Visiter Pointe-à-Pitre, Voyage Guadeloupe
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Pointe-à-Pitre, Grande-Terre
Si Basse-Terre est la capitale administrative de la Guadeloupe, Pointe-à-Pitre en est le poumon économique au travers de la zone industrielle de Jarry, la 3e plus grande de France (Port Caraïbes et son porte-conteneurs, terminaux pétroliers, etc., soit 15 000 emplois), et de l’aéroport international Pôle Caraïbes des Abymes. On passe forcément à Pointe-à-Pitre, en avion, en bus, en voiture ou en bateau, mais on n’a que peu de raisons de s’y arrêter, sauf pour un déjeuner avant ou après la visite de l’incontournable Mémorial ACTe, superbe musée consacré à l’histoire de l’esclavage. La cité n’ayant rien de très glamour, on se contentera de visiter son centre historique. C’est au mois de décembre que la ville swingue le plus, à l’occasion du festival Jazz à Pointe-à-Pitre. Et, tous les 4 ans, la fameuse Route du rhum finit sa course dans la marina, à 4 km du centre-ville.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : carte d'identité en cours de validité.
Attention : si vous voulez en profiter pour vous rendre dans les îles hors Caraïbes françaises (comme Saint-Martin), un passeport en cours de validité est nécessaire.
- Meilleure saison : de décembre à avril (saison sèche ou carême).
- Durée de vol direct : 8h30.
- Décalage horaire : - 6h en été, - 5h en hiver.
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Les incontournables Pointe-à-Pitre
Quels sont les incontournables à Pointe-à-Pitre ?
La visite de quelques musées et bâtiments intéressants animera votre voyage en Guadeloupe. Voici une sélection des lieux à voir à Pointe-à-Pitre :
- Le Mémorial ACTe (MACTe) : prix du musée du Conseil de l’Europe 2017, le Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage, 1er du genre au monde, a été érigé sur le site de l’ancienne usine Darboussier-Dubouchage, la plus grande usine sucrière des Antilles, emplacement emblématique s’il en est. Temple dressé « pour dire à tous qu’il n’y a pas d’assignation, de fatalité ou de déterminisme qui ne se transcendent et qu’en aucun cas le passé ne saurait être une prison » (Victorin Lurel). Voici un immense édifice bâti en bord de mer, dont les tortueuses racines d’argent enserrent, tel un figuier maudit géant, une boîte noire renfermant désormais la mémoire collective. Pour cela, il aura fallu attendre... 167 ans après l’abolition de l’esclavage en 1848 ;
- L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : pas de décoration intérieure exceptionnelle, mais sa structure métallique est vraiment originale. Elle ne provient pas des ateliers Eiffel, mais de la maison Joly, d’Argenteuil, conceptrice des anciennes Halles de Paris. Sa conception est typiquement tropicale, avec des fenêtres à volets sur les 2 côtés, que l’on ouvre pour laisser passer un léger courant d’air... Sur le parvis, festival d’oiseaux de paradis tous les matins chez les marchandes de fleurs ;
- Le musée municipal Saint-John-Perse : ce musée occupe la maison Souques-Pagès, superbe demeure coloniale rectangulaire dotée de 2 étages, de murs imitant la brique et d’une galerie soutenue par de fines colonnes métalliques. Ce détail technique est nouveau pour l’époque, car les colonnes de vérandas au XIXe s étaient en bois plutôt qu’en métal. Admirer le balcon ouvragé et la frise en zinc, fi ne dentelle ornant l’édifice, appelée « fanfreluche » aux Antilles, et courant sur les maisons créoles ;
- Le musée Schœlcher : Jetez un œil à ce bel édifice de 1887 en pierre de taille (calcaire de GrandeTerre), construit dès l’origine pour accueillir la collection personnelle du grand abolitionniste.
Le vieux centre commerçant et le pittoresque quartier du port réservent encore quelques surprises aux randonneurs urbains :
- Le marché de Man Réaux : pour les amateurs de marchés populaires, ne le manquez pas, si vous êtes par là un samedi matin. Il rassemble les petits producteurs de fruits et légumes de Basse-Terre, Grande-Terre, et même de Marie-Galante. Sans compter les doudous qui vendent des simples ou des remèdes de grands-mères... Authentique ;
- La place de la Victoire et le quartier de la Darse : plutôt charmante, cette place de la Victoire, bordée de quelques belles maisons créoles, avec ses sabliers bicentenaires, ses palmiers royaux, ses flamboyants, son square et son kiosque à musique Art déco. Elle doit son nom à une victoire décisive remportée par Victor Hugues sur les Anglais en 1794. Devant la place s’étend la vieille darse. On n’y voit plus guère les goélettes tant chantées par Saint-John Perse... Le marché de la Darse déroule ses éventaires tout le long du quai de droite ;
- Le marché central : sous une grande halle métallique ouverte aux alizés, le marché sous les tropiques tel qu’on se l’imagine : vivant et coloré. Belle fontaine. Inutile de faire le plein d’épices dès votre arrivée, la plupart ont déjà beaucoup voyagé avant d’arriver ici, et vous en trouverez d’autres en chemin... Très animé le samedi matin (se garer sur les quais ou boulevard Légitimus). Tant que vous y êtes, jetez un œil à la Société générale, installée dans un immeuble au style « Printemps » version tropicale…