Culture et musique Argentine
Si l’Argentine n’est ni le Brésil ni Cuba, la musique berce également la vie quotidienne, joies et peines, naissances et deuils. Des ruelles de Buenos Aires où perce la plainte d'un bandonéon aux terres reculées de province où le folklore s'enracine comme un quebracho centenaire, les chants ne sont jamais loin.
- Plus d'infos sur le tango en Argentine.
Musique folklorique argentine
L'Argentine est traversée de 1 000 mouvances très typiques : la chacarera, la vidala, la zamba, la cueca... Pour mettre ce joli monde au diapason, un seul nom : Mercedes Sosa (dite « la Negra »). Souveraine incontestée du genre, la Negra Sosa (Indienne originaire de Tucumán) chantait l'Argentine d'une voix unique et démesurée, avec la grâce luxueuse d'un talent pleinement exportable. Autre nom incontournable, celui qui fut à l'origine de presque tout : Atahualpa Yupanqui (1908-1992). Une carrière fascinante où l'homme et sa guitare se firent les complices d'une poésie en apesanteur et le chant d'une Argentine métisse, d'une fulgurance et d'une beauté exceptionnelles. Le groupe Los Chalchaleros a contribué à mettre le folklore à la mode pendant plusieurs décennies.
C’est sans doute dans les peñas (bars musicaux) de la région de Salta que la musique folklorique argentine est aujourd’hui la plus vivante. Si vous y êtes de passage et que vous aimez les guitares, soirées (voire nuits) animées en perspective !
Rock argentin
Depuis le début des années 1960, un grand nombre de groupes et d'artistes rock fleurissent sur la terre du Río de la Plata. L'ancienne génération est brillamment représentée par Charly García (et Luis Alberto Spinetta, mort en février 2012), un papy rocker qui n'est pas encore lassé des salles de concerts. Les années 1980 ont vu émerger Sumo (qui a révolutionné le rock argentin), Los Abuelos de la Nada, Soda Stereo ou Virus. De la même génération, le groupe Patricio Rey y sus Redonditos de Ricota continue de jouir aujourd'hui encore d'une popularité exceptionnelle, et touche toutes les couches de la population. Les années 1990 ne sont pas en reste avec les Ratones Paranoicos, Divididos, Bersuit Vergarabat et Fito Páez.
Ce qualificatif est attribué en Argentine à des musiciens inclassables, dont le seul point commun reste des thèmes et paroles engagés et contestataires. Les maîtres du genre sont Victor Heredia et León Gieco (issu du rock).
Mais le qualificatif de « popular » englobe également des genres aussi répandus que la cumbia villera (cumbia des bidonvilles), qui possède de multiples adeptes. Grosso modo, il s'agit à la base de la cumbia colombienne revue par les synthétiseurs et récupérée par les classes populaires avec une thématique plus sexo-sociale que romantique.
Les bailantas, ou bals populaires, constituent les lieux de rassemblement d'une population venue des quartiers périphériques.
Si les provinciaux vivant dans la capitale possèdent chacun leur propre répertoire folklorique (en particulier ceux des provinces du Nord), ils se retrouvent souvent lors de ces manifestations.
On trouve un peu de tout dans cette catégorie très roucoulante et intimiste.
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