Le Tyrol du Kitzbüheler : verts alpages et riantes vallées
Kitzbühel, la reine
Entre le lac du Schwarzsee à la tourbe médicinale et la célèbre descente de ski du Hahnenkamm, la petite ville médiévale de Kitzbühel conserve sa bonne humeur envers une fréquentation touristique plus âgée en été qu’en hiver. On y vit volontiers bio tout en ne se privant de rien, au rythme calme d’un « déstressage » garanti. Shopping de luxe des grandes marques ou style bavarois, pourquoi pas ? Culotte de peau, chapeau tyrolien et gilet en loden pour les hommes, Dirndl pour les femmes avec chemisier blanc brodé, corset et longue jupe, portés couramment par les élégantes. Shopping sportif ? Il n’y a que l’embarras du choix.
Plus sérieux, un tour au musée de la ville permet de découvrir son passé historique ainsi que les remarquables tableaux d’Alfons Walde (1891-1958), grand maître de Kitzbühel. La peinture vigoureuse de cet Autrichien, influencé par Ferdinand Hodler, a pour thème les paysages de montagne et la vie campagnarde. Architecte et admirateur de Gustav Klimt, il introduisit la neige et le ski dans ses tableaux, à une époque où ce thème était plutôt rare. Une halte en centre-ville pour déguster d’irrésistibles gâteaux accompagnés d’un café toujours bon, est incontournable.
Les innombrables spas hôteliers, remises en forme et le centre Aquarena aideront à faire « passer » toutes les tentations sucrées. En été, les nombreuses têtes blanches sur les bancs du centre-ville écoutent de la musique… tyrolienne bien sûr. 18 h : la soirée commencée avec le dîner, suivie d’un schnaps de sorbier digestif. Cela permet de se coucher assez tôt pour être en forme pour la randonnée ou le ski du lendemain.
Texte : Anne-Marie Minvielle
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