Où dormir, hôtels et hébergements Bosnie-Herzégovine

Ne vous fiez pas trop à la classification. Certains établissements sont des dinosaures datant de l’époque titiste. Dans ces anciens hôtels, on trouve souvent différents types de chambres : refaites à fond, un peu refaites ou pas du tout refaites ! Les prix sont en conséquence, mais toujours trop chers pour les prestations.

Mieux vaut se tourner vers les petits hôtels modernes. On en trouve désormais sans peine dans les zones les plus fréquentées et les principales petites villes. Sinon, les motels poussés en nombre aux périphéries ces dernières années offrent une relativement bonne alternative. Reste que la qualité peut varier du tout au tout et la déco du spartiate au kitch le plus abouti.

À Sarajevo, les tarifs grimpent et les prestations tendent à rejoindre les normes internationales, souvent avec des touches de déco locales. Pour éviter le cœur de la ville, on peut s’installer en banlieue, dans l’un des jolis hôtels d’Ilidza, station austro-hongroise où flotte encore une atmosphère d’un autre temps. Les prix y sont nettement plus raisonnables (surtout en été).

Idéal pour faire connaissance avec des Bosniens : une chambre chez l’habitant. Repérez les panneaux sobe (souvent accompagnés du classique Zimmer). Pour un prix très raisonnable, vous aurez une bonne idée d’un intérieur local et profiterez de la tradition d’hospitalité locale. Mais ne faites pas la fine bouche si l’on vous sert un raki, à boire cul sec, pour vous souhaiter la bienvenue ! On trouve au choix des chambres disposant de leur propre salle de bains, ou avec sanitaires communs. C’est également le cas dans les pansion, des sortes de mini-hôtels familiaux, un cran au-dessus en termes de confort. Déco souvent spartiate, mais le nécessaire y est.

Il existe 4 AJ affiliées au réseau Hostelling International en Bosnie-Herzégovine, situées à Sarajevo et dans ses environs. Mais ce ne sont pas les seules AJ du pays !
Attention toutefois de bien choisir : pas mal d’entre elles se regroupent rue Ljubica, dans la vieille ville, à l’ouest de la place des Pigeons - très centrale mais aussi très passante (et bruyante). La plupart sont des structures d’assez petite taille (10-20 lits). Il est rare qu’un couvre-feu soit appliqué.
Beaucoup d’AJ proposent excursions et visites guidées. Certaines incluent le petit déj et/ou le transfert depuis l’aéroport ou la gare routière.
Il n'y a pas de limite d'âge pour séjourner en AJ, il faut simplement être adhérent.

Longtemps resté marginal, le camping reprend peu à peu de l’importance avec le retour des Auto Kamp, restaurés ou construits depuis la fin de la guerre. On en trouve désormais aux abords de plusieurs villes touristiques, comme Jajce (sur la route reliant le centre aux moulins), Medjugorje (Camp Zemo) et surtout le Camp Oaza, aux portes de Sarajevo.
Infrastructures correctes et cadre verdoyant agréable, avec de grands espaces gazonnés ombragés partagés par camping-cars, caravanes et tentes. On y trouve aussi des bungalows.
Les autres campings se trouvent souvent dans des zones un peu isolées, comme les campings proches de Konjic, entre Sarajevo et Mostar (au bord des lacs Jablanica et Boraçko). Signalons aussi, à l’ouest du pays, l'UnaKamp à Bosanska Krupa.

Le camping sauvage est non seulement interdit, mais aussi et surtout fortement déconseillé en raison des risques de mines.