Australie : Kangaroo Island, l’île aux animaux
À 110 km au sud-ouest d’Adelaïde, Kangaroo Island est la troisième plus grande île australienne après la Tasmanie et l’île Melville. Son isolement a permis la préservation de sa nature et de sa faune.
Pas de béton, des animaux en liberté, de belles plages de sable, des parcs et des réserves : l’île aux kangourous, grande comme la moitié de la Corse, ravira les amateurs de nature et de tranquillité.
Une arche de Noé australienne à explorer hors des sentiers battus.
Préparez votre voyage avec nos partenairesKangaroo Island : une île au large de l’Australie
Si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer. Amarrée à 8 miles (13 km) au large de l’Australie-Méridionale, à une grosse centaine de kilomètres à vol d’oiseau d’Adelaïde, Kangaroo Island tient toutes les promesses qu’implique son nom.
Non seulement on y voit (enfin !) des kangourous et des wallabies à tous les coins de bush, mais on y trouve aussi une colonie de lions de mer, des otaries, des koalas, des ornithorynques, des échidnés, des cacatoès… bref, toute l’arche de Noé australienne, ou presque, servie sur un (gros) plateau.
Grande comme la moitié de la Corse (4 400 km2), KI (pour les intimes) n’est pas plus peuplée qu’un gros village français. Résultat : chaque habitant y a « droit » à près d’1 km2 ! Jolis espaces.
Plus du tiers de l’île est protégé par un ensemble de parcs et réserves, notamment la partie ouest, où le Flinders Chase Range se métamorphose en arches et en rochers sculptés par l’érosion marine. Plus loin, d’interminables plages de sable blanc, battues par de gros rouleaux, ourlent des baies trop étendues pour une seule paire d’yeux.
Camping à la plage
Balisée par quelques baraques un peu dépenaillées, un motel et le cordon ombilical de la ligne électrique, la morne pointe de Cape Jervis augure mal du beau voyage à venir. Subitement, au bout d’une énième ligne droite, le port est là, avec son phare maigrelet, ses cinq files d’attente plutôt vides et le ferry de la Sealink qui patiente au bout.
Il faut juste 45 min pour rejoindre Penneshaw, à Kangaroo Island. Une traversée sans histoire, bien que ballotée par les forts courants du Backstairs Passage. Sur le pont, un vent frais décroche souvent les casquettes, et la mer, gris-bleu, moutonne d’écume. Aucun obstacle n’arrête les dépressions soufflant parfois fort depuis l’Antarctique.
Très vite, le trait plat de l’île émerge de l’horizon. Le débarcadère n’offre guère plus que l’embarcadère. Le Lashmar Conservation Park, à 40 km de là, semble tout indiqué pour une première nuit de Robinson.
La piste descend entre les allocasuarinas (des sortes de filaos) vers Antechamber Bay, pour buter sur le camping : un trio de grands eucalyptus, du bush, des toilettes et le luxe suprême d’une plage de sable fin, large et déserte.
Au matin, une première baignade accompagnera le petit déjeuner, avant une balade vers l’extrémité du cordon littoral, délimité par l’embouchure de la Chapman River – à la largeur plus amazonienne qu’européenne.
Les lions de mer de Seal Bay
Les humains ne sont pas les seuls à apprécier la caresse du sable chaud. Sur la côte sud, au Seal Bay Conservation Park, un millier de lions de mer australiens se prélassent sur une belle plage semée certains jours d’algues roses. Même si tous n’y séjournent pas en même temps, ils ont ici l’une de leurs plus importantes colonies.
Unique espèce de pinnipède endémique, presque exterminée au 19e siècle, l’Australian sea lion compte tout au plus une population de 15 000 individus, installés à 85 % sur les côtes de l’Australie-Méridionale. Il reste considéré comme menacé.
Traversant les dunes, une passerelle en bois, longue de 800 m, rejoint deux belvédères dominant – d’un peu loin – les animaux avachis au soleil. Généralement apathiques, les lions de mer se contentent de coups de nageoire pour projeter du sable sur leur peau fragile ; certains s’installent même bien à l’ombre… sous la principale plate-forme d’observation ! Des jeunes s’empilent sur leurs mères, d’autres attendent leur retour de pêche, se dandinant impatiemment ou chassant les mouettes.
Pour un supplément conséquent (et sur réservation préalable), un ranger accompagne les visiteurs qui le souhaitent jusque sur la plage, à quelques mètres des bestioles. L’occasion d’entendre quelques mâles grogner et de regretter que le vent ne soit pas plus fort, ce jour-là, pour chasser au loin l’odeur de poisson pourri qui leur colle à la peau… Il y a même des twilight tours, au soleil couchant, moment des grands retours du large.
Les spots pour observer les oiseaux
Autant les côtes de Kangaroo Island sont spectaculaires, autant l’arrière-pays – parfois doucement ondulé, parfois plat – déroule un panorama généralement austère. Enveloppé par le bush, il s’ouvre sur des champs ou des pâturages à moutons insipides.
En retrait du réseau routier, les images satellites révèlent pourtant une autre île, aux multiples lacs et étangs saumâtres. Souvent ronds, rarement grands, ils prennent par périodes une teinte rougeâtre caractéristique, avant de s’évaporer totalement et de ne plus laisser voir que leur surface d’un blanc aveuglant. De nombreuses espèces d’oiseaux y trouvent refuge.
En hiver et au printemps (grosso modo de juillet à novembre), dans les vasières de Timber Creek, sur le Murray Lagoon, les échasses tiennent compagnie aux bécasseaux à queue pointue. Et au belvédère de Bald Hill, ce sont les élégants cygnes noirs, les grèbes, les ibis et les foulques qui abondent.
On retrouve les mêmes à Pelican Lagoon, aux côtés d’aigrettes, de spatules et de nombreux huîtriers-pies, se déplaçant par troupes serrées à la moindre alerte. Le soir, les rares cacatoès noirs (de Latham), endémiques, apparaissent à leur tour.
Autre lieu, autres mœurs. Sur le quai de Kingscote, la « capitale » de l’île, John the Pelican Man réunit chaque jour à 17 h une petite foule de curieux venus assister au dîner des pélicans australiens. Pas farouches, ils lui grimpent jusque sur la tête pour leur part de poisson. Ils peuvent en ingurgiter 2 kg d’un coup. Des pigeons et des chihuahuas aussi, précise John.
Hanson Bay Sanctuary : koalas et wallabies
Dans le grand zoo à ciel ouvert de Kangaroo Island, une escale fait date : le Hanson Bay Sanctuary. Ce domaine privé niché à l’ouest de l’île, aux portes du grand parc national de Flinders Chase, couvre plus de 20 km2 de grassland et de mallees, comme on dit ici – une sorte de maquis mêlant broussailles et petits arbres.
On s’y promène dans l’espoir, bien réel, de pouvoir admirer le chouchou de l’Australie, l’adorable koala. Une vingtaine d’entre eux rôdent dans les parages. Reste à avoir l’œil acéré : l’animal passe le plus clair de sa journée à lézarder à la fourche d’un eucalyptus, l’air endormi, tendance vaseux.
Pour l’observer en pleine activité, mieux vaut s’inscrire pour une promenade guidée nocturne : c’est à ce moment-là qu’il ingurgite l’essentiel des 1,5 kg de feuilles qu’il consomme quotidiennement (soit un dixième de son poids !). On aura alors de bonnes chances de croiser aussi échidnés à nez court (le hérisson australien) et varans géants.
Pas bien loin, le Kelly Hill Conservation Park s’ouvre sur un autre monde, souterrain, où stalactites, stalagmites, draperies, fistuleuses et autres hélictites recouvrent les parois d’une grotte vieille d’au moins un demi-million d’années.
Le soir, vers Grassdale, un autre emblème du pays se met à foisonner. Sortant du bush, les wallabies de l’île Eugène, les plus petits de tous (environ 60 cm pour 4 à 9 kg), colonisent la prairie, qu’ils broutent avidement. À leurs côtés, les kangourous de l’île Kangourou (dépassant 50 kg pour les mâles) semblent d’authentiques géants !
Arche marine et rochers remarquables
Déjà presque centenaire, le parc national de Flinders Chase couvre 327 km2 à l’ouest de l’île, en trois sections disjointes. On peut même y observer des ornithorynques, introduits à Kangaroo Island vers 1900, en même temps que les koalas ! Il est prolongé en mer par une réserve marine et, côté terres, par la zone protégée de la Ravine des Casoars – ainsi nommée en 1802 par l’explorateur français Nicolas Baudin.
Le phare du cap du Couedic, achevé un bon siècle plus tard, trône à la pointe sud-ouest. Les trois familles de gardiens qui s’en occupaient n’étaient à l’origine ravitaillées que tous les trois mois, par bateau, grâce à un appontement branlant glissé en contrebas dans une anfractuosité rocheuse, d’où les marchandises étaient hissées par câble…
De là, un escalier en bois descend jusqu’à Admirals Arch, une grande fenêtre de roche ouverte sur l’océan, au plafond hérissé de stalactites. À son pied, des otaries à fourrure de Nouvelle-Zélande se dorent au soleil, en attendant de défier les vagues qui s’écrasent en contrebas. En face, un îlot inexpugnable patauge lui aussi dans la houle.
Perchés sur un promontoire marin, face aux vents dominants, les Remarkable Rocks se voient de loin. Ces énormes blocs de granit, inlassablement sculptés par les grains et les embruns, ont pris des formes étranges. Des lichens orange les tapissent. Certains semblent avoir été évidés à la petite cuillère, pour ne conserver qu’une fine carapace de roche enroulée sur elle-même… Remarquable, assurément.
Randonnées sur Kangaroo Island
Encore sauvage sur près de la moitié de son territoire, Kangaroo Island se prête bien à la randonnée, même s’il vaut mieux éviter les grosses chaleurs estivales et les sentiers traversant un peu trop longuement des zones de bush un peu monotones.
Les options ne manquent pas dans le Flinders Chase National Park, notamment du côté du Platypus Waterholes Walk (compter 2 h pour 4,5 km), où l’on peut espérer entrevoir des ornithorynques. Pas bien loin, l’itinéraire (plutôt ardu) menant à la Ravine des Casoars (7 km, soit environ 3 h 30 aller/retour) à travers bois, rivière et plage, figure parmi les plus beaux de l’île.
Les trekkeurs craqueront pour le Kangaroo Island Wilderness Trail, une jolie petite aventure de 5 jours et 61 km, qui part du Visitor Center du parc de Flinders Chase pour rejoindre les grottes de Kelly Hill. La rando, ardue par endroits, est payante (161 A$) mais cela inclut les droits d’entrée et les droits de camping, avec eau (à traiter), toilettes et abri à disposition à chaque escale.
Plusieurs tour-opérateurs, ainsi que le Western KI Caravan Park, proposent de faire la marche en regagnant chaque soir le confort d’un gîte plus « civilisé », ou en transportant vos bagages d’un campement à l’autre… Seules 48 personnes sont autorisées à partir chaque jour, il est donc impératif de réserver bien à l’avance. Il faut aussi penser à réserver la navette de retour vers Flinders Chase pour récupérer sa voiture, ou faire appel aux services des opérateurs privés pour les transferts de/vers le sentier.
Attention, les sentiers et les campings peuvent être fermés en période de sécheresse, quand les risques d’incendie sont très élevés. Les non-claustrophobes s’intéresseront à la visite aventure proposée par les Kelly Caves : l’occasion de ramper et de patauger dans la boue !
Tous les sentiers de randonnée de Kangaroo Island en un seul site (en anglais)
Fiche pratique
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Site officiel du tourisme en Australie-Méridionale
Site de l’office de tourisme australien
Site officiel de Kangaroo Island
Comment y aller ?
- En avion : depuis décembre 2017, la compagnie aérienne Qantas relie directement Kangaroo Island (Kingscote) depuis Adelaïde (5 fois/semaine) et Melbourne (3 fois/semaine). Regional Air assure également 3-4 vols quotidiens depuis Adelaïde (en 35 min), pour quelques dollars de moins (à partir de 139 A$, soit 92 € le trajet).
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- En ferry : Kangaroo Island Sealink propose un service de ferry quotidien depuis Cape Jervis, à 1 h 30 de route au sud d’Adelaïde, à destination de Penneshaw, une des principales agglomérations de l’île. Les départs ont lieu toutes les 1 h à 2 h, de 6 h à 21 h 45 (5 h 30-22 h 15 au retour). Mauvaise nouvelle, le prix du passage est très élevé pour une aussi courte durée : 98 A$ (65 €)/personne l’A/R et 196 A$ (130 €) en plus pour un véhicule. La compagnie propose aussi 2 fois/jour un service combiné bus-ferry de/vers Adelaïde, jusqu’à Kingscote.
- Se déplacer sur Kangaroo Island : l’île est grande. Elle s’étend sur 155 km de long pour 55 km à son endroit le plus large. Si différents tour-opérateurs continentaux et locaux proposent des excursions, on ne saurait trop vous conseiller de louer un véhicule si vous n’avez pas pris le ferry avec le vôtre. Les compagnies Budget et Hertz sont installées à côté de l’aéroport. Les principales agglomérations sont reliées entre elles par des routes goudronnées, partout ailleurs il s’agit surtout de (bonnes) pistes. Attention aux kangourous traversant la chaussée !
Quand y aller ?
On n’y penserait pas forcément, mais l’hiver (juin-septembre) a quelques avantages : des tarifs hôteliers un peu plus bas et, surtout, moins de monde pour mieux ressentir l’exceptionnel caractère sauvage de l’île. Elle est alors plus verte et c’est à cette époque que les jeunes wallabies, kangourous et koalas commencent à sortir de la poche de leur mère… So cute.
Les lions de mer se regroupent à Seal Bay et, parfois, les baleines franches croisent au large. Cela étant dit, il pleut généreusement et il ne fait pas très chaud en hiver… entre 8 et 15 °C, avec de violents coups de vent remontant de l’Antarctique. Ces influences modèrent aussi les chaleurs estivales (20-24 °C de décembre à février, avec des pointes au-dessus de 30 °C).
Pour apprécier les couleurs des vignobles, l’idéal est de venir en mars-avril. La mer est alors calme et la période est propice aux randonnées (trop chaud en été…), mais il y a souvent moins de lions de mer.
Pour les balades, le printemps (septembre-novembre) est un autre bon choix et on profite en plus des tapis de fleurs sauvages.
Où dormir ?
Camper à Kangaroo Island, au contact de la nature, semble une évidence, ne serait-ce que pour limiter les coûts (l’hébergement est cher en Australie). Le choix est grand, avec notamment 7 campings situés dans 4 parcs d’État : Flinders Chase, Ravine des Casoars, Cape Gantheaume et Lashmar (on aime beaucoup ce dernier, face à une très belle plage). Presque tous ont de l’eau potable, mais seul le terrain de Rocky River Precinct, à Flinders Chase, dispose de douches. Pour le bush camping, il faut se renseigner auprès des rangers. Plus d’infos www.parks.sa.gov.au
À cela s’ajoutent 6 campings dépendant du Kangaroo Island Council, dont l’un établi à Vivonne Bay et l’autre à Emu Bay, près de deux des plus belles plages de l’île. Beaucoup plus tranquille : Duck Lagoon, dans les terres, pour observer les oiseaux. Plus d’infos www.kangarooisland.sa.gov.au/camping
Pour compléter le choix, il y a encore 4 terrains privés, à Penneshaw (où débarque le ferry), Parndana, près de Kingscote (la « capitale ») et le très agréable Western Kangaroo Island Caravan Park, où habitent koalas et wallabies (dont Dot, une femelle quasi apprivoisée !). Plus d’infos sur www.westernki.com.au
Parmi les grands plaisirs du séjour à Kangaroo Island, figurent les différentes options d’heritage accomodation – des logements dans d’anciens édifices publics des parcs d’État, type cottages en pierre où résidaient les rangers, ou anciens quartiers d’habitation des gardiens de phare. On en trouve à Flinders Chase, à Cape du Couedic, à Cape Willoughby et à Cape Borda (la Woodward Hut, plus petite et basique, y est la moins chère de toute l’île). En dehors de cette dernière, les draps sont fournis. Toutes sans exception disposent d’un chauffage et ont de quoi faire la cuisine, mais pensez aux vivres ! Attention, le départ le lendemain est assez matinal (dès 9 h ou 10 h selon l’endroit). Plus d’infos www.parks.sa.gov.au/kiaccommodation
Il y a aussi bien sûr de belles options privées, comme l’agréable Vivonne Bay Lodge, tout proche de la très belle plage du même nom. Ses 5 chambres pour 2-4 personnes (120 A$, env 80 €) partagent des sanitaires communs, un grand lounge, une immense terrasse en bois, un barbecue, 206 ha de bush, 15 km de sentiers et une jolie collection de wallabies broutant le gazon… Ceux qui y restent plus de 2 nuits ont droit à un vélo ou un kayak mis à disposition gratuitement pour se balader, ou même à une session de sandboarding sur les proches dunes du Little Sahara !
Mentionnons aussi les cottages de 1 et 3 chambres du Waves & Wildlife, dominant merveilleusement la mer à (petite) distance, à Stokes Bay, à 5 min à pied de Secret Beach. Le soir, wallabies et kangourous y affluent ! Compter 150-180 A$ (100-120 €) pour deux, 20 A$ (13 €) par personne supplémentaire et 10 A$ pour la literie (minimum 2-3 nuits).
Autre situation privilégiée aux 6 cabins du Hanson Bay Wildlife Sanctuary (min 2-3 nuits), posées sur une courte falaise, dans une belle solitude. On est ici à pied d’œuvre pour aller observer les koalas ! Il y a un poêle à bois dans chaque cabin, mais les tarifs sont déjà plus élevés : 190 A$ (125 €) pour le modèle « standard », qui pourrait être un peu plus chaleureux, et 300 A$ (200 €) pour les 2 superbes cottages modernes avec baies panoramiques.
On trouve une poignée de bed & breakfast sur l’île, ainsi que divers hôtels et motels de petite taille. Cream of the crop, Kangaroo Island s’enorgueillit aussi de certains des plus beaux hôtels d’Australie, comme le Southern Ocean Lodge (minimum 1 000 A$/pers !!!)…
Où manger ?
On ne s’y attend pas forcément, mais Kangaroo Island aime bien se penser en destination gastronomique, réputée pour ses poissons et fruits de mer (huîtres, écrevisses…).
Colonisée seulement depuis 1836, l’île a vu se développer des fermes d’élevage bovin et ovin, puis des exploitations davantage dans l’air du temps : vignobles (il y en a 4) avec caves de dégustation, fromageries artisanales, miellerie, exploitation de lavande, etc.
On y distille du gin et on y brasse plusieurs bières locales (la Drunken Drone et celles de la Kangaroo Island Brewery). L’Art Feastival, en septembre-octobre, met tout cela en valeur. Il y a également des marchés fermiers le 1er dimanche du mois à Penneshaw, les 2e et 4e dimanches du mois à Kingscote (où l’on appréciera aussi l’escale au Kangaroo Island Fresh Seafoods & Takeaway).
Un endroit rigolo : l’Enchanted Fig Tree, un resto éphémère qui n’ouvre qu’en été (déc-avril), à Middle River, près de Stokes Bay. On y déguste un menu unique (115 A$, soit 76 € quand même !) servi dans le cocon formé par les branches d’un banyan séculaire.
Texte : Claude Hervé-Bazin
Mise en ligne :