur, sorte de capitale du cerf volant, en 4 jours j’arriverai à en trouver un beau. Que nenni, tous faits en chine, vendus à des prix touristiques. Alors je l’ai commandé par internet, livré chez moi, à prix normal.
Le seul point positif de ma quete, c’est le livre “ma vie balinaise” dont j’ai parlé plus haut dans cette contribution. Je le recommande, il est formidable.
Ubud, ses touristes de partout, des chinois, des australiens, des expatriés europeens en goguette déambulant dans les échoppes bobos (hawaianas, kiwi St Tropez, lacoste, bilabong etc…) cote à cote en rangs serrés encadrés par des restos californiens. Oui, les musées sont interessants, mais c’est pas si formidable que ça. Ubud n’a rien de la capitale culturelle espérée.
C’est moins pire qu’à Tanah Lot, sa concentration inimaginable de chinois téléguidés avec leurs perches à selfies, et ses centaines d’échoppes à touristes: Montmartre à coté, c’est de la rigolade! on a regretté d’avoir fait la route et payé l’entrée.
Globalement, si l’hotellerie est vraiment super à prix tres raisonnable, j’ai trouvé que tout mis bout à bout, le séjour revient cher. Même la nourriture est pas donnée bien que, selon moi, de peu d’interet, comparativement à la thailande, le vietnam ou le cambodge où on mange très bon, partout.
En positif,
- les paysages de rizières,
- les singes au bord de la route, pas agressifs, ils prennent tres délicatement on peut leur donner à manger à main, même les enfants. (apres bedugul en direction de Munduk, Monkey street, point GPS 08°14’16.86"S, 115°08’28.25"E). Un balinais a installé une petite échoppe avec des fruits et du maîs qu’il vend pour leur donner, c’est largement plus sympa que la monkey forest d’Ubud. Et ca fait vivre une famille balinaise.
- la gentillesse de la population
- les temples, même si c’est un peu toujours la même chose
- le poisson qu’on peut manger cuit au feu de bois sur la plage de Jimbaran
C’est un résumé, forcément réducteur. Mais cette ile ne vaut pas sa réputation et les 18 heures de vol pour l’atteindre.