Que faire, activités Maroc

En attendant l’organisation de la CAN en 2025 et celle de la Coupe du monde en 2030 (conjointement avec l’Espagne et le Portugal), le foot reste le sport roi. On y joue d’ailleurs un peu partout : dans les ruelles des médinas et même sur la route, dans les villages les plus reculés où 3 troncs d’arbres équarris peuvent faire office de cage de but. Le Maroc compte un des clubs les plus titrés d’Afrique avec le Raja de Casablanca. Et, après plusieurs années sombres, l’équipe nationale (les Lions de l’Atlas) non contente de remporter la Coupe d’Afrique des Nations en 2018, s’est payé le luxe d’éliminer les plus grands et de finir à la 4e place lors de la Coupe du monde en 2022. Un exploit salué par le monde entier !

Mais d’autres disciplines connaissent un certain essor, comme l’athlétisme ou le cyclisme, notamment grâce au Tour du Maroc, inscrit au calendrier de l’Union cycliste internationale.

Le Maroc offre de nombreuses possibilités pour pratiquer les sports nautiques tels que le surf, la planche à voile et le kite-surf. Les côtes atlantiques marocaines n'étant pas baignées par le Gulf Stream, la température de l'eau n'excède pas 18 °C, même en plein été !

Par ailleurs, la houle puissante de l'Atlantique rend la baignade dangereuse, et il est recommandé de rester dans les endroits aménagés ou surveillés.

Sachez, enfin, que l'upwelling (remontée d'eaux froides des profondeurs), associé à un puissant vent thermique rafraîchit considérablement le bord de mer en plein été dans des zones très localisées comme Essaouira par exemple. Si le phénomène ravit les véliplanchistes, il est fort désagréable pour ceux qui veulent bronzer sur la plage.

Le tourisme rural est en plein boom. Les petites infrastructures hôtelières fleurissent un peu partout dans l'Atlas, proposant des excursions et des guides. Le Maroc est le paradis des randonneurs. Une randonnée pédestre, équestre ou à VTT est l'occasion rêvée pour un contact avec les gens des montagnes, dont le mode de vie demeure encore très simple. Région du Toubkal, du djebel Siroua, autant de paysages et d’ambiances à découvrir pour l’amateur de pleine nature.
Dans la montagne, la meilleure saison pour une randonnée pédestre s'échelonne d'avril à octobre. En hiver, préférer le désert.

Pour certaines randonnées, les services d'un guide sont utiles, voire indispensables (cas de l'ascension du Toubkal par exemple). Mais attention, il y a les vrais et les faux guides (pour vérifier, demandez à voir leur badge officiel et vérifiez bien qu'il est à jour).

Attention, même accompagné d'un guide diplômé, il est prudent de souscrire une assurance couvrant les activités sportives en cas de pépin. Et ce avant votre départ.

Les spécialistes du ski de randonnée connaissent le Maroc depuis longtemps, car le Haut Atlas central offre de nombreuses possibilités de randonnées hors pistes. Les amateurs de ski de fond préféreront le Moyen Atlas et la région d’Ifrane, pour d’authentiques randonnées dans les forêts de cèdres.

Pour les amateurs de ski alpin, la plus haute station d’Afrique se trouve au sud de Marrakech, à l’Oukaïmeden (2 600 m d’altitude) ; malheureusement, l’enneigement y demeure souvent très aléatoire. Elle ouvre théoriquement de mi-décembre à mi-avril, et dispose de plusieurs téléskis et d’un télésiège. Autre station dans le Moyen Atlas, à Michlifen, près d’Ifrane, plus modeste.

- Les guides officiels : ils sont soit locaux (appelés « guides de villes et de circuits touristiques »), soit nationaux, mais offrent sensiblement les mêmes prestations. Ils ont un badge (rouge pour les premiers et vert pour les seconds) et une carte de guide officiel du ministère du Tourisme marocain. Cette carte, avec photo, est toujours écrite en français (et non en arabe !).
En général, les guides nationaux sont habilités à vous conduire à travers tout le pays et, contrairement aux guides locaux qui, en théorie, ne peuvent vous guider que dans leur localité (qui figure sur leur carte).

Les offices de tourisme proposent théoriquement une liste de guides (rarement à jour). Mais le mieux est de contacter une agence de voyages ou de se rendre aux bureaux des guides de certains lieux touristiques.

En ville, pour éviter toute embrouille, mettez-vous toujours d’accord, avant d’entamer une visite, sur la durée, le prix et sur ce que vous souhaitez voir (y compris le fait de visiter ou pas des boutiques).

- Les guides de montagne, appelés « guides des espaces naturels » : tout guide diplômé possède une carte professionnelle avec photo.
Pour info, il n’y a pas de distinction comme en France entre les guides de moyenne montagne et de haute montagne. Attention, certains guides officiels sous-traitent parfois la randonnée montagnarde à un frère ou un cousin... qui n’est pas un guide officiel. Refusez systématiquement et ne payez jamais à l’avance pour ne pas être coincé. Ne partez qu’avec le guide qui vous a fait le brief.

- Les faux guides : ils sont encore nombreux dans les grandes villes, malgré la chasse que leur fait la police touristique. On les reconnaît à leur baratin, leur envie de vous conduire de magasin en magasin dans l'espoir de toucher une commission. Évitez cependant d'être désagréable, hautain ou dédaigneux, c'est souvent leur seul moyen de subsistance. Si vous souhaitez effectuer la visite seul, éconduisez-les en douceur. De même en montagne, les faux guides sont nombreux. Autant il n’est pas bien grave de se faire mener en bateau à travers les ruelles d’une médina, autant en montagne, on ne rigole plus !

- Les gamins : des enfants proposent parfois de vous guider. On vous les déconseille. Certes, ils sont souvent débrouillards, mais leur place est sur les bancs de l'école. Et puis gare à eux si la police leur tombe dessus.

- S'aventurer seul : en montagne, jamais ! En ville, c'est tout le contraire. Il faut quelquefois savoir se perdre dans le dédale d'un souk. Rabatteurs et faux guides sont moins nombreux au centre des médinas, et la balade est d'autant plus authentique.