Formentera
Le départ
Juste avant de prendre l'avion, s'assurer on line que la météo locale sera clémente. Des petits soleils jaunes s'affichent sur tous les premiers jours de la semaine avec une température maximum de 31 °. Puis consulter le site des Aéroports de Paris pour vérifier que le vol est maintenu. La dernière nuit sera douce, sans nuages. S'endormir le sourire aux lèvres. Les sacs sont prêts depuis deux jours. Masque et tuba, crèmes solaires (écran total pour commencer, huile solaire pour peaufiner) et serviettes de plage cohabitent sagement attendant leur jour de gloire.
Arriver deux heures avant l'heure du décollage, pour être sûr de ne pas se faire " surbooker " son billet. Le " surbooking ", pratique détestable mais courante parmi les compagnies, consiste à surréserver des sièges en anticipant sur l'absence d'un certain nombre de passagers. Ensuite dans l'ordre : métro, RER, enregistrement des bagages, la délectable attente de l'embarquement, puis celle plus oppressante dans l'avion. Rien ne bouge… les minutes passent, quarante-cinq exactement. On commence à se faire du souci pour la correspondance à Madrid. On évoque une salvatrice heure de décalage entre la France et l'Espagne. On décolle enfin. Une voix nasillarde nous apprend que le retard était dû à un engorgement du côté des bagagistes. Serait-ce un exode vers le soleil ?
Texte : Jean-Luc Bitton
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