Transports et déplacements Californie

Bon à savoir : un véhicule peut coûter jusqu’à 2 fois moins cher quand on a fait sa résa en France que lorsqu’on la fait sur place.

Quelques règles générales

- Difficile, voire impossible de louer une voiture si l'on a moins de 21 ans, voire 25 ans pour les grandes compagnies. Dans le meilleur des cas, les moins de 25 ans devront parfois prendre une assurance « Jeunes conducteurs » (underage surcharge) qui coûte au moins 25-30 $ par jour.
- Carte de paiement internationale obligatoire pour la caution.

- Permis national suffisant. Le permis international n'est pas exigé.
- Drop-off : on peut rendre le véhicule dans un endroit différent de celui où on l'a pris (one-way rental), mais il faudra alors payer un drop-off charge (frais d'abandon) plus ou moins important.
- Évitez, si possible (certaines agences l'imposent), l'option qui permet de rendre la voiture avec le réservoir vide. Ce plein d'essence est évidemment facturé, et plus cher que si vous le faisiez vous-même.

Les règles de conduite

- Feux tricolores : ils sont situés après le carrefour et non avant comme chez nous. Si vous stoppez au niveau du feu, vous serez donc en plein carrefour.

- Priorité à droite : elle ne s'impose que si 2 voitures arrivent en même temps à un croisement et que celui-ci n'a ni feux ni panneaux, ce qui est assez rare ; la voiture de droite a alors la priorité.

- Tourner à gauche, avec une voiture en face : un tournant à gauche, à un croisement, se fait au plus court, en passant l'un devant l'autre.

- Tourner à droite, à une intersection : à condition d'être sur la voie de droite, vous pouvez tourner à droite, même si le feu est rouge, après avoir observé un temps d'arrêt et vous être assuré que la voie est libre, d'abord au niveau des piétons (qui conservent la priorité) puis des véhicules. Attention ! C'est valable en Californie, mais pas nécessairement dans les États voisins.

- Ne quittez pas vos rétros des yeux, les Américains doublent indifféremment par la gauche comme par la droite, et ne se rabattent pas systématiquement. Le conducteur le plus lent de tout l’État peut très bien squatter la file de gauche indéfiniment, même si des panneaux l'invitent à se ranger à droite...

- Stops : s’il y a plusieurs stops, le premier qui s’est arrêté est le premier à repartir. Le 4-way stop, qui est un carrefour avec un stop pour chacune des 4 rues, est assez fréquent aux États-Unis mais totalement inédit chez nous. S’il y a une voiture à chaque stop, bien retenir l’ordre d’arrivée !

- Stationnement en ville, les parcmètres et parkings : faites toujours très attention à l’endroit où vous vous garez. Lisez bien les panneaux au coin de la rue. La présence de parcmètres et d’horodateurs ne veut pas forcément dire qu’on peut se garer tout le temps ; là encore, vérifiez bien. Si le bord du trottoir est peint en jaune ou en rouge, il indique des restrictions ou interdictions. Dans le doute, garez-vous ailleurs !
Si le parcmètre ou l’horodateur est hors service, vous devez alors vous garer devant une machine qui fonctionne !
Dans certaines grandes villes, comme Los Angeles, se garer sans frais est un exploit à signaler au Livre des Records ; il y a des parcmètres et des horodateurs partout, qu’il faut alimenter tous les jours, parfois même jusque tard dans la soirée !
Prévoyez aussi de la monnaie, sinon vous devrez payer par carte de paiement ou vous garer dans l’un des nombreux parkings à la journée qui pullulent dans les villes. Ces derniers affichent souvent un tarif compétitif au premier abord, mais le tarif est valable pour 15 ou 20 mn seulement ! Bref, à Los Angeles, attendez-vous à payer environ 10 à 15 $ la journée, voire plus dans certains quartiers huppés.
En revanche, à San Francisco, où le stationnement automobile est complexe, on trouve çà et là de petits parkings gardés entre les immeubles, qui sont bien moins chers que les parkings couverts ou ceux des hôtels.
Enfin, ne vous garez JAMAIS sur un arrêt d’autobus, ni devant une borne d’incendie (fire hydrant), ni bien sûr s’il y a un panneau « Tow away », qui signifie « Enlèvement ».

- Bus scolaires à l’arrêt : très important, lorsqu’un school bus (on ne peut pas les louper) s’arrête et qu’il met ses feux clignotants rouges, l’arrêt est obligatoire dans les deux sens, pour laisser traverser les enfants qui en descendent. Si on le suit (pas de bol), ne surtout pas le doubler.

- Respect dû aux piétons : vous verrez souvent le panneau ou l'inscription au sol « Xing ». Ça veut dire Cross (la croix) ing. Ici, le respect des passages protégés n'est pas un vain mot. Dès qu’un piéton s'avance pour s’engager sur la chaussée pour la traverser, tout le monde s’arrête (enfin, presque).

Les billets s’achètent dans les gares routières , par Internet et par téléphone. Ceux achetés bien à l’avance sont moins chers. Grosse différence de tarifs aussi entre les billets « economy » (non remboursables) et les « flexible » (modifiables sans frais et remboursables). On peut également opter pour un billet « economy extra », avec embarquement prioritaire (utile car pas de place numérotée sur les billets). Quoi qu’il en soit, mieux vaut se présenter un minimum de temps avant le départ, surtout si vous avez des bagages à mettre en soute.

En période de fêtes, les bus sont souvent pris d’assaut par tous ceux qui ne prennent pas l’avion.

Faites attention aux diverses formes de trajet : express, non-stop, local... Comparez simplement l’heure de départ et l’heure d’arrivée, vous saurez ainsi lequel est le plus rapide.

Les bus, rapides, offrent un certain confort : avec w-c à bord et l’AC, ce qui veut dire qu’il peut y faire très frais ; prévoyez un pull.

Les arrêts en route ne sont pas mentionnés sur les billets (seuls ceux avec changement de bus sont indiqués). Respectez impérativement le temps donné par le chauffeur pour la pause. Ce dernier repartira à l'heure annoncée, sans états d'âme pour ceux qui ne sont pas remontés dans le bus !