Santé et sécurité Guyana
Conditions sanitaires
Il est obligatoire d’être vacciné contre la fièvre jaune.
Selon les conditions de voyage, il peut également être recommandé d’être immunisé contre les hépatites A et B et la typhoïde, voire la rage.
Comme toute la région, le Guyana est la proie des moustiques vecteurs de la malaria, de la dengue, du chikungunya et du zika (belle collection !).
Si le risque de paludisme est relativement faible dans certaines régions (East Berbice-Corentyne, Georgetown, New Amsterdam), la maladie sévit dans le reste du pays. Un traitement antipaludique est donc recommandé pendant et après le voyage.
Pour ce qui est de la dengue, du chikungunya et du zika, aucun vaccin ni traitement ne permet de s’en protéger : tout juste peut-on soigner les symptômes (forte fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées…) en évitant de prendre de l’aspirine, contrindiquée. Seule solution : se protéger le mieux possible des moustiques. Portez des vêtements de couleur claire (qui les attirent moins), des pantalons et manches longues, utilisez une moustiquaire et des produits répulsifs lorsque cela s’avère nécessaire.
Le Guyana présente par ailleurs le plus fort taux de contamination par le sida de toute l’Amérique du Sud (seuls les Bahamas et Haïti font pire sur le continent).
Il est préférable de ne pas boire l’eau du robinet (souvent brunâtre) et de s’en tenir à l’eau en bouteille. Évitez les glaçons en dehors des meilleurs hôtels et restaurants.
En cas de problème de santé, on peut s’adresser au Public Hospital de Georgetown (tél. : 227-8204), où les soins sont gratuits, ou au Prashads Hospital, privé (226-7210). On trouve des centres de santé dans tout le pays pour les soins immédiats.
Urgences
- Police : 911
- Pompiers : 912
- Urgence médicale : 913
Sécurité
À Georgetown
On ne peut pas dire que le Guyana ait très bonne réputation en la matière, en particulier à Georgetown, où il est recommandé de ne pas se promener seul(e) à pied une fois la nuit tombée. Les gens du coin vous recommanderont sans doute de prendre un taxi, même pour faire quelques pâtés de maisons, et certains déconseillent carrément d’atterrir de nuit à l’aéroport pour éviter les braquages par les gangs à la sortie…
Vols et cambriolages
Les vols à la tire dans les lieux publics (marchés, gares routières et même jardin botanique…), les vols dans les véhicules en stationnement et les cambriolages ne sont pas rares non plus – y compris dans les guesthouses et petits hôtels de la capitale. Méfiez-vous en particulier lorsque vous retirez de l’argent dans un distributeur.
Vendeurs et revendeurs
Enfin, ne vous laissez pas embobiner par les revendeurs de drogue et autres touts (vendeurs insistants), qui peuvent se montrer à l’occasion très agressifs lorsqu’on refuse de leur acheter quelque chose. Le contraste avec la plupart des Guyaniens, d’un naturel accueillant, est flagrant !
Attroupements
Vu la nature électrique des rapports entre les différentes forces politiques, mieux vaut éviter tout attroupement.
En voiture
Si vous êtes en voiture, ne roulez pas de nuit et, en ville, roulez portes et fenêtres fermées. Si vous êtes en bateau, évitez l’embouchure de la rivière Corentyne, où sont signalés des actes de piraterie.
Corruption
La police guyanienne n’est pas exempte de reproches, loin s’en faut. Les étrangers, assez peu nombreux, sont une proie facile, notamment sur la piste de Lethem, où les contrôles se multiplient. Comment extorquer quelques billets ? En singularisant et intimidant la victime après lui avoir soutiré son passeport… Évitez autant que possible toutes les situations à la limite de la légalité, pour ne pas être racketté.