Transports et déplacements Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Le principal aéroport du pays est celui d’E. T. Joshua à Arnos Vale, près de la capitale, Kingstown. La piste n’étant pas très grande, il ne peut pas accueillir de gros avions, ce qui limite la desserte aérienne de l’île. Pour régler le problème, un nouvel aéroport international a ouvert ses portes à Argyle, sur la côte sud-est.

La compagnie SVG Air dessert efficacement les îles des Grenadines avec ses petits Cessna. Moustique, Canouan et Union bénéficient de 3 vols réguliers par jour (2 à 3 dans le sens retour) au départ de Kingstown, et 2 depuis la Barbade (Bequia est aussi desservie depuis cet aéroport). Il est en outre possible de voler entre Union et la Grenade. Certaines îles, comme Palm, ne sont desservies qu’en vol charter (très cher donc). 

Mustique Airways assure également deux vols réguliers quotidiens vers Saint-Vincent et les Grenadines (Bequia, Moustique, Canouan, Union) depuis la Barbade, mais aucun entre Saint-Vincent et l'archipel des Grenadines.

Ce nom dit tout, ou presque. Les dollar vans sont des minibus aux prix très bas ; c'est donc le moyen de transport le moins cher sur place. On paie 1 EC$ pour les petits trajets locaux, et jusqu’à 4 EC$ si le trajet est plus long. Les dollar vans desservent tous les villages au départ du Tokyo Fish Market de Kingstown, mais avec des fréquences assez réduites pour le nord-est (surtout au-delà de Georgetown).

Attendez-vous à une balade chahutée (bonjour les virages sur les chapeaux de roues !), à être compressés comme des sardines et assourdis par la radio branchée à fond. Pas de véritable arrêt : on fait signe au chauffeur, qui s’arrête dans un crissement de pneus digne des 24 heures du Mans. Pareil pour descendre.

Les Grenadines (à l'exception bien sûr des îles privées) disposent toutes de leurs dollar vans et autres pick-up offrant une forme de transport public. Les sites excentrés, comme les points de vue, ne sont desservis que par les taxis (chers).

Attention, très peu de bus et de minibus le dimanche et les jours fériés.

Pratique pour les pressés, la voiture donne une liberté de mouvement appréciable. On conduit à gauche.

Seules quelques compagnies internationales sont présentes à Saint-Vincent. À Bequia, on s’adresse à des loueurs locaux. La plupart exige des chauffeurs qu’ils soient âgés d’au moins 25 ans, mais parfois 21 ans suffisent. Il est rare que les assurances soient comprises dans les tarifs, renseignez-vous et vérifiez auprès de votre compagnie de carte de crédit si vous pouvez êtes couvert gratuitement. 

Pour conduire une voiture, il faut, en plus de posséder son permis de conduire national, acheter un permis de conduire local provisoire au prix de 65 EC$. Il s'agit d'une simple formalité proposée par tous les loueurs : il suffit de présenter son permis de conduire. Heureusement, le permis international est normalement accepté après avoir été visé par les autorités compétentes (police station ou Revenue Office à Bequia). Ce permis de conduire temporaire est valable 6 mois.

Globalement, le réseau routier est en mauvais état, peu étendu, tortueux, étroit et peine à pénétrer l’intérieur montagneux. Sur les côtes, on progresse au plus près de la mer, parfois perché sur les hauteurs. Les virages sont omniprésents, les pentes raides, les barrières de sécurité inconnues, le ruban de goudron rarement bien entretenu et la visibilité souvent nulle... Le 4x4 est conseillé, ainsi qu'une assurance tous risques.

Les chauffeurs locaux, habitués, ne se laissent pas impressionner et ont tendance à rouler vite. Mieux vaut éviter de conduire la nuit, d’autant que vous ne trouverez aucun panneau pour vous ramener sur le droit chemin !

Déconseillé. À Saint-Vincent, entre les côtes délirantes qui s’enchaînent, l’étroitesse des routes et les chauffeurs de minibus qui foncent dans le tas en vous frôlant, les chances de survie sont minces... Réservez la petite reine aux Grenadines si vous réussissez à dénicher une location.

Location de vélos possible à Bequia et Moustique. Quant aux scooters, on en trouve à Bequia et Union.

Épines dorsales du pays, les ferrys relient Saint-Vincent aux Grenadines et permettent de superbes escapades à petit prix, profitez-en ! On peut même très bien envisager un périple de Saint-Vincent jusqu’à Grenade via Bequia, Canouan, Mayreau, Union, Carriacou... Le pied intégral.

On gagne aisément Bequia depuis le Ferry Dock de Kingstown à bord du Bequia Express ou avec Admiralty Transport. Le premier assure normalement 5 traversées quotidiennes en semaine, 3 le samedi et 2 les dimanches et jours fériés. Le second a quasiment la même fréquence. La traversée dure 1h. Attention, des annulations de dernière minute ont parfois lieu.

Les bateaux sont de vieux ferries de réforme scandinaves, conçus pour naviguer dans les fjords, avec un faible tirant d’eau. Conclusion : ils roulent beaucoup et les traversées sont parfois ardues par forte houle. Regardez bien : lors de notre dernière traversée, on a vu des dauphins !

Ceux qui veulent gagner les îles du sud des Grenadines prendront le M/V Barracuda, aussi appelé le mailboat. Il dessert parfois Bequia (parfois pas), ainsi que Canouan, Mayreau et Union. Cependant, mi-2014, le bateau est hors service et on ne sait pas quand il naviguera à nouveau.
Le M/V Gem Star effectue le même trajet 2 fois par semaine pour le même prix.
Quant au M/V Canouan Bay, il relie Saint-Vincent à Union 2 fois par semaine via Canouan ; c’est le moins cher de tous.

Enfin, on peut rejoindre Carriacou (dépendance de Grenade) par le MV Jasper au départ d’Union 2 fois par semaine. Le départ se fait très tôt le matin. Retour de Carriacou vers midi. Les pêcheurs proposent souvent de faire la traversée pour le même prix.

Les water taxis sont partout présents sur Bequia et très pratiques, surtout si l’on est assez nombreux pour partager les frais (cher). Idéal pour rejoindre une plage déserte inaccessible par la route ou les chemins ! Compter environ 15 EC$ la course. Depuis Bequia, on peut faire l'aller-retour sur Moustique pour environ 50 US$ par personne.