Wwoofing en Nouvelle-Écosse : le Canada autrement
Halifax, une capitale tranquille
Rats de champs, nous n'allions par tarder à retrouver le chemin de la ville. Samedi, 4 h du matin. Réveillés en fanfare par Willem, il nous faut vite nous préparer pour le grand marché fermier. Un café et un muffin avalés sur le pouce, nous embarquons dans le van à destination d'Halifax, la capitale de la Nouvelle-Ecosse. Deux heures et demi plus tard, nous voilà au milieu des cageots à déballer la montagne de cartons de goudas fumés, de fromages bleus et d'œufs d'émeus.
Il est à peine 7 h 30 et déjà l'ambiance est à la fête. La foule se presse dans les allées du marché aux côtés des musiciens en goguette. Bientôt 9 h, l'heure d'une halte gourmande. Nous achetons quelques pâtisseries locales (mention spéciale pour le gâteau au potiron), des cafés tout en piochant à droite à gauche des petites douceurs en dégustation. L'effervescence qui règne ici nous a fait oublier notre nuit trop courte. Nous arpenterons jusqu'à 16 h — qui marque la fin des festivités — les couloirs labyrinthiques du marché bâti sur trois étages.
Au-delà de son marché, Halifax a bien d'autres attraits. Même si la ville ne compte que 360 000 habitants, elle est l'un des plus grands ports d’Amérique du Nord et la plus grande base navale canadienne. Une promenade sur les docks vous fera sentir l'atmosphère si particulière qui règne ici. Enfin (comment ne pas l'évoquer ?) la ville est réputée pour sa vitalité musicale. Aussi loin que l'on remonte dans son histoire, Halifax a été une grande scène artistique et a accueilli de nombreux musiciens de différentes influences. Découvrir Halifax, c'est aussi sillonner les nombreux bars de la ville qui proposent chacun leur programmation.
Texte : Sindy Trudo
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