Où dormir, hôtels et hébergements Miami

Plusieurs types d'hébergements, de l’auberge de jeunesse au palace design en passant par les B &B et l’incontournable motel.

Si vous partez en haute saison, il est fortement conseillé de réserver le plus longtemps possible à l’avance. Le plus simple est de le faire via le site internet officiel des établissements On vous demandera systématiquement votre numéro de carte bancaire. Attention, si vous changez d’avis et si vous n’en informez pas l’hôtel au moins plusieurs jours à l’avance, vous serez débité quand même.

Aux États-Unis, les prix varient selon le taux de remplissage, et donc, en gros, selon la saison touristique (le système du yield management). Les différences peuvent être considérables du jour au lendemain !

Miami Beach concentrant l’essentiel de l’intérêt de la ville, c’est surtout ici qu’il faut dormir, particulièrement dans les charmants hôtels de l’Art Deco District, plantés au cœur de l’activité nocturne (prévoyez des bouchons d’oreilles, les doubles vitrages sont rares).
Le Downtown, en plein essor, offre une possible alternative urbaine. Peu d’intérêt à séjourner dans les autres quartiers, hormis éventuellement Coconut Grove pour son ambiance tranquille.

Autant vous prévenir, les prix à Miami Beach sont carrément élevés (trop, même, pour la qualité), mais en basse saison ils baissent facilement de 25 à 50 %. La loi de l’offre et de la demande entraîne des écarts parfois considérables selon le jour de la semaine et les événements (concerts, parades, expos, etc.).
Comme partout aux États-Unis, on peut souvent obtenir de bonnes réductions en réservant directement sur les sites internet des hôtels (surtout en basse et moyenne saisons).

Les hôtels de Miami Beach méritent une place à part. Beaucoup sont de vénérables établissements Art déco construits dans les années 1930-1940.

Les façades et certaines parties communes arborent des éléments décoratifs représentant le milieu, la faune et la flore locales : flamants roses, palmiers, soleils, crustacés, etc. Certains ont été superbement rénovés et transformés en boutique-hôtels au design somptueux. D’autres sont encore dans leur jus. La plupart, à mi-chemin, ont été plus ou moins bien retapés.

Souvent, la peinture fraîche recouvre de vieux lambris, l’électricité date et l’isolation phonique manque. Les doubles vitrages sont rares, le bruit omniprésent, même dans des établissements chers. Détail pratique, le parking (quand il y en a un) est toujours payant et souvent hors de prix.

Les premiers boutique-hôtels sont apparus à New York dans les années 1980. Ils ont évidemment proliféré dans les endroits branchés comme Miami Beach, investissant certains buildings Art déco. Fréquentés par une clientèle d’affaires et de voyageurs branchés, ce sont des hôtels souvent indépendants, en principe de petite capacité (mais ça n’est plus forcément le cas), avec un service personnalisé et surtout une déco originale, cosy ou design. Ils sont aussi parfois qualifiés de small luxury hotels.

Dans les catégories « Chic » et « Plus chic », leur rapport qualité-prix peut s’avérer plus intéressant que les grosses unités aux dizaines de chambres standardisées.

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