Culture et visites Catalogne

La sardane est la danse nationale catalane, originaire de l'Empordà, région du nord de la Catalogne. Spécifique au Bassin méditerranéen, elle se dansait déjà, paraît-il, chez les Étrusques et dans la Grèce antique. Codifiée par Pep Ventura au XIXe siècle, elle fut largement médiatisée lors de la cérémonie d'ouverture des J.O. de 1992.
Rien à voir avec le flamenco : c'est une danse simple et sobre, interprétée toutes générations confondues. On forme un cercle en attendant que le flabiol (petite flûte) commence à jouer. Un à un, tous les instruments de la cobla (l'orchestre) le rejoignent.
Les danseurs entament une série de pas vers la droite, puis en arrière, et exécutent la même chorégraphie de l'autre côté. Au début, la danse est lente, puis elle s'accélère avec la musique, les pas s'enchaînent et deviennent de plus en plus compliqués, alternant sauts et mouvements des bras. Puis la musique ralentit à nouveau et on revient aux pas du début...
D'autres danseurs peuvent entrer dans le cercle sans que la danse ne s'arrête, on leur fait simplement de la place.

Chaque sardane est composée de 2 unités mélodiques distinctes : les points courts, qui font usage de refrain comme dans une chanson, et les points longs, sorte de couplet. La coutume veut qu'une sardane commence par les courts (2 fois), puis les longs (2 fois), les courts (2 fois) et finalement les longs (4 fois).

La Catalogne, comme l’Espagne, a le mérite de pratiquer des prix plutôt raisonnables pour ce qui concerne l’accès aux nourritures culturelles. L’entrée de la plupart des musées et sites culturels secondaires est ainsi très correcte (2-8 €), sauf les plus grands. Elle est parfois même gratuite. Ce n’est pas forcément le cas de Barcelone, qui pratique des tarifs d’entrée bien moins abordables : là, les sites majeurs atteignent plutôt 10-12 €, voire 25 € – en particulier les plus emblématiques demeures modernistes ! Notez également que l’entrée des églises d’intérêt touristique est souvent payante.

Ces spécificités mises à part, vous bénéficierez assez facilement de la gratuité à certains moments : par exemple le 1er dimanche du mois, un jour spécifique de la semaine, ou en fin d’après-midi, quelques heures avant la fermeture. Certains sites culturels et musées proposent aussi la gratuité aux citoyens de l’Union européenne (mieux vaut avoir passeport ou carte d’identité sur soi au cas où), aux seniors et, le plus souvent, aux enfants. Les étudiants (en général jusqu'à 25 ans) peuvent bénéficier de réductions mais doivent montrer leur carte (la carte d’étudiant française suffit en général).

Attention, les prix augmentent souvent au printemps ou au début de l’été, à une période où notre guide est déjà en librairie depuis plusieurs mois : ça explique certains décalages constatés entre les tarifs que nous vous annonçons et la réalité... Qui plus est, avec les réductions budgétaires, de nombreuses municipalités espagnoles ont dû ajuster leurs horaires au plus serré.

Attention encore, beaucoup de musées sont fermés en début d’après-midi (à l’heure de la sieste !) et ne rouvrent au plus tôt qu’à partir de 16h30 ou 17h. Les jours fériés, de nombreux musées ferment ou adoptent des horaires réduits. Dans ce cas, dans les grandes villes, les offices de tourisme disposent d’une fiche récapitulant les horaires modifiés de tous les sites.

Pour Barcelone, Valence et Gérone, il existe des pass qui permettent de profiter des musées à moindre coût (voir nos informations dans les textes de ces villes). Enfin, pour certains sites culturels très fréquentés de Barcelone ou les musées Dalí du nord de la Catalogne, mieux vaut réserver vos billets à l’avance, sur Internet (la réservation est même indispensable pour certains, même s’il en coûte parfois un petit supplément).