Vie pratique sur place Suisse

- Les banques : elles ferment en général à 16h30.

- Les magasins : ils ferment tôt - 18h30 les jours de semaine, 17h, voire 16h, le samedi - et souvent n'ouvrent pas leurs portes le lundi matin. En principe, il y a tout de même un soir de nocturne, variant selon les régions.
Dans les grandes villes suisses alémaniques, les grands commerces ferment à 21h le jeudi.
Ceux qui jouent les prolongations ou ouvrant le dimanche sont extrêmement rares : il faut les chercher dans les gares des grandes villes, dans les quartiers touristiques ou les grandes stations de montagne.

Chaque Suisse est-il vraiment un polyglotte ? Pas vraiment... Il est, certes, obligatoire d'apprendre une des 3 autres langues officielles lors de la formation scolaire de base, mais cela ne suffit pas.
De fait, les Suisses romands n'aiment guère la langue de Goethe. Ils sont d'autant plus découragés que leurs cousins alémaniques parlent le Schwyzerdütsch, c'est-à-dire leur dialecte régional. Le Hochdeutsch (bon allemand), qu'eux-mêmes appellent significativement le Schriftdeutsch (allemand écrit), est presque perçu comme une langue étrangère. Les Suisses allemands préfèrent, donc, de plus en plus concentrer leurs efforts sur l'anglais. Mais inutile de dire que tout ça n'arrange guère la communication entre les 2 régions, qui ne souffrent pas que de la barrière linguistique. On ne parle pas pour rien du Röstigraben (fossé des rösti, cette spécialité culinaire à base de pommes de terre, très prisée en Suisse alémanique)...

Les Alémaniques représentent 63,7 % de la population contre 20,4 % pour les Romands et 6,5 % pour les italophones.
Le romanche, langue romane, n'est guère parlé que dans les Grisons.

Depuis quelques années, la Suisse a adopté un système de courrier à 2 vitesses. Une lettre oblitérée en priority est délivrée le lendemain à son destinataire, alors que celle affranchie d'un timbre en economy peut mettre quelques jours. Il en va de même pour la correspondance avec l'étranger : l'affranchissement d'une lettre jusqu'à 20 g coûte 1,50 Fs pour l'Europe en courrier priority et 1,40 Fs en economy.

On compose l'indicatif du canton même pour un appel dans le même canton.

Si un Suisse vous demande de l'appeler sur son natel, il s'agit de son portable. Le nom de l'opérateur est devenu un nom commun.

- De l'étranger vers la Suisse :  00 + préfixe de la Suisse (41) + préfixe local sans le 0 + numéro du correspondant.
- De la Suisse vers la France : 00-33, puis les 9 derniers chiffres (on ne compose pas le zéro initial) du numéro français.
- De la Suisse vers la Belgique : 00-32, puis les 8 derniers chiffres (on ne compose pas le zéro initial) du numéro belge.
- De la Suisse vers le Canada : 001, puis les 3 chiffres de l'indicatif régional, et enfin les 7 chiffres.

- Numéro d'urgence européen (UE) : 112.

Le routard peut utiliser son propre téléphone portable en Suisse avec l’option « International » mais attention les frais d'itinérance s'appliquent en Suisse (sauf forfait spécial incluant ce pays). Renseignez-vous auprès de votre opérateur sur les conditions d’utilisation de votre portable en Suisse. La fin du roaming dans l’UE ne concerne pas la Suisse, mais certains opérateurs peuvent proposer des offres.

- Activer l’option « international » : elle est, en général, activée par défaut..

- Le « roaming » ou itinérance : c’est un système d’accords internationaux entre opérateurs. Concrètement, cela signifie que lorsque vous arrivez dans un pays, au bout de quelques minutes, le nouveau réseau s’affiche automatiquement sur l’écran de votre téléphone.
Votre opérateur propose un pack voyageurs plus ou moins avantageux, incluant un forfait limité de consommations téléphoniques et de connexion Internet. Attention, le roaming n'est pas gratuit en Suisse !

- Acheter une carte SIM/puce sur place : c’est une option très avantageuse pour certaines destinations. Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale prépayée chez l’un des nombreux opérateurs (Swisscom, Sunrise...) représentés dans les boutiques de téléphonie mobile des principales villes du pays et souvent à l’aéroport. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.
Avant de signer le contrat et de payer, essayez donc, si possible, la carte SIM du vendeur dans votre téléphone - préalablement débloqué - afin de vérifier si celui-ci est compatible.
Ensuite, les cartes permettant de recharger votre crédit de communication s’achètent facilement dans ces mêmes boutiques.

- Se brancher sur les réseaux wifi est le seul moyen de se connecter au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’un forfait avec roaming offert. De plus en plus d’hôtels, restos, bars, et même certains espaces publics disposent d’un réseau, le plus souvent gratuit.

Le plus sage consiste à désactiver la connexion « Données à l’étranger » (dans « Réseau cellulaire »). On peut aussi mettre le portable en mode « Avion » et activer ensuite le wifi. Attention, le mode « Avion » empêche, en revanche, de recevoir appels et messages.

- Une fois connecté au wifi, vous avez accès à tous les services de la téléphonie par Internet. WhatsApp, Messenger (la messagerie de Facebook), Viber, Skype permettent d’appeler, d’envoyer des messages, des photos et des vidéos aux quatre coins de la planète, sans frais. Il suffit de télécharger – gratuitement – l’une de ces applis sur son smartphone. Elle détecte automatiquement dans votre liste de contacts ceux qui utilisent la même appli.

• Voir le dossier sur le téléphone portable en voyage.