Carte d'identité Stockholm

- Population : 975 000 habitants (1,6 million pour l'agglomération).
- Superficie : 187 km².
- Maire : Anna König Jerlmyr (parti modéré, centre-droit), depuis 2018.
- Taux de chômage : 6 % (6,7 % au niveau national).
- Site inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco : le domaine royal de Drottningholm (1991), dans les environs de Stockholm.

Écologie

Stockholm est restée un fer de lance dans la protection de l’environnement. En 2010, Stockholm est la première ville à recevoir le titre de « Capitale verte » de l’Europe. Un titre mérité quand on consièdre que la ville a vu ses émissions de gaz à effet de serre baisser de 25 % depuis 1990 (avec un objectif de 40 % d’ici à 2040). Ici, les notions de covoiturage, de pistes cyclables, de jardins ouvriers et même d’écoquartier et font partie intégrante du quotidien.

Tel est le cas d'Hammarby Sjöstad, une ancienne zone portuaire et industrielle de la ville réhabilitée depuis les années 1990, est un écoquartier exemplaire : panneaux solaires, récupération des eaux de pluie, réutilisation des ordures ménagères pour le chauffage, la climatisation et l’électricité, etc.

Quant à la circulation urbaine, elle a fortement baissé depuis la mise en place d’un péage urbain, en vigueur la semaine entre 6h30 et 18h30. À l’époque très critiqué, ce système a aujourd’hui conquis la plupart des habitants du Grand Stockholm. Entre 2006 et 2015, le nombre d’automobilistes à traverser la ville a en effet baissé de 28 %.

Les carburants alternatifs sont aussi à l'ordre du jour. En 2019, la Suède transformait 25 % de la totalité de ses déchets organiques en biogaz, principalement dans l’usine de Västerås, à une centaine de kilomètres de Stockholm.
Depuis la fin des années 1990, on y produit des engrais naturels à partir de la décomposition des déchets et on récupère le méthane pour en faire un biogaz qui brûle sans polluer.
Ses avantages sont nombreux : ce biogaz neutre du point de vue du dioxyde de carbone ne génère que 5 % de rejets comparé à l’essence, il est renouvelable et produit sur place, ce qui crée des emplois et réduit les frais de transport, et son prix est inférieur au carburant conventionnel. Progressivement, les bus locaux, les taxis et même les camions d’éboueurs s’y sont mis.
L’usine de Västerås fournit aujourd’hui la capitale, grande consommatrice, qui, à défaut de produire son propre gaz, produit sa chaleur et son électricité en incinérant la totalité de ses déchets, et tout ça depuis les années 1970.

Une capitale vertement exemplaire donc, mais encore et toujours perfectible !