Où dormir, hôtels et hébergement Madagascar
On trouve de tout à Madagascar : de la simple case en falafa (murs de branche et toit de palme), rudimentaire mais très bon marché à l’hôtel chic dans un vieux bâtiment colonial. Les adresses intermédiaires ont la qualité d’être généralement propres, même si les installations (plomberie entre autres) sont assez souvent vieillottes. Et, au final, on ne se ruine pas.
Les hôtels sont un peu plus chers à Tananarive et sur les sites dits « touristiques » (Nosy Be et Sainte-Marie notamment). Durant notre été (l'hiver austral), des suppléments « haute saison » sont souvent appliqués dans les établissements d'un certain confort. Pensez à réserver à ces périodes (vacances scolaires : juillet-août et période de Noël).
L'hébergement est très bon marché en brousse, mais il se réduit la plupart du temps à sa plus simple expression. Avoir sa propre moustiquaire n'est pas superflu.
Les campings
C'est une excellente idée pour profiter des parcs et réserves. L'hôtellerie est parfois éloignée des sites, ou franchement mauvaise. Pratiquement tous les parcs et réserves proposent des terrains de camping moyennant le paiement d'un petit droit (certains sont même gratuits). On y trouve en général un abri en palme sous lequel planter sa tente, et des sanitaires..
En revanche, mieux vaut apporter son matériel. Apportez aussi une moustiquaire, ainsi que des vivres et suffisamment d'eau minérale.
Enfin, faire gaffe aux scorpions (notamment dans le massif de l’Ankàrana), aux mygales et aux scolopendres.
Les petits hôtels pas chers
Ne les confondez pas avec les hotely, qui, paradoxalement, sont des... restaurants ! Les petits hôtels pas chers sont souvent constitués sur le même modèle : des bungalows en falafa, avec sol en ciment ou en béton ciré (rouge). Parfois, les murs sont en dur. Ajoutez à cela un lit, une ampoule et, dans les zones plus touristiques, parfois, une petite terrasse devant pour lézarder.
Les matelas sont souvent en mousse (génial pour la transpiration !). Pour les adresses les moins chères, les sanitaires sont partagés, avec douche « malgache » – à savoir un bac, une réserve d’eau et un bidon pour la verser. Eau froide garantie.
Cela étant dit, pas mal de petites adresses ont aussi des bungalows ou chambres avec douche, basiques mais privées ; on en trouve même de plus en plus qui disposent d’un chauffe-eau (plus cher, évidemment). Et si le confort est sommaire, le cadre compense parfois beaucoup (dans un jardin tropical, sous les palmiers en bord de mer, au creux de la forêt dans un village de brousse, etc.).
Dans tous les cas, prévoir son propre papier hygiénique (en vente dans toutes les épiceries), un drap pour recouvrir un matelas douteux, du savon, une serviette et, surtout, sa propre moustiquaire.
Les hôtels traditionnels
Normalement, ils sont officiellement classés par étoiles et ravinala. Quelques dizaines d’entre eux possèdent même un « label vert ». Cela dit, les hôtels de catégorie moyenne ne brillent en général pas par leur confort.
Il s’agit pour la plupart de versions plus ou moins améliorées des petits hôtels pas cher : une moustiquaire et une douche quasi garanties, une TV, un ventilo, voire l’AC pour les chambres les plus chères. Les matelas sont rarement confortables, et les lumières un peu glauques.
Dans la catégorie « Chic », on trouve déjà plus d’adresses dégageant une once de charme, avec souvent quelques touches de déco traditionnelle.
Dans « Plus chic », ça oscille entre vieux établissements décatis et tarifs élevés (quand ce n’est pas les deux en même temps !). Si certaines adresses dégagent un vrai cachet, le prix n’affranchit pas des problèmes d’eau (pas toujours bien chaude) et d’électricité...
Efin, en haut du panier, les adresses « Beaucoup plus chic »... Elles sont rares plus nombreuses à Nosy Be ou Sainte-Marie. On trouve là des lieux de grand charme coûtant autant par nuitée que 3 mois de salaire malgache.
Une petite taxe touristique et/ou taxe de séjour est perçue par les hôtels de catégories supérieures. Son montant varie d’un lieu à l’autre et peut atteindre 10 000 Ar par chambre.
Chez l'habitant
À Tana, on trouve de très belles maisons d’hôtes. C’est une manière extra d’entrer en contact et une bonne occasion de conversations enrichissantes. On en trouve aussi dans les zones balnéaires. Ces dernières sont le plus souvent tenues par des vazaha – et peuvent se révéler fort chères, même si le service y est souvent aux petits oignons.
Dans les villages de brousse, c’est une tout autre histoire. Là, parler un tant soit peu le malgache ou être accompagné d’un guide devient impératif. Il s’agit de bien respecter les us et coutumes, les fady (interdits), mais également de porter une tenue correcte, d’avoir une façon de s’exprimer et de se comporter respectueuse des habitants et de l’environnement.
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