Sports et loisirs Costa Rica

Les 30 parcs nationaux égrènent des centaines de kilomètres de sentiers où vous pourrez user vos baskets ! Et encore, on ne compte pas les quelque 125 réserves du pays. Au total, 25 % du territoire sont occupés par des parcs ou des réserves !

Avant de vous attaquer à ces chemins de randonnée, investissez dans une bonne paire de chaussures et un chapeau pour vous protéger du soleil. Et pourquoi ne pas glisser une paire de jumelles dans son sac pour observer les oiseaux ?

Certains parcs nationaux, comme le célèbre Manuel Antonio, combinent sentiers de rando et plages splendides. Une bonne option pour se rafraîchir entre 2 étapes.

Avec 116 volcans répartis sur tout le pays, vous devriez bien trouver un mont auquel vous attaquer. La plus célèbre ascension est celle du Cerro Chirripó, le plus haut sommet du Costa Rica. Il culmine à 3 820 m d’altitude et le trek dure 2 jours. Citons aussi les randonnées sur les volcans Arenal et Poás, au défi sportif moins intensif mais aux panoramas tout aussi splendides. Les reliefs se concentrent dans les cordillères centrales du pays et on peut facilement rejoindre 2 spots de rando dans la même journée, pour les acharnés ! Alors, si vous êtes des aficionados de volcans et que vous souhaitez les découvrir, vous êtes au bon endroit. 

Tyroliennes, ponts suspendus, téléphériques dans la forêt, sauts de Tarzan, les fous d’adrénaline en auront des palpitations ! Pour pratiquer ces sports haut perchés, direction la région du Monteverde où pléthore d’agences proposent des sorties dans la canopée. Bien harnaché, on grimpe parfois à plusieurs dizaines de mètres pour se mêler aux feuillages d’arbres centenaires. Là-haut, on s’agrippe, on saute, on escalade, on enjambe et on retient son souffle ! Évidemment, ceux qui ont le vertige s’abstiendront, il n’est pas rare de voir des touristes rebrousser chemin en milieu de parcours.

Autre sport, autre spot. Accrochez-vous cette fois-ci à votre gilet de sauvetage ! Direction la Vallée Centrale pour dévaler le río Pacuare. Cette rivière offre les plus spectaculaires descentes du Costa Rica. Cascades, canyons, rapides de catégorie 3 et 4... bouclez bien votre casque ! Pour les familles voyageant avec de jeunes enfants, le río Pejibaye sera plus indiqué. On peut grimper à bord dès 6 ans et ça secoue moins dans tous les sens.

La religion locale ! Les amateurs de glisse débarquent des quatre coins du globe, la planche sous le bras, pour venir surfer les vagues des côtes costariciennes. Côté mer des Caraïbes ou océan Pacifique, le pays a de la houle à revendre et promet de belles sessions de surf. On trouve de très bons spots côté Pacifique, notamment sur la péninsule de Nicoya, la plus courue étant Tamarindo.

Pour éviter la foule, on préfère les plages autour de Sámara, Nosara, Mal País et Santa Teresa. Dans le Pacifique central, citons Playa Hermosa, au sud de Jacó et Dominical. Plus au sud encore, cap sur Playa Pavones, en face de la péninsule d’Osa. Et côté Caraïbe, ce sont les vagues de Salsa Brava, près de Puerto Viejo de Talamanca, qui rameutent les foules. Certains disent que ce sont les plus grosses vagues du pays.

Si les fonds marins du Costa Rica ne sont pas aussi riches et colorés que certaines autres destinations exotiques, on y rencontre quand même une belle faune sous-marine. Langoustes, étoiles de mer, raies, poissons -perroquets, concombres de mer, murènes et autres spécimens biscornus évoluent au large des côtes costariciennes.

Les spots et clubs de plongée se concentrent surtout au nord de Tamarindo, dans le Guanacaste et sur la côte Pacifique sud, au nord de la péninsule d’Osa. Si vous avez un budget serré, masque et tuba font aussi très bien l’affaire.

Bordé de plus de 1 200 km de côtes, le Costa Rica a du sable à revendre ! Et si vous ne vous sentez pas l’âme d’un surfeur pro, sachez qu’on trouve toujours un joli coin pour étendre sa serviette.

Côté Caraïbe, ceux qui s’imaginent de l’eau turquoise sous les cocotiers risquent d’être déçus. Les cocotiers sont bien là, mais la mer n’est pas cristalline. Les plages affichent plutôt un caractère sauvage et brut qui nous a charmés. Sable blanc, sable noir, chaque village (ou presque) profite d’une plage en plein centre et de quelques autres étalées le long de la côte. Il faut parfois marcher un peu pour découvrir les plus isolées et les plus tranquilles, comme celles du Parque Nacional de Cahuita. Une de nos préférées de ce côté du pays reste celle de Manzanillo, tout au sud, où les touristes se font plus rares.

Côté Pacifique, les surfeurs monopolisent déjà pas mal de spots. Les vagues et les courants sont puissants et certaines plages ne se prêtent absolument pas au barbotage. La plus belle concentration de plages se situe sur la péninsule de Nicoya où des kilomètres de côtes s’égrènent de criques discrètes en petites stations balnéaires. On trouve aussi quelques jolies pépites au sud de la péninsule d’Osa. Au final, le pays compte quelque 300 plages, vous devriez bien en trouver une qui vous plaît !

Difficile d’évoquer le sport sans mentionner celui que les Costariciens considèrent presque comme une religion... le football ! Quand il y a match, l’animation des rues disparaît, transformant les villages en villes fantômes. Eh oui, tout le monde est au comptoir (parfois tout le village !) en train de supporter l’équipe nationale.

Appelée La Selección, on la surnomme ici La Sele. On dit « apoyando La Sele » quand il s’agit de soutenir les joueurs du pays. Et les Costariciens sont de fervents supporters ! En 2014, le pays a vibré quand La Sele a atteint les quarts de finale de la Coupe du monde... avant de se faire éliminer par les Pays-Bas.
En 2018 et 2022, le pays est éliminé dès les matchs de poules.