Visiter Reykjavík, Voyage Islande
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Reykjavík, Reykjavik et ses environs
En Islande, vous voici dans la capitale la plus septentrionale du monde, un peu au nord du 64e parallèle. Étendue en bordure d’une baie fermée par le mont Esja, Reykjavík est une ville plutôt agréable, avec son petit quartier historique flanqué de maisonnettes colorées, son front de mer hérissé d’immeubles modernes à l’image du Harpa, mais aussi son port actif et ses entrepôts reconvertis en musées ou boutiques. En fait, Reykjavík est toujours en pleine croissance (toutes proportions gardées bien sûr). Il faut dire qu’avant le XXe s ce n’était guère qu’un village et que l’agglomération est sortie de terre à la vitesse d’un volcan en éruption.
Avec ses rues tranquilles et son lac peuplé de canards, on a du mal à s’imaginer dans une capitale ! Elle recèle pourtant d’intéressantes richesses culturelles, surtout dans le domaine de l’art contemporain, et la vie nocturne en fin de semaine vaut son pesant de décibels : les amateurs de musique live seront gâtés, au gré d’un mémorable pub crawl. Somme toute, c’est une ville attachante qui devient vite familière et où l’on passe 1 ou 2 jours sans s’ennuyer.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- passeport ou carte d’identité en cours de validité pour un séjour inférieur à 3 mois.
- Meilleures saisons :
- pour se promener et randonner : entre juin et août ;
- pour voir des aurores boréales : de septembre à avril.
- Durée de vol direct depuis Paris : 3h30 pour Reykjavík.
- Décalage horaire : - 2h en été, - 1h en hiver.
Infos pratiques Islande
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Que voir et que faire à Reykjavík ?
- Balade dans la vieille ville : entre le port et le lac s’étend un quartier semi-piéton regorgeant de bars, de restos, et d’animation, en tous cas les soirs de week-end. Y subsistent quelques anciennes maisons en bois, en pierre volcanique ou en tôle ondulée. Si ça ne saute pas vraiment aux yeux, Aðalstræti est la plus vieille rue de Reykjavík. Elle abrite en tout cas au no 10 la plus ancienne maison de la capitale (1762), tapissée de bois sombre. À l’angle avec Hafnarstræti se dresse une autre maison historique (aujourd’hui un resto), celle du faucon (fálkahusíð), où ces oiseaux de proie attendaient autrefois d’être exportés vers l’Europe, certaines cours royales les utilisant pour la chasse. Sur la place Austurvöllur voisinent la modeste cathédrale (Dómkirkjan) et le Parlement (l’Alþing), derrière lequel niche un mignon jardin public, presque secret. Après avoir traversé la grande avenue Lækjargata, on pénètre sur l’artère la plus commerçante de la ville, Bankastræti, où s’empilent cafés et boutiques ;
- Safnahúsið : installée dans une ancienne bibliothèque, d’où le Landsbókasafn (« bibliothèque nationale ») inscrit sur le fronton, cet espace muséographique rend compte de l’histoire de l’art en Islande. À l’intérieur, les salles sont organisées par thèmes, portant toutes des noms anglais : up, again and again, inside, mirror...
- Víkin Sjóminjasafn (Musée maritime) : un beau musée, principalement consacré à la pêche et à l’exportation du poisson (en particulier la morue), qui assurèrent longtemps 90 % des revenus annuels du pays, et représentent toujours une part importante du PIB islandais. On est accueilli par le gigantesque moteur du Sigridur, un navire lancé en 1919, avant de découvrir une section dédiée à l’archéologie marine, présentant notamment les vestiges du naufrage d’un bateau hollandais au XVIIIe s. Plus loin, nombreuses maquettes, vêtements de marins, outillage (harpons, filets, énormes hameçons pour capturer les requins) et consoles numériques organisées par thèmes. Enfin, à la sortie, une section consacrée à la cuisine de la mer et à ses vertus, notamment l’huile de foie de morue ;
- Sögulóðir á Islandi (Saga Museum) : sorte de petit musée Grévin, le Saga Museum illustre les moments clés de l’histoire islandaise, depuis la colonisation jusqu’à la réforme luthérienne. On chemine dans une sorte de caverne obscure jalonnée par des mannequins en silicone, répartis en 17 scènes historiques ;
- Aurora Reykjavík : musée modeste mais bien fait, consacré aux aurores boréales. Juste après la billetterie, la section Mythologie et Folklore explore les légendes qu’elles ont fait naître dans les pays où elles se produisent. Puis on passe dans une salle scientifique expliquant l’origine des aurores boréales. Dans la salle audiovisuelle, projection d’extraits du film Aurora qui montre une série d’étonnantes aurores boréales en Islande ;
- Harpa : sur un des quais bordant le port, presque sur la mer, c’est l’impressionnante salle de concerts-centre de conférences de Reykjavík inaugurée en août 2011. Œuvre du cabinet d’architectes Henning Larsen et du célèbre designer Olafur Eliasson, la « Harpe » a de la gueule.
- Þjóðminjasafn Íslands (Musée national d’Islande) : s’il n’y avait qu’un musée historique à voir en Islande, ce serait sûrement celui-ci, d’une grande richesse et présentant par périodes toute l’histoire du pays. N’hésitez pas à poser des questions (en anglais) au personnel, disponible pour y répondre en détail ;
- Hallgrímskirkja (église) : devenue le symbole de la ville, cette église en béton en forme de fusée s’impose de loin dans le panorama urbain. Sa silhouette élancée, digne d’une cathédrale, s’inspire des paysages islandais, notamment des orgues basaltiques. C’est de son clocher que vous aurez le meilleur point de vue sur la ville et ses maisons multicolores.
Que faire autour de Reykjavík ?
Un peu plus loin du centre de la ville, vous dénicherez également de quoi vous occupez !
Perlan : un grand réservoir géothermique qui alimentait jadis la ville. En 1991, les 6 réservoirs furent réunis au centre par une structure de verre surmontée d’un dôme. Il abrite désormais un vaste musée sur les forces de la nature islandaise : volcans, glaciers, tremblements de terre, tectonique des plaques, géothermie et faune, ainsi qu’un planétarium consacré aux aurores boréales ;
Ásmundursafn (musée Ásmundur-Sveinsson) : un musée consacré au travail de l’artiste Ásmundur Sveinsson (1893-1982), pionnier de la sculpture en Islande. Œuvres massives et puissantes (en bronze, pierre, ou métal), inspirées par le quotidien insulaire et la littérature islandaise.