Transports et déplacements Kazakhstan

- Liaisons internationales : Astana et Almaty sont reliées 3 fois par semaine à Paris-Charles De Gaulle par les vols directs de la compagnie nationale Air Astana (autour de 650 € pour un aller-retour). D’autres compagnies comme Aeroflot, Lufthansa ou Turkish Airlines desservent également la destination mais avec des escales à Moscou, Francfort ou Istanbul.

- Vols intérieurs : la plupart des grandes villes du pays disposent d’un aéroport : Aktau et Atyrau sur la mer Caspienne sont desservies plusieurs fois par jour depuis Astana et Almaty. Les deux capitales ont également des liaisons quotidiennes avec Oust-Kemenogorsk (Oskemen), Karaganda, Semipalatinsk (Semey), Kyzyl Orda. Almaty demeure le principal nœud de communications aériennes intérieures du pays. Les vols internes sont bons marchés et permettent souvent d’éviter d’interminables étapes en train ou bus.

Ils sont nombreux et ponctuels mais horriblement lents (à l’exception du TGV Astana-Almaty). Les distances au Kazakhstan ne sont pas à prendre à la légère, et la moyenne des bus n’excède pas 70 km/h avec les pauses. L’avion est donc largement préférable si vous ne disposez que de peu de temps.

Ils se massent en général à proximité des gares et desservent les destinations environnantes. Plus rapide que les bus, ils sont légèrement plus chers mais le temps de trajet est considérablement réduit. Sur des trajets comme Astana-Karaganda ou Tchymkent-Turkestan, les minibus Ford sont nombreux, rapides et bon marché. Seul hic : il faut attendre qu’ils se remplissent avant de partir.

Il est désormais possible de louer une voiture au Kazakhstan à Astana, Almaty ou Aktau si vous disposez d’un permis international. Faites attention sur place : les kazakhs ont une perception du code de la route assez éloignée de la nôtre.
Hormis les grands axes, l’état des routes est plutôt moyen. Mais l’absence de relief, hors des monts Altaï rend les trajets plutôt sûrs.

Il n’est pas franchement dans la culture locale, mais rien ne vous empêche de tenter le coup. Rappelez-vous simplement le chiffre de 5 habitants au km² dans la steppe… et prenez votre mal en patience… Assurez-vous toujours de la gratuité ou non du trajet auprès du chauffeur pour éviter tout quiproquo.

Almaty est dotée d’un métro, mais il est peu probable que vous ayez à vous en servir. Le réseau de bus est dense et beaucoup de lignes fonctionnent la nuit. En plus des bus vous pourrez également emprunter les très nombreux marchroutkas. Demandez à votre hôtel les numéros qui vous intéressent le plus en fonction de vos déplacements.

Chaque voiture particulière est un taxi potentiel. En ville, il vous suffit de tendre le bras pour voir un véhicule s’arrêter. Assurez-vous que votre chauffeur connaisse bien l’endroit où vous désirez vous rendre (au mieux une carte de visite, au pire un grand monument à proximité, mais évitez les noms et numéros de rues, personne ne les connaît).
Négociez toujours les tarifs avant d’embarquer et ne payez qu’à l’arrivée. Les taxis ne sont pas équipés de compteurs.