Visiter Mendoza, Voyage Argentine
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Mendoza, Nord-ouest argentin
Fondée en 1561 au pied de la cordillère des Andes, Mendoza est la 4e ville du pays. Elle s’amarre au carrefour de l’incroyable ruta 40 et de la non moins mythique ruta 7, qui relie Buenos Aires à Santiago du Chili. Le séisme de 1861, qui a fait plus de 10 000 morts, n’a laissé que de rares vestiges coloniaux. Mais l’urbanisme moderne et aéré de la ville, conçu en 1863 par le Français Jules Balloffet, la rend plutôt agréable à vivre, avec ses multiples places et ses larges artères généreusement ombragées.
Elle profite aussi d’une vie nocturne dynamique, en particulier le long de l’avenida Arístides Villanueva où l’on fl âne de terrasse en terrasse. Pourtant, assez paradoxalement, Mendoza n’offre que peu de centres d’intérêt, hormis recharger ses batteries entre 2 virées dans les grands espaces argentins. Elle est surtout renommée pour les vignobles qui l’entourent, à qui elle doit sa prospérité. Ils envahissent toute la vallée, en alternance avec les hangars et les usines vers Maipú, dans un cadre plus rural vers Luján de Cuyo, plus encore dans la vallée d’Uco.
FORMALITÉS
- passeport
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers :
- passeport en cours de validité durant la totalité du séjour ;
- pour un séjour touristique de plus de 3 mois : visa.
- Vaccins conseillés :
- fièvre jaune (vaccin très fortement recommandé) ;
- vaccins universels (DTCP, hépatite B) et ROR ;
- hépatite A et fièvre typhoïde ;
- en cas de séjours ruraux prolongés : rage.
- Meilleures saisons : mars-avril et octobre-novembre.
- Durée de vol direct : 13h30 pour Buenos Aires.
- Décalage horaire : - 5h en été, - 4h en hiver.
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Que visiter à Mendoza ?
Le tremblement de terre de 1861, suivi de l’incendie qui a ravagé le centre historique, n’a laissé que peu de témoignages du passé colonial de la ville. À visiter tout de même :
- Basílica San Francisco : cette église néo-Renaissance (1875) est vénérée dans toute la région : elle abrite la Vierge del Carmen de Cuyo, protectrice de l’armée des Andes du général San Martín, icône de la lutte pour l’indépendance. Des reliques de la Campaña Libertadora y sont d’ailleurs exposées. L’image sainte a résisté à plusieurs tremblements de terre (le dernier en 1968), ce qui a accentué la foi en son caractère miraculeux ;
- Museo del Pasado cuyano : panorama historique de la province. Vieux mobilier, portraits de dignitaires et notables locaux, gravures de la ville, objets divers (phonographe, chauffe-lit, etc.) et armes anciennes ;
- Museo del Area Fundacional : édifié sur les ruines (visibles) de la casa de gobierno de la 1re ville, détruite par le tremblement de terre de 1861, ce musée moderne présente l’évolution de Mendoza à travers les âges, en s’attardant plus particulièrement sur sa reconstruction. L’ancien couvent en ruines de San Francisco, de l’autre côté de la place, abritait jadis la Vierge del Carmen de Cuyo.
Promenez-vous à travers les immeubles bas, les avenues larges plantées de généreux platanes et les espaces verts :
- Plaza Independencia : vaste espace planté de grands arbres. Rumeurs de la ville en sourdine, bassins, jets d’eau, bâtiments masqués par les frondaisons... Vous noterez que la place est cernée par 4 autres places, plus petites : Chile et Italia côté ouest, San Martín et España côté est, offrant à la ville cet urbanisme aéré et son animation quotidienne ;
- Plaza España : se distingue par ses décors en azulejos, ses candélabres en fer forgé, son bassin mauresque et une belle fresque en céramique relatant des épisodes de la découverte du Nouveau Monde (financée par l’Espagne, mais sans relent colonialiste aucun, promis !) ;
- Plaza San Martín : au centre, une statue équestre de... San Martín, bien sûr, copie conforme de celle de Buenos Aires. Plus qu’à la place elle-même, on s’intéressera au Banco Hipotecario (angle España et Gutiérrez), superbe édifice de 1929 de style néoplateresque (une sorte de Renaissance latina), qui abrite le sous-secrétariat à la culture de la province. N’hésitez pas à passer la belle porte à tambour pour accéder aux anciens guichets en bois ;
- Parque San Martín : on peut découvrir le parc à pied ou à vélo... voire en voiture tant les dis tances sont grandes. Le dimanche, les Mendocinos s’y pressent pour assister à un match de foot ou en disputer un, faire le tour du lac artificiel, visiter l’Ecoparque (une sorte de zoo, payant) ou juste pique-niquer sous les eucalyptus et les pins.
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