Visiter Causse Méjean, Vacances Languedoc-Roussillon
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Causse Méjean, Lozère
Une sorte de désert d’altitude : 33 000 ha d’une vaste steppe à l’infini, légèrement ondulée et parsemée de bien jolis hameaux aux toits de lauzes, parfois sans charpente, de clapas, des pierres entassées ici et là par l’homme, et de caselles, sorte d’abris pour les moutons et les bergers.
C’est le plus haut de tous les causses (environ 1 000 m). Très peu peuplé, il donne souvent l’impression d’être seul au monde. Traversé par des drailles, des sentiers de randonnée (GR 6 et GR 60) et quelques routes secondaires, le causse Méjean offre des paysages qui rappellent les steppes d’Asie centrale, les plaines d’altitude du Mexique, les collines arides d’Anatolie, et parfois même certains horizons de l’Ouest américain. Il est plus dénudé à l’est qu’à l’ouest en raison des grands bois de pins sylvestres qui y sont plantés.
La principale curiosité du causse Méjean, c’est l’aven Armand et, bien sûr, les paysages grandioses qui le composent. Plusieurs dolmens et menhirs éparpillés témoignent d’un habitat préhistorique remontant au IVe millénaire av. J.-C., notamment au col de la Pierre-Plate, à Combe-Lébrouse et au Mas-Saint-Chély.
Infos pratiques Languedoc-Roussillon
Bons plans voyage
Les idées Week-ends, les derniers reportages sur Causse Méjean
L'Hérault, autour de l’étang de Thau
L’Occitanie en train
Randonnées dans les Pyrénées
Les Cévennes, grandeur nature
Questions fréquentes Causse Méjean
Si vous êtes en vacances au causse de Méjean, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Retrouvez notre sélection d'incontournables pour profiter de ce causse comme il se doit :
- L’aven Armand : une des merveilles du monde souterrain. Découvert en 1897 par Louis Armand, serrurier au Rozier, et Édouard-Alfred Martel, pionnier de la spéléologie, l’aven fut ouvert au public en 1927. Le funiculaire descend un long tunnel de 208 m qui débouche au pied du puits vertical de 75 m emprunté jadis par les explorateurs. Pour les intrépides, la descente en treuil est également possible par ce puits naturel. Pour les autres, la visite dure environ 55 mn ; elle se fait à pied, en compagnie d’un guide. Sorti du funiculaire, on découvre l’unique et immense salle, format cathédrale (60 x 110 m, haute de 45 m). Les eaux de pluie se sont infiltrées dans la croûte calcaire de la surface pour y dessiner une « forêt vierge » de concrétions aux formes fantastiques parmi les plus belles du genre. Au menu, près de 400 stalagmites, dont la plus grande connue à ce jour dans le monde (30 m !) ;
- Le roc des Hourtous : à la cassure du causse, sublime panorama sur les Détroits, partie la plus étroite des gorges du Tarn. Tout près, un autre beau point de vue, moins vertigineux, le roc de Serre (env 15 mn à pied depuis Rieisse). On peut relier les 2 en empruntant la petite boucle facile (2,9 km, env 1h30) du sentier de découverte des oiseaux, au départ du roc des Hourtous (pour rejoindre le roc de Serre, faire un crochet entre les panneaux 10 et 11) ;
- Le chaos de Nîmes-le-Vieux : dans la désolation de la steppe surgit cet étrange amas de pierres calcaires, rappelant une cité en ruine. Rien à voir avec le vieux Nîmes, évidemment, le site a été baptisé ainsi en 1908 en clin d’œil au chaos de Montpellier-le-Vieux (dans l’Aveyron). L’endroit est néanmoins superbe : l’érosion a sculpté des blocs aux contours déchiquetés que l’on découvre à pied, par un sentier d’interprétation en boucle (compter 1h30) entre L’Hom et Galy.
Qu'organiser en famille au causse de Méjean ?
Vous passez un séjour en famille, avec des enfants ? D'autres activités sauront ravir les plus petits, notamment :
La Ferme Caussenarde d’Autrefois : chouette parcours dans cette rustique et authentique ferme des XVIIIe et XIXe s tout en voûtes et toits de lauzes, où les descendants de la dernière habitante ont reconstitué la vie quotidienne des paysans du causse Méjean jusqu’aux années 1950 : outils et machines agricoles, pièces d’habitations, étable, atelier, bergerie... Également des photographies anciennes, des extraits du film Lou Mèjio qui évoque ces temps révolus, et une belle maquette (en pierre !) d’un village miniature reproduisant des édifices de la région. Animations en été : cuisson du pain, travail du forgeron, du potager, etc.. Pour conjuguer passé et présent, on peut, avec la formule Des brebis et des hommes, coupler la visite de la ferme d’autrefois avec celle de l’élevage de brebis d’aujourd’hui, pour terminer par une dégustation à la fromagerie Le Fédou ;
Les chevaux de Przewalski : on peut, depuis la bordure de l’enclos, y observer à la longue-vue (enfin, s’ils se laissent voir à ce moment-là, l’enclos fait 400 ha) un troupeau d’une trentaine de ces chevaux roux et trapus en semi-liberté. L’été, explications par un animateur nature à partir de 15h. Également une expo et une boutique d’artisanat mongol.