Transports et déplacements Samoa
Avion
Le paysage aérien est en plein chamboulement aux Samoa. L’incontournable Virgin Samoa, une compagnie en joint venture créée en partenariat entre Virgin Australia et le gouvernement samoan en 2006, a été dissoute à l’automne 2017 et une nouvelle compagnie lancée par les autorités du pays : Samoa Airways. Celle-ci assure pour l’heure 4 vols hebdomadaires de/vers Auckland (Nouvelle-Zélande) et 2 de/vers Sydney.
Parallèlement, on peut rejoindre l’archipel avec Air New Zealand (les Samoa sont une escale possible sur leur billet tour du monde) et Fiji Airways (de Fidji). Virgin Australia conserve en outre les lignes de/vers Brisbane et Sydney.
Les 4 compagnies se posent toutes à l’aéroport international de Faleolo, à 35 km à l’ouest d’Apia – que l’on peut rejoindre en taxi ou en bus (jusqu’à 17h). Sur place, on trouve un bureau de change et un distributeur.
Samoa Airways est parallèlement en train de reprendre à son compte les vols de l’ex-compagnie nationale Polynesian Airlines vers Pago Pago, aux Samoa Américaines, qui partent du petit aéroport de Fagali’i, aux portes d’Apia – à raison de 12 vols quotidiens en semaine, 8 le samedi et 6 le dimanche.
Depuis 2016, la petite compagnie samoane Talofa Airways propose elle aussi des vols directs vers Pago Pago (à des tarifs identiques à ceux de Samoa Airways) et vers Nuku’alofa (évitant ainsi de devoir transiter par Fidji pour rejoindre le royaume de Tonga) ; leurs vols desservent à la fois les aéroports de Faleolo et Fagali’i.
Si vous envisagez de circuler pas mal entre Nouvelle-Zélande, Australie et îles du Pacifique Sud, l’Explorer Pass d’Air New Zealand vous sera sans doute utile.
Ferry
Deux ferries transportant passagers et véhicules relient Upolu (depuis Mulifanua, tout à l’ouest de l’île, à 45 mn d’Apia) et Savai’i (Salelologa) en 1h environ. Il y a 5 rotations par sens du lundi au samedi (6 le jeudi), mais seulement 2 le dimanche.
La Samoa Shipping Company assure aussi une traversée A/R par semaine vers Pago Pago, aux Samoa américaines (a priori le jeudi ; trajet 7h).
Pour rejoindre les îles de Manono et d’Apolima, on embarque de l’extrémité ouest d’Upolu, passé le quai de Mulifanua – chaque île dispose de son propre quai d’embarquement, à 2 km l’un de l’autre. Pour Manono, les bateaux ne partent que lorsqu’il y a assez de passagers ; pour Apolima, vous serez sans doute obligé de chartériser le bateau entier, sous peine d’attendre une éternité…
Signalons enfin, pour les aventuriers disposant de temps devant eux, la liaison maritime bimensuelle reliant les Samoa à l’archipel de Tokelau, dépendance 100 % polynésienne de la Nouvelle-Zélande, constituée de 3 petits atolls peuplés d’environ 1500 habitants. La traversée se fait à bord du Mataliki, un navire très récent (2016) et dure normalement entre 24 et 34 h selon l’île desservie.
Bus
Les bus permettent de se déplacer pour trois fois rien sur les deux grandes îles. La plupart sont de vénérables Toyota des années 1960, très colorés, parfois peints à l’arrière, sans vitres latérales et dotés de bancs en bois (un peu comme les anciens trucks tahitiens). Tous à bord de Jesus is Lord, de Glory to God, d’Unbeatable, de Roadrunner ou du Bon Jovi Express !
À Apia, ils partent de derrière le marché de Fugalei et à côté du marché au poisson ; à Savai’i, c’est du marché de Salelologa. Partout ailleurs, il suffit de leur faire signe depuis le bord de la route, en tendant le bras (main tournée vers le bas) ; pour descendre, tirez la cordelette et payez à la sortie.
Courtoisie samoane oblige, on vous proposera probablement un siège, même dans les bus surchargés… ou à défaut de vous asseoir sur les genoux de quelqu’un !
Voiture de location
Il est facile de louer un véhicule aux Samoa. Avis et Budget sont présents à l’aéroport, mais on ne saurait trop vous conseiller de passer par une agence locale, généralement deux à trois dois moins chère – comme par exemple celle du Samoa Outrigger Hotel qui propose des tarifs canons pour ceux qui logent au moins 4 nuits sur place.
Les voitures prises à Apia ou à l’aéroport peuvent être embarquées à Savai’i, mais elles doivent être restituées à Upolu.
Attention, il est obligatoire d’avoir un permis local temporaire pour rouler aux Samoa, mais le loueur s’en occupe généralement.
Les Samoans, qui ont longtemps conduit du même côté de la route que nous, ont subitement changé en 2009 pour passer à gauche… comme en Nouvelle-Zélande et en Australie, où vivent de grosses communautés samoanes dont les membres reviennent souvent au pays avec leurs véhicules dotés d’un volant à droite.
Les deux routes principales contournant Upolu et Savai’i sont goudronnées et en relatif bon état, mais la vitesse est limitée à 35 miles (56 km)/h et 25 miles/h, soit 40 km/h en ville. Ce n’est pas inutile eu égard au grand nombre de piétons, enfants, chiens, cochons et autres poulets qui marchent le long de la chaussée ou la traversent sans prévenir. Pour cette même raison, mieux vaut éviter de rouler de nuit…
N’oubliez pas de faire le plein en ville, il n’y a pas beaucoup de pompes ailleurs.
Taxis
On en trouve facilement et leurs tarifs (réglementés) sont très raisonnables, surtout si on reste en ville. Ils n’ont pas de compteur : convenez donc du prix de la course avant.