Visiter Rijeka, Voyage Croatie
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Rijeka, Baie de Kvarner ou golfe du Kvarner
L’ancienne Sveti Vid na rijeci (Saint-Guy-sur-la-Rivière) fut renommée Fiume après 1919, lors de l’expérience utopiste de la Régence italienne du Carnaro, à laquelle succéda l’État libre de Fiume, et reprit son nom originel en devenant yougoslave en 1947. Ville industrielle, c’est aussi le 1er port de Croatie et la 3e agglomération du pays. Pour le voyageur, elle demeure avant tout un lieu de transit. 24h suffisent pour faire le tour de la grande artère commerçante du Korzo, des quelques rues animées à proximité de ses quais et du marché. Ensuite, on prend le large !
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- carte d'identité ou passeport en cours de validité (pour un séjour de moins de 3 mois).
- Meilleures saisons : le printemps et la fin de l'été (mai, juin et septembre).
- Durée de vol direct depuis Paris : 1h50 pour Zagreb.
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Croatie
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Que faire à Rijeka et autour ?
Si quelques élégantes bâtisses Art nouveau jalonnent le centre (le long de Riva et autour du marché notamment), Rijeka ayant été partiellement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, elle recèle moins de trésors architecturaux que d’autres villes de la région.
Le musée d’Histoire maritime et du littoral croate : Ce musée occupe depuis 1961 l’ancien palais des gouverneurs hongrois (et celui, un temps, de Gabriele D’Annunzio), une pompeuse bâtisse néo-Renaissance construite en 1896 par l’architecte hongrois Hauszmann. Au 1er étage, dans des salons et chambres du palais, des meubles anciens, horloges, armes... La collection maritime se trouve au 2e étage : instruments de navigation, maquettes de bateaux, tableaux, figures de proue... On y évoque aussi succinctement les chantiers navals de la ville. Dans le jardin, un affût de lance-torpilles. C’est à Rijeka que furent fondues et mises au point par l’ingénieur britannique Whitehead les 1res torpilles, pour la marine de guerre austro-hongroise.
Le musée de la Ville de Rijeka : L’ancien musée de la Révolution accueille désormais des expos temporaires originales et de bon niveau, ainsi qu’une petite expo sur le Galeb, le fameux yacht de Tito.
La tour de la Ville : Édifiée à la place d’une ancienne porte de ville, la tour de l’Horloge est l’un des rares monuments historiques à avoir survécu aux tremblements de terre. Relookée à la sauce baroque en 1890, elle affiche, sous l’horloge, l’emblématique aigle à 2 têtes des Habsbourg ainsi que les portraits de 2 empereurs autrichiens : Léopold Ier, qui donna à la ville son blason en 1659, et Charles VI, qui proclama la ville port libre en 1719.
Le château de Trsat : Perché sur une colline aux flancs abrupts (vue superbe sur le golfe du Kvarner), ce château fut bâti au XIIIe s par les célèbres comtes Frankopani de l’île de Krk, qui s’étaient vu confier l’administration de Trsat. À demi ruinée, la forteresse fut rachetée et restaurée en 1826 par un officier supérieur de l’armée autrichienne. Original pétri de romantisme, il s’y fit construire un mausolée incongru... sous la forme d’un temple grec ! En plus du château, l’un des 1ers Frankopani fit ériger sur la colline voisine une église : Notre-Dame-de-Trsat, aussi appelée la « Nazareth croate », car, le 10 mai 1291, la maison de Marie et Joseph (où eut lieu l’Annonciation), en transit pour Loretto, aurait été déposée ici quelque temps par des anges...
Du coup, l’église est devenue le lieu d’un important pèlerinage, renforcé par le don au XIVe s par le pape Urbain V d’une superbe icône aux pouvoirs miraculeux, peut-être peinte par saint Lucet, et par l’érection sur le parvis d’une statue géante de Jean-Paul II ! De quoi multiplier l’afflux des pèlerins qui y viennent en escaladant la colline de calvaire en calvaire : 10 mai, 15 août, 8 septembre...
Le Yacht Galeb : à la dissolution de la Yougoslavie, le yacht de prestige du président Tito devint la propriété du Monténégro, qui le revendit en 2009 à la Ville de Rijeka. Le Galeb est entré en restauration en prévision de l’année 2020, où Rijeka devait devenir Capitale européenne de la culture avant qu’un séisme, puis une épidémie mondiale ne viennent s’en mêler. Il faudra encore patienter un peu pour découvrir les appartements de Tito et la salle des machines qui serviront de musée. Le navire accueillera aussi des activités culturelles et des restos.
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Kastav : Perchée à 365 m, entre Rijeka et Opatija, Kastav est un village médiéval fortifié (6 des 9 tours médiévales tiennent toujours debout), grignoté par les jardinets, labyrinthique et resserré comme les mailles d’un vieux filet. Cela lui donne un cachet furieusement romantique et ce serait dommage de ne pas lui consacrer une paire d’heures. À l’entrée du bourg, depuis le parvis de l’église Sainte-Hélène, vue inoubliable sur le golfe du Kvarner. À 2 pas, la Loža, un espace couvert à l’extérieur des murs de la ville, aménagé en 1571 pour les événements publics. À l’autre bout de la cité se dressent les imposants vestiges de l’église inachevée de l’Assomption de la Vierge, dont la construction fut initiée par les jésuites. Au XIXe s, Kastav eut son rôle à jouer dans la bataille linguistique de la renaissance nationale, puisqu’elle abrita la 1re salle de lecture croate d’Istrie, ouverte en 1866.