Bonjour à toutes et tous
Je suis un parisien de 40 ans et je rejoins le forum pour 2 questions.
Peut être pourrez vous partager votre expérience.
Je vis actuellement un deuil très douloureux. Je n’ai jamais été un grand voyageur. Et aujourd’hui j’ai le sentiment d’être une particule posée sur terre qui peut s’envoler n’importe où. Sans attache. Je me demandais si parmi vous, certains se servent du voyage pour se consoler d’une perte. Si vous vous êtes découvert une âme de voyageur justement en perdant un proche. Et ce qui peut consoler dans ce type d’expérience : la rencontre des autres notamment dans des pays avec des valeurs moins matérialistes. Le changement d’habitude. La force de la nature et des paysages… Attention je ne parle pas du voyage comme une fuite en avant. Le deuil est un voyage intérieur. Je parle juste du dépaysement comme soulagement ou moyen d’aller vers les autres et donc dépasser la perte.
Mon deuxième point est une éventuelle recherche d’un ou une compagnon/compagne de voyage également endeuillé. Il y a des sentiments, des états d’âme qui ne peuvent être compris que par des personnes qui ont connu ce type d’épreuves. Ça ne leur pas dire être triste à longueur de journée. Mais ça veut dire avoir des fragilités par moment, se concentrer sur des choses simples et rassurantes, pouvoir se recentrer sur ses besoins sans avoir l’impression de gêner ou mettre à distance.
Mon projet serait de poser mes bagages durant 1 mois dans un pays hispanophone. Vivre dans deux villes différentes durant 15 jours. Au printemps (mai juin) et renouveler l’expérience chaque année. Pour avoir un projet qui rallume un peu l’envie du monde. Je suis très attiré par le Mexique, la Colombie et l’Argentine.
Je peux aussi envisager un voyage plus court deux 1 à 2 semaines mais dans ce cas en Europe.
Les centres d’intérêt sont assez simples : spiritualité, lecture, nature, animaux. J’aime le calme, courir, nager. Je cuisine et je suis très ordonné.
Le projet de s’installer 15j ou 1 mois à un endroit donné nécessite une grande compréhension et une compatibilité d’humeur. Le reste c’est de la logistique. Le but n’est pas de tout faire ensemble mais de sécuriser un voyage qui peut intimider.
Je n’ai pas de préférence pour le ou la partenaire. Simplement je suis gay donc je peux m’adapter aussi bien à un garçon qu’à une fille en toute amitié et sans aucune projection. Le principe étant que chacun ait sa chambre et que chacun soit à l’aise dans ce partage d’une expérience unique.
Préférence pour une personne qui vit à Paris ou en région parisienne. Et qui parle espagnol ou anglais ou les 2 !
Bien à vous.