Santé et sécurité Uruguay

Pays tempéré, l’Uruguay connaît dans l’ensemble de bonnes conditions sanitaires. Assurez-vous juste d’être à jour de vos vaccinations essentielles : DTCP, hépatites A et B, ROR chez l'enfant, éventuellement typhoïde pour un séjour un peu long dans une estancia isolée.

Par ailleurs, prémunissez-vous autant que possible des piqûres de moustiques - qui peuvent, dans de rares cas, transmettre la dengue, principalement dans la région du río Uruguay, à la frontière argentine. Les risques ont augmenté en 2015 et plusieurs cas ont été détectés jusquà Montevideo. Il n’y a par contre pas de paludisme.

L’eau est théoriquement potable dans tout le pays, mais n’a pas toujours très bon goût ; préférez donc l’eau en bouteille. Évitez de vous baigner dans les lacs et rivières en raison des risques d’infections parasitaires.

Le système de santé est bon, mais vous ne trouverez pas toujours quelqu’un qui parle l’anglais - et encore moins le français. À Montevideo, l’Hospital Britanico a la faveur de la plupart des expatriés. Non seulement les soins y sont de bonne qualité, mais on y trouve des médecins anglophones qui se déplacent à domicile. Attention, les tarifs sont très élevés : soyez (très) bien assuré(e).

Faites le 911, votre appel sera dirigé vers le bon service.
Sinon :

• 104 pour les pompiers
• 105 pour une ambulance
• 109 pour la police routière

L’Uruguay est l’un des pays les plus sûrs d’Amérique Latine. Cela ne signifie pas que la délinquance y est absente, juste qu’elle est moins présente et moins violente que chez les voisins. Les Uruguayens, eux, vous diront, que rien n’est plus comme avant…

Les vols surviennent surtout dans les lieux publics des zones touristiques, à la descente des bateaux, près des distributeurs automatiques et des bureaux de change. À Montevideo, méfiez-vous des motos ayant deux passagers (vols à la tire) et évitez de rester le soir à la plage de Punta Carretas.

Si jamais vous deviez être agressé(e), surtout, ne résistez pas. Sinon, notons, une tendance à ouvrir les voitures en stationnement et les portières non fermées de celles qui sont arrêtées aux feux pour dérober ce qui peut l’être. Dans l’intérieur des terres, rien de tout cela.