Croatie : le Kvarner, des ours et des îles
La Riviera croate, entre Autriche et Italie
Éblouis d’un seul coup par la lumière étincelante de l’Adriatique, nous voici descendant à 20 % vers la côte. Changement de décors, de climat, de vêtements. L’arrivée à Opatija se fait dans la gloire du soleil couchant sur ces villas autrichiennes, jaunes ou roses, « meringuées » de cariatides et de mascarons. Opatija au doux climat, était déjà une reine du tourisme il y a 150 ans, comme en témoignent le bel hôtel Kvarner et la villa Angiolina. Le poète Anton Tchekov n’y rencontra-t-il pas la danseuse Isadora Duncan dont il tomba éperdument amoureux ?
La balade du littoral François-Joseph mène à Lovran, petit port de pêche médiéval et capitale du marron. Un verre sous la treille devant la vieille ville, redonne des forces pour se rendre au petit marché quotidien où l’on trouve encore un peu d’artisanat, tels des couverts en bois de cerisier. Vers le sud, Kastav, drapé dans ses remparts, est fier de ses musées artisanaux du tonnelier et du chaudronnier.
Enfin, voici Rijeka, ville portuaire et universitaire dont rêvent beaucoup de jeunes îliens… Sur les vieilles portes, les aigles autrichiens à double têtes opposées et le lion de Venise témoignent du passé. Saviez-vous que ce lion chevelu que l’on retrouve un peu partout dans le Kvarner, n’est pas si innocent que cela ? Sa patte dextre sur un livre ouvert témoigne de la victoire vénitienne. Si le livre est fermé, c’est le temps de la guerre. De même, le socle de la grande statue du parking principal est en forme de T : en souvenir de Tito. Pour jouer au quiz de l’histoire croate...
- Intro
- Croates, Kunas et glagolitique
- Au pays de l’ours, le Gorski Kotar
- La Riviera croate, entre Autriche et Italie
- Île de Krk : prononcez « Keurk »
- L’île de Cres et la toison d’or
- L’île de Lošinj : Mali la petite et Veli la grande
- Grand écran sur la côte du Velebit
- Rab et Pag, les îles aux deux visages
- Ours et stalagmites, une nature préservée
- Na zdravlje, à la vôtre !
- Infos pratiques
Texte : Anne-Marie Minvielle
Mise en ligne :