Transports et déplacements Liban
Le bus
C’est le moyen de transport le plus populaire. Le service n'est guère régulier et les véhicules sont peu nombreux. Les bus sont peu onéreux.
Les bus publics du réseau urbain de Beyrouth sont souvent rouges et blancs, ou encore beiges. Il n’y a pas de plan des itinéraires de bus, les destinations ou le numéro de ligne sont indiquées sur une pancarte placée derrière la vitre de chaque bus.
Des liaisons interurbaines desservent les principales grandes villes du Liban au départ de Beyrouth (Byblos, Tripoli, Tyr, Saïda...) depuis la gare routière qui se trouve dans le port de Beyrouth (station Charles Helou).
Certains autocars plus confortables, comme l'Ahdab, permettent de faire l'aller-retour pour Tripoli en une journée. Du rond-point Cola à Beyrouth, vous pourrez vous rendre vers la banlieue ou vers Saïda (autocars Bosta), Chtaura, Masna (frontière) et Damas.
Il n'est pas aisé de prendre le bus depuis l'aéroport pour gagner Beyrouth : il faut sortir de l'aéroport en direction de Beyrouth, pour attraper un des bus rouge et blanc de la LCC, ligne 5 à l'arrêt Cocodi. Nous vous conseillons plutôt de prendre un taxi.
Le taxi
Les taxis sont repérables à leur plaque d'immatriculation rouge.
Taxi sans compteur
Dans l'ensemble, les chauffeurs comprennent le français ou à défaut l'anglais, mais il est prudent de posséder l'adresse où l'on désire se rendre, écrite en arabe.
Attention ! Pensez à négocier le montant de la course impérativement avant de monter, car ces taxis ne sont pas équipés de compteurs. Un taxi peut être loué à la course ou à la journée.
« Taxis-services » ou « services »
Les taxis populaires sont nombreux, et se partagent pour réduire les coûts. Ce sont les fameux taxis collectifs, les « taxis-services » ou « services », comme les appellent les Libanais. Ces véhicules de tourisme peuvent transporter jusqu’à 5 passagers.
Le prix de la course est le même pour chaque passager : compter autour de 2 000 pour une course rapide à 4 000 livres pour une course plus longue.
Les taxis-services circulent sur des itinéraires à la demande des passagers. Ils peuvent démarrer même si le véhicule n'est pas plein. Si c'est le cas, il est alors de coutume que le passager monte devant : cela indique ainsi aux éventuels autres passagers qu'il s'agit d'un taxi-service (collectif) et non d'un taxi « classique ».
En outre, il est possible de réserver un taxi-service à plusieurs au départ du rond-point de Cola ou au départ d'une banlieue de Beyrouth.
Si vous prévoyez une liaison entre 2 villes, compter plutôt autour de 5 000 livres pour 15 km.
Attention : des cas d'arnaques et d'agressions ont été signalés dans ces taxis collectifs. Dans la mesure du possible, on évitera plutôt ce mode de transport, surtout seul et de nuit.
VTC
Plusieurs plate-formes sont présentes dans les grandes villes Libanaises. Vérifiez bien votre localisation avant de commander.
La voiture
Louer une voiture
Cette solution offre une grande autonomie et elle est abordable compte tenu de la concurrence qui règne sur ce marché et du prix peu élevé du carburant. Il faut avoir au minimum 20 ans. Des agences de location de voitures sont maintenant implantées dans le hall d’arrivée de l'aéroport de Beyrouth. Les véhicules à boîte de vitesse automatique sont les plus fréquents.
Attention : en raison du mauvais état des infrastructures, la conduite au Liban peut s'avérer dangereuse.
Le permis de conduire international est obligatoire. Il s'obtient gratuitement à la préfecture ou la sous-préfecture.Il est valable 3 ans.
Conduire au Liban
Les véhicules diesel sont interdits d'accès au Liban.
Au Liban, la conduite est à droite. Toutefois, il faut conduire prudemment car les routes sont souvent en mauvais état. Une nette amélioration du réseau est en cours, mais l'éclairage de nuit laisse toujours à désirer. La conduite de nuit sur les petites routes est donc dangereuse.
En voiture, on traverse le pays du nord au sud en seulement 3h, mais les embouteillages sont chroniques, particulièrement en été sur les routes côtières.
En ville, le stationnement n'est pas trop difficile. Il est généralement gratuit, mais certaines rues sont équipées de parcmètres. Il existe aussi des parkings privés (forfait autour de 5 000 LBP à Beyrouth).
Les feux de circulation sont respectés lorsque le trafic est dense. La circulation est dirigée par la police (casquette et tenue gris sombre), la gendarmerie (treillis de camouflage gris clair, béret rouge vif), ou par des motards de la police (casque blanc, tenue grise, moto américaine).
Le port de la ceinture est obligatoire à l'avant comme à l'arrière. Attention, les contrevenants à cette règle encourent une amende allant de 25 000 à 100 000 LBP, et une peine de prison de 10 jours.
À savoir : on trouve sur les routes libanaises des barrages militaires. Ce sont des postes de garde colorés en rouge et blanc.
Lorsque le barrage est gardé, l'usage est de ralentir et de marquer l'arrêt, et, la nuit, d'allumer le plafonnier. Dans de rares cas (c'est le cas au Liban-Sud), le passeport est demandé, mais ne JAMAIS s'en séparer. La probité de l'armée et de la gendarmerie libanaise est à souligner.
Comment circuler au Liban ?
Le Liban est un pays peu étendu ; il suffit d’environ 3h pour le traverser de bout en bout. Pour se déplacer, la plupart des gens utilisent des taxis collectifs, dont un grand nombre suivent, comme les bus, des itinéraires fixes. Des bus relient aussi Beyrouth et d’autres grandes villes, mais leur fréquence est moindre en comparaison à celle des taxis collectifs. Bus et location de voiture (de base) sont bon marché.