Où dormir, hôtels et hébergements Guyana
Camping et benab (carbets)
On ne trouve pas de camping à proprement parler au Guyana. Cela étant, certains petits hôtels et guesthouses en dehors de Georgetown laissent planter la tente dans leur jardin, et les overlanders (ceux qui voyagent en voiture) trouvent sans trop de peine des endroits où s’installer pour la nuit ; il suffit généralement de demander gentiment.
Vu l’humidité des sols et la masse d’insectes, les petits budgets ont plutôt tendance, ici, à dormir en hamac sous les benab (abris en bois sans mur, sous paillotte) ; l’option est aussi proposée par certains lodges (forcément plus cher qu’ailleurs), même si certains réservent leurs hamacs aux chauffeurs des groupes. Mieux vaut, bien sûr, avoir ses propres hamac et moustiquaire – on peut en acheter au marché.
Au bas de l’échelle, les guesthouses et petits hôtels familiaux disposent de chambres variant entre tout juste acceptables et très correctes, le plus souvent avec la TV, parfois aussi un frigo. Bref, les prix sont globalement trop chers pour la qualité (médiocre). L’air conditionné est généralement disponible, mais se paye souvent en supplément – et les modèles anciens peuvent être carrément (très) bruyants. Côté sanitaires, c’est avec ou sans douche privée et… avec ou sans eau chaude !
Certains des petits hôtels disposent de lieux pour accrocher son hamac : une bonne option pour ceux qui voyagent en routards.
Cela étant, si vous avez un peu plus de budget, on vous conseillerait les cabañas (bungalows) lorsqu’il y en a. On en trouve plutôt dans les petites villes et l’intérieur des terres. En allant visiter la réserve d’Iwokrama, vous pourriez par exemple résider à Michelle’s Island (tél. : 639-5716), avec ses 3 cabañas tout à fait correctes bâties sur un îlot de la rivière, face au bac traversant la rivière Essequibo. Ici comme à d’autres endroits basiques, l’électricité est en supplément. La patronne propose des excursions à très bon prix comparé à celles des lodges de la région.
Signalons aussi l’existence des government guesthouses, pas chères mais en général vraiment très simples. Celle du parc national des Kaieteur Falls, parmi les plus intéressantes, dispose de 2 chambres et d’un lieu pour les hamacs, de l’électricité solaire et de quoi cuisiner. Seul hic : il faut réserver auprès du service des parcs à Georgetown (National Parks Commission – tél. : 226-7974), ce qui n’est ni pratique ni rapide… ou passer par un tour-opérateur pour se simplifier la vie.
À Georgetown, parmi les meilleures adresses, signalons l’excellent Rainforest B&B, tenu par l’accueillante Syeada (malheureusement assez cher, comme tout ici), Julian’s Guest House, plus abordable et bien central, voir Rima Guesthouse (92 Middle St), propre, bien située et bon marché, mais sans AC et assez bruyante.
- Rainforest B & B
- Julian's Guest House
- Courriel de Roma Guesthouse : rima@networksgy.com
Indissociables de l’essor de l’écotourisme en Amazonie guyanienne, les lodges sont des petites structures accueillant rarement plus de 10 ou 20 personnes, que la plupart des clients rejoignent en petit avion, pirogue ou 4x4. Il n’est pas rare, dans le contexte actuel de sous-développement touristique du pays, de s’y retrouver seul ! Il en existe de différentes sortes, des plus basiques et d’autres plus luxueux. Les prix sont élevés en raison de l’isolement et du fait que les repas sont généralement compris.
- Pour le détail des différents types de lodges, voir l’exploration de l’Amazonie et de la savane.