Visiter Bath, Voyage Angleterre
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Bath, Bristol et Cotswolds
L’une des plus belles villes d’Angleterre, classée au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1987. Provinciale, aérée, superbement étagée sur une colline verdoyante, c’est une excursion très prisée au départ de la capitale. Avec ses parcs et ses jardins (Henrietta Park, Victoria Park, Prior Park Landscape Garden...), cette ville à taille humaine a bénéficié d’un plan d’urbanisme extrêmement réussi, ce qui lui confère un charme exceptionnel. Tout date du XVIIIe s, lorsque Ralph Allen s’occupa de restructurer la cité en édifiant des ensembles monumentaux et élégants dans le style palladien, composés d’alignements de façades qui ondulent autour des collines. Mais Bath avait séduit les Romains dès le début de notre ère, quand ils y découvrirent l’unique source chaude du pays. Vestiges historiques donc, monuments superbes, rues élégantes : une halte à Bath s’impose, d’autant que tout se fait aisément à pied et que l’on y mange bien. Cerise sur le gâteau : tandis que les industries se trouvent concentrées à Bristol, Bath se réserve la culture, et les festivals sont légion. Si la ville est si attractive, sachez que c’est avant tout grâce aux résidents qui, individuellement ou en association, financent restaurations et ravalements !
FORMALITÉS
- passeport
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- passeport en cours de validité depuis le 1er octobre 2021.
- Meilleures saisons : le printemps et l'été.
- Durée de vol direct depuis Paris : 1h15 pour Londres.
- Durée du trajet en Eurostar depuis Paris : 2h15.
- Décalage horaire : - 1h.
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- Bath Abbey : C’est au XVe s que l’église abbatiale actuelle fut construite dans un style gothique « perpendiculaire », surmontée en son centre par une imposante tour carrée, afin de remplacer la cathédrale romaine tombée en ruine. Avant d’entrer, jeter un œil à la façade. De chaque côté de la vaste baie vitrée centrale, on voit une échelle que gravissent des angelots, évocation d’un rêve de l’évêque qui décida d’édifier l’église et qui transforma ses rêves en réalité. À l’intérieur, ce qui frappe surtout, c’est la délicatesse de la voûte de la nef, composée de nervures fines qui dessinent d’élégants éventails. Derrière le maître-autel, vaste vitrail qui décrit la vie du Christ en 56 panneaux et un autre rappelant le couronnement d’Edgar le Pacifique en 973, 1er roi de l’Angleterre unifiée. Les murs des nefs latérales sont couverts de plus de 600 ex-voto du XVIIIe s, sculptés dans la pierre. Au sol, environ 900 dalles en pierre chauffées en géothermie par l’eau des bains voisins. Ce dispositif novateur fait partie d’une réhabilitation récente (2020) incluant de nouveaux espaces publics en sous-sol ;
- The Roman Baths : construits sous Vespasien probablement à partir de 76, les thermes sont dissimulés dans les entrailles d’un vaste bâtiment néoclassique de style « palladien » – celui de toute la ville –, d’où émergent des statues romaines. Il est d’ailleurs amusant de penser que les architectes du XVIIIe s n’avaient aucune idée des trésors antiques qui s’étendaient sous la ville. Ceux-ci ne furent exhumés qu’à la toute fin du XIXe s. Jane Austen ne les a donc jamais connus ! Désormais, en visitant les fameux bains qui ont fait la réputation de la ville, on découvre aussi tout un complexe thermal en partie transformé en musée et agrandi en 2020 et 2021 en « World Heritage Centre » ;
- Jane Austen Centre : On ne saurait parler de musée ici, mais plutôt d’un centre d’interprétation dédié à la célèbre romancière anglaise. Jane Austen (1775-1817) résida à Bath par intermittence. Même si elle ne publia pas durant son séjour, 2 de ses romans ont la ville pour décor : Northanger Abbey et Persuasion. Jane aimait la ville et les distractions qu’elle offrait, mais détestait l’étiquette et tout le protocole qui s’attachaient à la vie mondaine. Il est indéniable que Bath a eu une énorme influence sur son œuvre. C’est ici qu’elle aiguisa son sens de la satire et l’ironie sarcastique ;
- The Circus : avec le Royal Crescent voisin, c’est l’ensemble architectural le plus impressionnant de la ville. Circulaire, comme son nom l’indique, planté en son centre de 5 pimpants platanes. Il fut élevé au milieu du XVIIIe s par John Wood père et fils. À chacun des 3 niveaux des 30 façades apparaît une série de doubles colonnettes respectivement doriques, ioniques et corinthiennes. Avez-vous remarqué la frise qui court au-dessus du 1er niveau ? Elle est constituée de 528 symboles des arts et des sciences, et la petite histoire raconte qu’il n’y en a pas 2 identiques. Superbe ensemble où séjournèrent notamment le 1er ministre William Pitt, l’explorateur David Livingstone, le peintre William Gainsborough et bien d’autres (les maisons en question arborent une plaque). En empruntant Brock Street (vers le nord-ouest), on parvient au Royal Crescent ;
- The Royal Crescent : prononcez « cresnt ». C’est le plus grand ensemble cohérent de la ville, composé de 30 maisons classiques en pierre de Bath, toutes jointes entre elles par de très épurées colonnes ioniques. On doit encore le Crescent à John Wood fils, qui a su dégager une vaste perspective grâce au large trottoir et surtout à la douce inclinaison de son immense pelouse. Celle-ci offre une vue superbe sur la campagne, prolongée par le joli Victoria Park, son jardin botanique, ses jeux pour les enfants et ses gloriettes. N’oubliez pas votre ombrelle en été !