Carte d'identité Costa Rica
- Superficie : 51 100 km².
- Population : 5 millions d’habitants.
- Capitale : San José.
- Monnaie : colón costaricien.
- Langues : l’espagnol est la langue officielle. On parle aussi l’anglais, surtout sur la côte Pacifique.
- Religions : catholiques (72 %), évangélistes (12 %), athées (11 %), protestants (3 %), autres (2 %).
- Régime politique : république démocratique, dotée d’un régime présidentiel.
- Chef de l’État : Rodrigo Chaves (conservateur) élu en avril 2022.
- Abolition de l’armée : 1948.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : Reservas de la Cordillera de Talamanca – La Amistad / Parque Nacional de la Amistad ; Parque Nacional de la Isla del Coco (1997) ; Zona de Conservación de Guanacaste (1999) ; Asentamientos Cacicales Precolombinos con Esferas de Piedra de Diquís (2014).
Économie
C’est le café qui a placé le Costa Rica sur la carte du monde. Dès la 1re moitié du XIXe s, les exportations transforment la société coloniale, favorisant une immigration européenne de plus en plus importante (surtout après 1850) et l’émergence d’une nouvelle classe dominante de planteurs et commerçants. L’argent coule à flots jusqu’au début du XXe s, permettant notamment de lancer la construction du chemin de fer reliant San José à Puerto Limón sur la côte Caraïbe, et l’électrification de la capitale.
L’économie aujourd’hui
L’agriculture a vu son importance drastiquement réduite au fil du temps : elle représente à peine aujourd’hui 5 % du PIB du pays (pour 14 % de sa main-d’œuvre employée). Le Costa Rica est, de ce point de vue, le 2e pays d’Amérique centrale le moins dépendant de son secteur primaire, après le Panamá.
L’industrie, elle, emploie 22 % des Ticos pour près de 21 % du PIB, notamment dans les domaines à haute valeur ajoutée (matériel médical, textile...).
Les services restent, de loin, les plus importants : ils représentent 73% du PIB et 64 % des emplois. Le tourisme, naturellement, joue un rôle crucial : avec près de 3 millions de visiteurs à l’année, il représente à lui seul 5,5 % du PIB. Le secteur, qui attire d’importants investissements étrangers, serait responsable d’une réduction de la pauvreté d’environ 3 %.
Alors, tout va bien ?
Oui et non. Si les investisseurs (principalement américains) continuent de financer la plupart des secteurs de l’économie et semblent rassurés par la stabilité politique, le bon niveau d’éducation (98 % de taux d’alphabétisation) et l’intégration du Costa Rica dans la zone de libre-échange CAFTA, certains freins demeurent. Les investisseurs regrettent ainsi une bureaucratie assez lourde, lente et complexe, un coût de l’énergie élevé et des infrastructures pas encore toujours au niveau. Certaines multinationales, refroidies par les choix du gouvernement de dire non au pétrole et aux mines à ciel ouvert, se font plus réticentes.
Reste donc à trouver un équilibre entre écologie et business, entre long terme et court terme... Pas facile, même si des pistes se dessinent – notamment l’idée de faire du Costa Rica un exportateur régional d’énergie grâce au développement encore renforcé de l’hydroélectricité et de la géothermie (qui assurent déjà au pays une autonomie complète).
Comme la plupart des pays du monde, le Costa Rica a été frappé de plein fouet par la crise économique liée à l’épidémie de Covid-19. Durant cette période, le président en exercice, Carlos Alvarado, a pris des mesures draconiennes pour réduire le déficit public du pays, atteignant le chiffre record de 8,3 % du PIB en 2020. Coupes budgétaires, augmentation des taxes, gel des augmentations de salaires dans le secteur public, le président s’est attiré les foudres d’une population déjà fragilisée par la crise sanitaire. Une politique néanmoins couronnée de succès puisque, dès le printemps 2021, la croissance est repartie à la hausse, bien épaulée par une aide de 1,77 milliard de dollars octroyés par le FMI et, surtout, le retour des touristes dans le pays.
En 2022, le Costa Rica est touché, comme beaucoup, par l’inflation liée, en partie, à la crise de l’énergie et des matières premières provoquée par la guerre en Ukraine. La croissance repart en sens inverse même si la dette publique reste stable. Élu en avril 2022 sur la promesse de réduire le coût de la vie, le président Rodrigo Chaves Robles accède au pouvoir dans une période difficile pour l’économie du pays.
Grâce à la reprise du tourisme et des échanges commerciaux, le Costa Rica a enregistré le taux de croissance le plus élevé des pays de l’OCDE en 2023 (environ 5 %), et l’inflation est en recul. En revanche, les inégalités économiques et sociales continuent de se creuser en raison de la réduction des investissements publics ces dernières années.
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