Visiter Mont Aigoual, Vacances Languedoc-Roussillon
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Mont Aigoual, Lozère
« Cette coupole d’herbe rase », comme disait l’écrivain André Chamson, dont la tombe se trouve sur l’un des versants, est une sorte de montagne sacrée des Cévennes. Son offrande, une vue à vous couper le souffle : la Méditerranée au loin, le mont Ventoux, les Alpes. On est à 1 565 m d’altitude, et la mer n’est qu’à 70 km. Si vous êtes fan de panoramas, on vous conseille d’ailleurs d’y grimper à l’automne ou en hiver (chaussez les skis !) parce que, en été, la brume noie souvent le littoral. Quant au lever du jour, contemplé de là-haut, il relève du magique.
L’Aigoual, promontoire sublime, est aussi la boussole des nuages et des eaux : d’un côté, les rivières qui dévalent vers le Bassin méditerranéen ; de l’autre, celles qui s’en vont vers l’Atlantique après s’être jetées dans le Tarn puis dans la Garonne. Une boussole agitée, qui empile les records, de vent (360 km/h !), de température (- 28 °C), de précipitations (4 m en 1 an).
Sur ses pentes circule un lacis de sentiers et de routes qui sont autant de belvédères, ouvrant sur de fabuleux panoramas sans cesse changeants, en fonction des versants. Le paysage pelé du sommet cède devant de profondes forêts, des arboretums souvent, issus d’une énergique politique de reboisement menée à la fin du XIXe s pour lutter contre l’érosion et de furieuses inondations.
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Que voir au Mont Aigoual ?
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Sentiers de grande randonnée : le GR 66 propose de faire une boucle d’une semaine à pied autour du massif. Départ de L’Espérou, traversée du plateau du Lingas au sud. Par le pic Saint-Guiral, on gagne Dourbies, Meyrueis, puis on remonte à l’est vers Cabrillac, Aire-de-Côte. De là, grimpette au sommet du mont Aigoual, et ensuite, redescente à L’Espérou par le col de la Serreyrède. Environ 79 km au total. Il existe un topoguide de cette rando. Plusieurs gîtes d’étape jalonnent le parcours, dont certains sur le versant lozérien du mont Aigoual (renseignements à la Maison de pays de Valleraugue ou à l’office de tourisme de L’Espérou) ;
L’observatoire météo du mont Aigoual : cet étonnant fortin aux allures victoriennes, édifié en 1894 pour résister aux rigueurs du sommet, accueille 2 expos. La nouvelle exposition sur le changement climatique et celle sur la météo, animée par des météorologues de Météo-France : décryptage d’images satellites, vieux appareils météo...
Que visiter autour du Mont Aigoual ?
Valleraugue ou encore L'Espérou, tant de jolis bourgs sont à visiter aux alentour de Mont Aigoual :
Le jardin des Sambucs : c’est un couple d’anciens maraîchers qui a créé ce jardin qui ne se prend pas au sérieux. Fleurs des champs, plantes rares et « arbres de pierre » s’y côtoient dans un univers vivant, touffu, sans désherbants, plein de fantaisie, où les poêles (pour se chauffer !) finissent dans les arbres, où le « banc-sieste » encastré dans une demi-coque de pierre invite à la paresse... Également une bibliothèque, une cabane pour les gamins, etc. Mention spéciale pour l’excellente assiette végétarienne du midi concoctée par la 2de fille de la « famille des Sambucs ».
L’abîme de Bramabiau : c’est au lieu-dit la Perte-du-Bonheur que la rivière Bonheur disparaît pour un périple souterrain de 800 m, comme quoi même les cours d’eau ont un psychisme. Elle ressort à l’air libre au-dessus de l’abîme de Bramabiau. Cette grande cascade fait un tel vacarme contre le rocher que les gens d’ici la baptisèrent : « le bœuf qui brame », brame biou en patois local. D’où son nom actuel.
À pied, accès par le fond du cirque. On suit la rivière dans sa faille (diaclase), le long de galeries jadis creusées par l’eau, pour ressortir 25 m au-dessus du cours d’eau. De nombreuses découvertes préhistoriques confèrent un intérêt scientifique à l’abîme. Dont des traces de dinosaures qu’on suit pour sortir : un phénomène qu’on vous expliquera fait qu’elles se trouvent... au plafond ! Prévoir une petite laine : dans la grotte, il faut seulement 10 °C.