Transports et déplacements Ibiza

Le catalan supplante peu à peu le castillan à Ibiza (la revanche de 1715 !), ce qui entraîne parfois quelques difficultés de compréhension pour les touristes. En effet, les panneaux indicateurs, les plaques de rue, de même que la plupart des plans locaux récents sont le plus souvent seulement en catalan.

Là où ça se corse, c’est que, lorsque vous demandez un renseignement oralement, le nom vous est donné en castillan, cette langue étant encore majoritairement utilisée pour communiquer avec les étrangers...

Enfin, histoire de compliquer encore un peu plus les choses, les noms de rues diffèrent parfois complètement d’une langue à l’autre : un exemple, la calle Mayor (ou rue principale) est parfois mentionnée « carrer d’Enmig ».

Cela dit, pas de panique, vos notions d’espagnol vous serviront encore.

Plusieurs compagnies, dont nous vous indiquons les coordonnées ci-dessous, se partagent les destinations sur toute l’île, leur tarification variant selon les distances. Vous trouverez les détails des itinéraires pour chaque compagnie ainsi que les horaires de chaque saison sur ibizabus.com.

- Le temps des caminos, de l’absence de feux tricolores et des vieilles guimbardes genre 4L, 2CV et Méhari est révolu. Ibiza possède un réseau routier carrément surdimensionné. Il y a même une autoroute de 15 km qui relie Eivissa à Sant Antoni ! Même si cela donne à l’île l’aspect d’un gigantesque centre commercial, en été, vu l’intensité du trafic et l’importance des bouchons, on ne s’en plaint pas ! Mais hors saison en revanche, ce n’est vraiment pas terrible, d’ailleurs les habitants graffitent toujours « No cemento, no autovías ».
Cela dit, il existe encore de nombreux chemins de terre vers les collines, les calas et les fincas, très agréables à parcourir à pied ou à vélo. En parallèle, le parc automobile s’est considérablement développé, et les loueurs de véhicules en tout genre se sont multipliés. Il s’ensuit de solides embouteillages à l’entrée d’Eivissa et de Sant Antoni durant les mois de juillet et août. Attention, circuler sur l’île, malgré les belles routes, peut s’avérer relativement dangereux à cause de certains fous du volant (tout spécialement en pleine nuit).

- Les parkings n’ont hélas pas suivi la vague et il est difficile de se garer en centre-ville. Même les parkings payants, pourtant hors de prix, sont souvent complets !
Afin de remédier à ce problème, la municipalité d’Eivissa ne cesse d’étendre les zones bleues (environ 1 €/h). Sant Antoni et Santa Eulària s’y sont mises aussi. De plus, la circulation à l’intérieur de la citadelle d’Eivissa est interdite aux non-résidents. Presque toutes les rues sont maintenant en sens unique dans les villes principales. Nous ne saurions donc trop vous conseiller d’emprunter les transports en commun, qui assurent une bonne desserte. Si vous voulez vous promener hors des sentiers battus, un scooter, compte tenu de la taille et du beau climat de l’île, est amplement suffisant.
Si vous optez malgré tout pour la voiture, choisissez dans la mesure du possible un loueur qui possède un garage en centre-ville, où vous pourrez laisser votre véhicule le soir.
Attention : la fourrière est très active, contraventions et enlèvements des voitures mal garées sont devenus un véritable business pour l’île, et la police fait preuve, en la matière, d’un zèle à toute épreuve ! On est informé par un autocollant triangulaire placé sur le sol (à l’emplacement initial de la voiture), qui indique le numéro de téléphone à composer pour récupérer son véhicule. Piètre consolation !

- Les pompes à essence sont assez rares en dehors des abords des villes principales, compte tenu des faibles distances. Pour la plupart, elles sont fermées le dimanche et ouvrent le matin assez tard, ce qui pose un problème si vous avez à rendre le véhicule loué le matin, tôt, à l’aéroport et avec le réservoir plein (pensez à le faire la veille au soir).

- Ayez toujours vos papiers d’identité sur vous, et si possible une police d’assurance traduite en espagnol, ça peut faciliter les choses.