Les fêtes, festivals et événements incontournables et insolites à ne pas manquer sur votre itinéraire en Équateur.
Les top événements du moment
Fiestas de la fruta y de las flores à Ambato
La fête du fruit et des fleurs est très réputée dans tout l’Équateur. Elle se tient sur les 10 jours précédant le Mardi gras, en pleine période de carnaval. On bénit les fleurs et les fruits de la région et du pays à l'occasion d'un festival culinaire qui bat son plein dans les rues. Ce festival est égayé par divers défilés, spectacles folkloriques et soirées avec orchestres, et par l'élection traditionnelle de Miss Ambato.
La ville d’Ambato est d’ailleurs pour ses fruits, ses fleurs, son pain et ses cuys (cochons d’Inde).
Quand : du 21 au 25 février 2025
Site internet :Fiestas de Ambato Fiche destination : Équateur
Le Mardi gras est une fête très populaire, l'une des plus importantes du pays. Elle se déroule dans la plupart des villes où, pendant 4 jours, tout est fermé. Les festejos de carnaval incluent défilés traditionnels, musique, événements artistiques et culturels organisés pour tous les âges.
Les carnavals les plus colorés et les plus humides (l’arrosage avec les bombes à eau est de rigueur), ont lieu à Quito, Esmeraldas, Riobamba et Salinas.
À Ambato, le carnaval s’accompagne d'une fête des fleurs et des fruits. Défilés, corridas de taureau, expositions artisanales etc.
À Atacames, on programme généralement un festival de tambour sur le Malecon, appelé El Marimbódromo.
Dans le village animé de Montañita (province du Gayas), on peut assister à des compétitions de surf, danser au bord de la plage dans les nombreux bars et observer les jongleurs jouant avec le feu…
Sur les plages de Manta, Crucita et Bahía il y a des concours de bikinis, de tee-shirts mouillés, des jeux aquatiques et des fêtes toute la nuit au bord de l’eau.
Dans certaines villes toutefois, les traditions ont tendance à se perdre...
Dates sous réserves.
C’est l’une des fêtes les plus délirantes d’Amérique du Sud, où tous les Indiens se réunissent. De grandes festivités se tiennent à Otavalo lors de la Saint-Jean, Tabacundo et dans la province de l’Imbabura.
Tout débute par une grande feria le 23 juin, où les indigènes se réunissent à Otavalo. La nuit, ils vont se baigner rituellement dans la cascade de Peguche (village des environs), dans les lagunes ou les « ríos », afin de se purifier l'esprit et le corps.
À minuit, les danses commencent et vont durer 3 jours et 3 nuits. L'alcool coule à flots. Les indigènes, en costume, passent dans toutes les maisons pour danser et boire. Délire indescriptible. Seuls les hommes dansent, les femmes se contentent de ramasser et soutenir les hommes qui atteignent des états d'ébriété fort avancés.
Le dernier jour, on se retrouve sur la plaza de los Ponchos. Là, les différentes communautés s'affrontent. Tout le monde est superbement costumé et masqué. Si les touristes ont le droit de participer aux danses et aux beuveries collectives des trois premiers jours, en revanche, ils sont exclus de la phase finale de la fête. Remarquez, ce n'est pas plus mal !
Chacun d'un côté de la place, les groupes vont mener une bagarre qui s'apparente à une véritable guerre. Au rythme de la musique, les combattants se lancent des pierres et se battent avec une violence inouïe, décuplée par l'alcool et augmentée du pouvoir de l'ivresse collective et de l'énergie qu'on peut y puiser. La fête s'achève par une messe, toujours en costume.