Vie pratique sur place Costa Rica

Il est de 8h de moins en été (notre été européen) et de 7h de moins en hiver. Quand il est 20h en France, il est 12h ou 13h au Costa Rica, selon la saison.

Le rythme de vie pourra aussi vous paraître décalé. On se lève très tôt (avec le soleil), les parcs nationaux ferment vers 16h, et l’on se couche plus tôt que sous nos latitudes européennes. Dans certains villages, il n’y a plus âme qui vive passé 21h.

Au Costa Rica, l’électricité est en 120 volts. Les prises de courant sont différentes de celles de l’Europe. Nul besoin d’un transformateur mais il vous faudra un adaptateur de type A avec 2 fiches plates parallèles. On en trouve sur place mais mieux vaut en acheter un avant le départ.

Bon à savoir : les appareils d’Europe s’adaptent au 120 volts automatiquement. Il n’y a aucun risque. La seule différence est que les batteries (portables, ordinateurs) se rechargent plus lentement.

Si on parle beaucoup l’anglais sur la côte Pacifique et dans les villes les plus touristiques, ce n’est pas le cas côté Caraïbe et dans les régions plus reculées. On vous encourage vivement à apprendre quelques mots basiques d'espagnol pour vous débrouiller sur place, demander votre chemin, commander au resto et... surtout prouver que vous y mettez du vôtre pour vous adapter à la culture du pays. Les locaux apprécieront !

D’une gentillesse rare, les Ticos seront toujours prêts à vous traduire un menu (le langage des signes aide aussi !) ou à vous indiquer votre route, encore faut-il savoir le leur demander.

Chaque ville ou village (presque) possède sa petite poste, dont le service est globalement fiable. Les postes sont ouvertes généralement du lundi au vendredi de 8h30 à 17h.

Le pays possède une très bonne couverture réseau et l’on se retrouve rarement coupé du monde (même si parfois on aimerait bien !).

Les principaux opérateurs téléphoniques du pays sont Kölbi et Movistar. Le pays est très bien couvert, sauf dans les zones les plus reculées comme Tortuguero, où les ondes peuvent être capricieuses.

- De la France vers le Costa Rica : 00 + 506 + numéro à 8 chiffres du correspondant.
- Du Costa Rica vers la Fance : 00 + 33 + numéro du correspondant à 9 chiffres, c’est-à-dire sans le 0 initial.

Renseignez-vous auprès de votre opérateur sur les conditions d’utilisation de votre portable à l’étranger ainsi que sur les tarifs.

- Le « roaming » ou itinérance : c’est un système d’accords internationaux entre opérateurs. Concrètement, cela signifie que lorsque vous arrivez dans un pays, au bout de quelques minutes, le nouveau réseau s’affiche automatiquement sur l’écran de votre téléphone. Vous recevez rapidement un SMS de votre opérateur indiquant les tarifs pour les messages et appels, reçus et émis, et la consommation internet.
- Tarifs : ils sont propres à chaque opérateur et varient en fonction des pays (le globe est découpé en plusieurs zones tarifaires). N’oubliez pas qu’à l’international vous êtes facturé aussi bien pour les appels sortants que pour les appels entrants ; idem pour les textos. Donc quand quelqu’un vous appelle à l’étranger, vous payez aussi. Soyez bref !

- Forfaits étranger inclus : certains opérateurs proposent des forfaits où 35 jours de roaming par an sont offerts dans le monde entier. On peut donc cumuler plusieurs voyages à l’étranger sans se soucier de la facture au retour. Attention, si SMS, MMS et appels sont souvent illimités, la connexion internet est, elle, limitée. D’autres opérateurs offrent carrément le roaming toute l’année vers certaines destinations. Renseignez-vous auprès de votre opérateur.

- Acheter une carte SIM/puce sur place : une option très avantageuse pour le Costa Rica. Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale prépayée (appelée ici « chip ») chez l’un des opérateurs locaux (Claro, Liberty ou Movistar), représentés dans les boutiques de téléphonie mobile des principales villes du pays, dans quelques petites échoppes de revendeurs (repérables aux panneaux des opérateurs affichés sur leur devanture), ainsi qu’à l’aéroport pour Kölbi (qui a un comptoir dans le hall des arrivées).
Demander alors una linea prepago qui vous coûtera environ 6-10 $. On vous fournit une carte SIM avec un numéro de téléphone local attribué et un petit crédit de communication.
Attention, on ne peut plus vous joindre sur votre numéro habituel mais uniquement sur ce nouveau numéro costaricien.
Avant de payer, essayez, si possible, la carte SIM du vendeur dans votre téléphone – préalablement débloqué – afin de vérifier si celui-ci est compatible.

Ensuite, on recharge son crédit de communication en achetant des cartes prépayées. On les trouve dans les boutiques des opérateurs, dans les épiceries et petits commerces, mais aussi dans la rue à San José (les vendeurs sont partout et alpaguent les passants en donnant de la voix !).

• Plus d'infos sur le téléphone portable en voyage.

Quasiment tous les hôtels, restos, bars et même les petits sodas disposent d’un réseau wifi, toujours gratuit. Mais souvent, la connexion se limite à un périmètre autour de la réception. Pour ceux qui voyageraient vraiment à la roots sans téléphone, sachez qu’on trouve de plus en plus difficilement des cybercafés. Certains proposent encore des services d’appels à l’international. On peut également y imprimer ou scanner des papiers importants.

- Une fois connecté au wifi, vous avez accès à tous les services de la téléphonie par Internet. WhatsApp, Messenger (la messagerie de Facebook), Viber, Skype permettent d’appeler, d’envoyer des messages, des photos et des vidéos aux quatre coins de la planète, sans frais. Il suffit de télécharger (gratuitement) l’une de ces applis sur son smartphone. Elle détecte automatiquement dans votre liste de contacts ceux qui utilisent la même appli.