Carte d'identité Uruguay
- Superficie : 176 220 km², soit la moitié de l’Allemagne.
- Capitale : Montevideo. La ville abrite la moitié de la population du pays !
- Population : environ 3,5 millions d'habitants. Selon les statistiques officielles, 88 % sont blancs, 8 % métis, 4 % noirs. La population du pays est très majoritairement composée de descendants d’immigrants européens (Italiens, Espagnols, Suisses…) arrivés dans les années 1850-1930.
- Espérance de vie : 78 ans.
- Religion : majoritairement chrétien (et surtout catholique), l’Uruguay compte aussi de nombreux athées et agnostiques et une petite communauté juive.
- Taux d’alphabétisation : 98,9 %.
- Régime : république constitutionnelle. Le pays, de son nom complet République Orientale de l’Uruguay, s’est formé au début du XIXe siècle, d’abord par révolte contre l’Espagne coloniale, puis contre le Brésil, qui l’occupa de 1816 à 1828. Le vote est obligatoire et le président élu pour un mandat unique.
- Chef de l’État : Luis Alberto Lacalle Pou a succédé à Tabaré Vázquez le 1er mars 2020.
En Uruguay, le chef de l’État est aussi chef du gouvernement. Il est secondé par un vice-président, en l’occurrence Beatriz Argimón.
- Institutions et politique : les 2 chambres uruguayennes sont dominées par le Frente Amplio (« Front large »), une coalition de gauche regroupant socialistes, démocrates-chrétiens, communistes et héritiers des mouvements révolutionnaires opposés à la dictature (achevée en 1985). Ses principaux opposants sont les Blancos du Parti National (centristes à ultra-conservateurs) et les Colorados (libéraux). Ces deux derniers dominèrent pendant 150 ans la politique du pays dans une rivalité constante, qui déboucha même sur une guerre civile (1838-51).
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le quartier historique de la ville de Colonia del Sacramento ; le paysage industriel de Fray Bentos ; l'œuvre de l’ingénieur Eladio Dieste : Église d’Atlántida.
Économie
Avec un PIB par habitant aux alentours de 16 190 $, l’Uruguay est l’un des pays les plus aisés d’Amérique Latine, juste derrière le Chili et l’Argentine. Sa relative bonne santé économique repose sur un marché ouvert, une industrie assez dynamique et un important secteur agricole tourné vers l’export (soja, viande, etc.). Cela le rend toutefois tributaire de l’évolution de la situation économique globale.
Ainsi, le taux de croissance faramineux des années 2004-2008 (plus de 8% en moyenne !) a décéléré parallèlement aux économies brésilienne et argentine, pour s’établir à 2 % en 2018.
Si l’inflation est assez élevée (autour de 7 en 2019), le chômage, lui, reste assez faible (8,7 %), notamment grâce aux investissements publics accrus de l’État - réalisés au détriment de l’équilibre des finances publiques (déficit de 4,6 % du PIB). Les Uruguayens peuvent parallèlement compter sur une sécurité sociale performante.
Les répercussions de la crise sanitaire sur l’économie ont été significatives, mais moins importantes que dans les autres pays latinoaméricains.
Droits de l’homme
Depuis le retour à la démocratie, l’Uruguay tente de s’émanciper de l’influence des anciens chefs du régime militaro-civil (1973-85). Si certaines lourdeurs persistent, cette dernière décennie a vu des avancées sociales majeures.
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