Visiter Rovinj, Voyage Croatie
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Rovinj, Istrie
Cernée par la mer parsemée d’îlots, serrée sur un promontoire rocheux qui fut une île jusqu’au XVIIIe s, et bordée d’un petit port lové dans une baie protégée, Rovinj (Rovigno en italien, la ville est bilingue) est considérée comme LE petit bijou de l’Istrie et, à ce titre, l’un des lieux les plus visités de Croatie. Dominées par la majestueuse église Sainte-Euphémie, ses ruelles étroites bordées de vieilles maisons décaties et autres palais baroques aux tons pastel dégagent un charme irrésistible ! Vu ses attraits, Rovinj souffre un peu de surtourisme en haute saison : il est même parfois difficile de circuler dans la vieille ville...
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- carte d'identité ou passeport en cours de validité (pour un séjour de moins de 3 mois).
- Meilleures saisons : le printemps et la fin de l'été (mai, juin et septembre).
- Durée de vol direct depuis Paris : 1h50 pour Zagreb.
- Décalage horaire : aucun.
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La vieille ville : un véritable bijou, avec ses façades en millefeuille cumulant les époques, du Moyen Âge au baroque, et ses lions ailés de saint Marc qui se cachent dans tous les coins. 3 des 7 portes de la ville sont encore debout.
– Lien entre le port et la cité, la place Maréchal-Tito est le centre de Rovinj, avec d’innombrables terrasses de restos. Elle est flanquée par l’horloge municipale (XIXe s) qui arbore le symbolique lion ailé vénitien. Des groupes musicaux animent la place en soirée.
L’église Sainte-Euphémie : Dominant la ville avec une vue spectaculaire sur la mer Adriatique, Sainte-Euphémie fut construite en 1735-1736 dans le style baroque, sur les ruines d’une église romane. Ce qui frappe d’emblée, c’est son campanile, le plus haut d’Istrie (61 m !), bâti sur le même plan que celui de la place Saint-Marc de Venise. Pas moins de 26 années (1654-1680) ont été nécessaires pour l’édifier ! Au sommet, on trouve les 3,96 m de la statue de sainte Euphémie tenant une barre à roue de navire. Légère puisque girouette, elle assiste les marins en leur indiquant le sens du vent. À l’intérieur, on admire les 3 nefs et l’autel en marbre, l’un des plus beaux d’Istrie, surmonté d’une statue de saint Georges terrassant le dragon. Les reliques de sainte Euphémie reposent dans un énorme sarcophage en marbre derrière l’autel et attirent de nombreux pèlerins selon la légende, personne ne parvenait à soulever ce sarcophage. Un petit garçon, qui avait vu sainte Euphémie en apparition, réussit à le hisser, avec ses 2 bœufs enchantés, tout en haut de la colline, où, lui avait-elle dit, elle souhaitait que l’on construise son sanctuaire... En haute saison, prévoir un « embouteillage » si vous souhaitez monter en haut du campanile. Récitals le soir en été.
L’arche de Balbi, de style baroque, est coiffée, elle aussi, de son lion vénitien. Elle date de 1680 et se trouve à l’emplacement de l’ancienne entrée de la cité. Sur la clé de voûte, un mascaron arbore une tête de Turc.
Plus haut démarre la rue Grisia, qui mène au sommet de la vieille ville et fourmille de petites galeries de peinture... et de touristes en été. Perdez-vous dans les ruelles resserrées, sous les guirlandes de linge pendues aux fenêtres, et vous vous retrouverez seul ! Côté soleil couchant, au bout du promontoire, qui fut une île jusqu’au comblement du canal en 1763, des échelles dévalent les rochers, plongeant directement dans la mer.
Explorez les alentours de la ville
L’île Rouge (Crveni otok) : L’île Rouge, c’est en réalité 2 îlots, Sveti Andrija et Maskin, rattachés l’un à l’autre par une digue. Au XIXe s, l’île était la propriété d’un baron, qui la transforma en un jardin. Il reste aujourd’hui un parc boisé peuplé de nombreux faisans, mais Sveti Andrija a été absorbé par un complexe hôtelier. On peut cependant s’isoler un peu, en suivant les sentiers distribuant des plagettes de galets (prévoir son maillot). Sur le 2d îlot, on pratique le naturisme (ne pas prévoir son maillot).
La ria de Lim (Limski kanal) : Le nom de Lim vient du terme latin désignant la frontière : limes. À l’époque romaine, elle servait en effet de frontière entre les territoires de Rovinj et de Pula. Cette langue de mer (une ria et non un fjord), photogénique à souhait, créée par une rivière et non par un glacier (en croate, c’est plus simple : kanal !), pénètre dans les terres sur 11 km. Un paysage spectaculaire ! Joli point de vue depuis le sommet de la côte menant à Vrsar. Impossible à louper, c’est là où s’entassent les vendeurs de bibelots ! À l’entrée du site, petite grotte de Saint-Romuald, dans laquelle furent découvertes des traces de vie préhistorique.
Dvigrad : Initialement 2 villages : Moncastella et Castel Parentino, perchés sur un coteau dominant une vallée verdoyante. Ces ruines médiévales ont été abandonnées au XVIIe s suite aux conflits et aux épidémies de peste et de malaria. La visite vaut vraiment le détour avec son fier donjon, ses quelque 200 maisons parfaitement identifiables, son église Sainte-Sophie, son mur d’enceinte, et les scorpions qui y ont élu domicile.