Irrésistible Kuching
Office du tourisme du Sarawak

Kuching, la capitale du Sarawak, est le meilleur point de chute pour rayonner dans le Sud-Ouest et visiter les cinq parcs nationaux des environs, une longhouse bidayuh ou iban, le centre culturel du Sarawak, le centre de réhabilitation des orangs-outans de Semenggoh ainsi que les nombreux musées, coffee shops et galeries d'art. À l'est de la ville, vers la partie connue comme le centre d'affaires, vous remarquerez plusieurs statues de chats de différentes tailles, placées sur les ronds-points, cet animal étant le symbole de la ville (" Kuching " signifie " chat " en malais).

Cette ville de 500 000 habitants possède un charme particulier, dû à sa forte identité culturelle et à son rôle de plate-forme d'échange de matières premières du Sud-Est asiatique. Comme dans toutes les régions de cet État, les principales activités se concentrent autour du fleuve. Longtemps tributaire de son port fluvial, Kuching s'est dotée d'un port maritime il y a à peine deux ans. La composition ethnique de la ville fait état de 50 % d'individus d'origine chinoise, 35 % de Malais et 15 % de Dayak, un terme qui définit l'intégralité des tribus indigènes. Une minorité indienne de confession musulmane est également présente.

Kuching est traversée par le fleuve Sarawak qui sépare le Nord (malais) du Sud (chinois). Ce qui équivaut à une répartition assez équitable des municipalités dans lesquelles sont également présents les autochtones, en particulier les Iban, majoritaires dans cet État. Toute l'activité touristique est concentrée sur la rive sud du fleuve. Afin d'équilibrer les recettes, la mairie malaise du quartier nord prélève les cotisations des bars, des parkings et surtout des hôtels des grandes chaînes internationales situés sur la promenade en bordure d'eau connue sous le nom de Waterfront. Toutefois, la mairie chinoise s'octroie l'essentiel du commerce très florissant de la ville, que ce soit les boutiques d'art et d'artisanat sur Main Bazaar Road, les marchés de rue ou encore les multiples enseignes (panneaux en anglais et mandarin, le malais est plus rare) des détaillants proposant pièces détachées, bois coupé, tissages, produits dérivés du caoutchouc, fruits et légumes.

Les commerçants chinois de souche teochew ou hokkien furent les premiers à apprendre la langue des autochtones afin de négocier avec les tribus locales, notamment les Bidayuh (les plus proches de Kuching, dans l'arrière-pays de Bau et de Serian) et les Iban (les Orang Ulu, ou gens des plateaux, étant plus farouches et inaccessibles). Depuis, leurs échanges tournent autour du bois des forêts, du caoutchouc, du riz, du cacao et des épices, notamment le poivre. Lorsque l'on visite une longhouse, on remarque le nombre d'objets anciens de facture chinoise qui composent le ménage : assiettes en bleu de Chine, jarres pour conserver les aliments, urnes funéraires, boîtes à cigarettes, boîtes à noix de bétel en cuivre, objets décoratifs et même les coiffes en métal que portent les femmes lors des cérémonies. Par ailleurs, bon nombre d'ustensiles aborigènes provenant du troc sont désormais proposés aux touristes dans les magasins chinois de Bazaar Road : boîtes à médecine en bois sculpté, calendriers taillés dans l'os, tissages Pua Kumbu des Iban, nattes confectionnées avec des feuilles de palmier, les populaires sarbacanes et autres tabourets, masques et boucliers sculptés. Encore aujourd'hui, les mariages mixtes ne sont pas fréquents au Sarawak, à l'exception de quelques mélanges entre Chinois et autochtones - les unions de ceux-ci avec les Malais demandant une conversion préalable à l'Islam.

Il faudrait consacrer au moins une journée pour explorer les points d'intérêt situés au sud du Waterfront, entre Main Bazaar et les rues adjacentes. Le parcours le plus courant va du temple chinois Tua Pek Kong jusqu'au Wet Market, ou marché aux poissons. Le marché aux fruits et légumes sur Gambier Road mérite qu'on s'attarde devant la profusion de piments, de courges luisantes, de fougères tête de violon ou de pommes roses qui débordent des étals. Dans cette ambiance tropicale, vous serez néanmoins surpris de trouver des pommes et des poires ; ce ne sont pas des produits d'importation, mais bel et bien des produits locaux, cultivés sur les hauts plateaux.

De l'autre côté de la rue Gambier, sous les arcades, se tient un fabuleux marché aux épices. En continuant en direction de la mosquée indienne, il faut faire un détour par India Street Mall où se trouvent les magasins de tissus dont Fabriko, la plus fournie de ces boutiques, avec un choix d'ikats (ou imprimés) en soie et en batik. Pour se familiariser avec les différents métiers, il faut explorer les shophouses de Carpenter Street où sont fabriqués meubles et cercueils. On a un aperçu de l'héritage colonial en visitant la Court House et l'Istana ou Astana, l'actuelle résidence du Gouverneur du Sarawak. Si vous séjournez à Kuching un dimanche, ne ratez pas le grand marché sur Jalan Satok.

Préparez votre voyage avec nos partenaires

Texte : Claudio Tombari

Mise en ligne :

Les idées week-ends, les derniers reportages

Voyage Malaisie

Bons plans voyage
Malaisie

HÔTELS
Besoin d'évasion ? Réservez votre hébergement dès à présent
LOCATION DE VOITURES
Réservez votre location de voiture avec Rentalcars.com

Services voyage