Activités, sports et loisirs Guyana
Le sport est un concept qui n’a pas encore vraiment gagné le Guyana… Ici, ça se résume surtout au cricket (plus d’infos sur le cricket) et au foot ! D’ailleurs, le pays n’a jamais gagné qu’une seule médaille (de bronze) aux JO (de Moscou en 1980), en boxe.
Explorer l’Amazonie et la savane de Rupununi
C’est avant tout pour découvrir la vaste forêt amazonienne, les tepuys du plateau des Guyanes et les chutes qui s’en écoulent que l’on vient au Guyana.
Comment faire ? Le plus simple – et le plus cher – est de s’offrir une excursion auprès de l’un des tour-opérateurs les mieux établis pour rejoindre l’un ou l’autre des lodges et rayonner à partir de là. Certains forfaits sont tout-compris ; d’autres incluent hébergement et repas, avec excursions en supplément (à des tarifs souvent élevés, voire très élevés).
Ces excursions peuvent être à la journée ou sur plusieurs jours (2-4 en général). Il peut s’agir de « simples » sorties en forêt dans les environs à la découverte de la flore et de la faune qui voudra bien se montrer, de marches plus corsées de campement en campement, sans grand confort (nuitées en hamac sous bâches ou carbets), de remontées des cours d’eau en pirogue, de journées de pêche ou d’observation des oiseaux (en quête notamment des superbes coqs de roche et aigles harpies). Ajoutons des sorties en VTT au Arrowpoint Nature Resort.
Certains lodges communautaires sont implantés au sein même de villages amérindiens. L’occasion de pouvoir échanger en anglais avec les habitants ! C’est notamment le cas à Rewa, un village makushi de 300 habitants, implanté au confluent des rivières Rupununi et Rewa, rejoint en pirogue (2-5h) depuis Annai. Idem au Surama Eco-Lodge, lui aussi tenu par des Makushi, et à celui, rustique et isolé, de Maipaima, dans les monts Kanuku (à 2h de piste de Lethem).
Pour découvrir la savane de Rupununi et ses zones humides, il y a le Karanambu Lodge, parmi les plus connus, grandi autour d’un ranch fondé en 1927 par un couple d’Anglais. Les chercheurs David Attenborough et Gerald Durell y ont résidé en leur temps ! Côté luxe, le Rock View Lodge (généralement rejoint en avion), au nord de Rupununi, est aussi tenu par un Anglais ; il possède même une piscine ! Pour une ambiance très terrienne, il y a aussi le Dadanawa Ranch, à 2-3h de piste de Lethem. Aussi desservi par petit avion, c’est le plus vaste du pays, grand comme deux fois le Luxembourg (!). Un must pour les amateurs d’équitation.
Pour découvrir la forêt d’Iwokrama sans trop vous ruiner, on vous conseille la Caiman House, dans le village de Yupukari, qui se dédouble entre centre de recherches (caïmans) et guest house. On y trouve des chambres, mais on peut aussi y dormir en hamacs. Dans le même secteur, l’Atta Rainforest Lodge a l’avantage de pouvoir être atteint à pied depuis la piste Linden-Lethem (800 m) et se trouve à 500 m de l’Iwokrama Canopy Walkway – une passerelle suspendue permettant d’explorer la canopée.
Mise en garde très importante : les tour-opérateurs et compagnies aériennes locales annulent les départs prévus lorsqu’il n’y a pas assez de participants pour couvrir leurs frais. C’est logique mais, la demande étant faible, il peut arriver, en saison basse (pluies) en particulier, que les excursions ou séjours annoncés soient annulés les uns après les autres, chez les différents TO, et qu’on se retrouve à Georgetown sans jamais réussir à voir les chutes de Kaieteur. Ça peut énerver !
Les lodges proposent tous des transferts (vers d’autres lodges par exemple) et des excursions mais, sachez-le, les prix sont élevés – et plus encore si vous êtes seul(e).
Passer un week-end au vert
Plus près de Georgetown, l’Arrowpoint Nature Resort est atteint en remontant en bateau la rivière Kamuni, un affluent de la Demerara. Voilà un lieu simple dans un bel écrin de nature, au contact de la mission amérindienne de Santa. Au programme : kayak, observation des caïmans, VTT, etc. Certains y viennent aussi en excursion pour la journée.
Le Baganara Island Resort s’implante, lui, sur l’île du même nom, l’une des 365 de la rivière Essequibo, à quelques kilomètres en amont de Bartica. Là, le choix d’activités est vaste : kayak, canoë, plage, mais aussi ski nautique, banana boat, etc. On est clairement plus dans le récréatif que dans l’immersion en pleine nature. À quelques brasses, il y a aussi Sloth Island et sa guesthouse pour les amoureux de nature…
Randonner
Les options se limitent pour l’essentiel aux treks en forêt et balades à la journée organisés par les tour-opérateurs et les lodges. Parmi les grands classiques : rejoindre les Kaieteur Falls depuis Mahdia et grimper jusqu’au sommet des chutes. Cette authentique aventure de 5 jours coûte dans les 800-850 US$.
Certains s’y essayent en solo, mais les prix des pirogues sont élevés et les risques de se perdre sont réels, particulièrement en saison des pluies, quand les sentiers disparaissent à demi.