Activités, sports et loisirs Uruguay
Les Uruguayens aiment le sport. Davantage à la télé qu’en pratique, certes, mais rien ne saurait arrêter leur enthousiasme pour les grandes saillies des clubs montevideanos de Peñarol et du Nacional.
Les victoires de l’équipe uruguayenne de football à la coupe du monde sont lointaines (1930 et 1950), mais la passion n’est pas retombée pour autant, entretenue par un record de victoires à la Copa América (15, la dernière en 2011). On pourrait même parler d’obsession, parfois débordante lorsque Peñarol et Nacional s’affrontent directement…
Le basket est de plus en plus populaire mais, si l’on s’en réfère au tableau des résultats olympiques, le point fort de l’Uruguay semble s’être longtemps situé dans une discipline que l’on n’attend guère : l’aviron (4 médailles sur les 10 jamais obtenues par le pays). La dernière en date a été ramenée en 2000 de Sydney par un cycliste sur piste.
L’équitation, le polo et le pato
S’il est une activité que les Uruguayens pratiquent volontiers, c’est bien celle-là. Longues balades dans le campo ou sur les plages sauvages de la côte orientale, cavalcades aux côtés des gauchos dans les estancias, compétitions de saut d’obstacle… tout existe en la matière. L’Uruguay compte même de très bons joueurs de polo, comme David Stirling Jr, alias Pelón, classé dans le Top 10 du World Polo Tour.
Dans la pampa, les gauchos eux, jouent plutôt au pato, adapté en France sous le nom de horse-ball. Cet hybride de polo et de basket (ou de pelota précolombienne) voit s’affronter deux équipes de cavaliers pour la possession d’un ballon muni de poignées en cuir - qu’elles doivent faire passer par un large panier vertical fixé à 2,4 m du sol. Pourquoi ce nom, signifiant canard ? Parce qu’à l’origine, les gauchos se disputaient un authentique canard enfermé dans une sorte de sac ! La violence du jeu était parfois telle que certains prêtres refusaient d’inhumer les joueurs de pato dans les cimetières catholiques…
Les rodéos
Autre tradition, les rodéos (jineteadas) organisés lors des fiestas criollas, décrétés « sport national » en 2006. Vous pourrez notamment assister à celui de la Fiesta de la Patria Gaucha, à Tacuarembó, dans la première quinzaine de mars, et au grand rodéo de la Semana Criolla del Prado, à Montevideo, à Pâques. Organisé depuis 1925, ce dernier, le plus important d’Amérique du Sud, rassemble quelque 150 000 à 200 000 compétiteurs ! Pour une place, comptez juste entre 110 et 220 $u.
Les sports nautiques
La zone balnéaire uruguayenne se prête naturellement à tous les sports nautiques habituels. Cela étant, les locaux semblent préférer tout ce qui a un moteur, façon jet ski, ski nautique, banana boat ou power boat…
Dans certaines zones naturelles, il est possible de faire des balades en kayak.
En ce qui concerne la plongée, peu intéressante dans tout l’ouest du pays (eaux troubles), elle est extra à l’Isla de Lobos (Punta del Este), où l’on part à la rencontre d’une colonie de… 200 000 otaries ! Les animaux curieux s’approchent volontiers des plongeurs mais attention, sachez que, ici aussi, la visibilité est très faible (pas très rassurant pour les novices, même si aucune attaque de requin ne semble jamais avoir été répertoriée dans le coin). Les amateurs confirmés s’intéresseront, eux, aux épaves de la côte orientale de Rocha - où l’on peut, d’août à novembre, avoir la chance d’apercevoir des baleines en migration.
Tennis et golf
En arrière-plan, terrains de tennis et golfs attendent les adeptes.
Les derniers reportages sur le meilleur en Uruguay
recette des churros au chocolat
Infos pratiques Uruguay
Bons plans voyage
Vous préparez un voyage en Uruguay ?
Recevez gratuitement nos newsletters personnalisées pour préparer au mieux votre séjour
(3 e-mails avant le départ, 2 à votre retour)