Australie : Melbourne, la capitale branchée du Victoria

Australie : Melbourne, la capitale branchée du Victoria
© Aleksandar Todorovic - stock.adobe.com

Que voir, que faire à Melbourne ?

Melbourne, la seconde métropole australienne, forte de 5 millions d’habitants, n’a peut-être pas le glamour de Sydney et de sa baie, mais elle s’affirme assurément comme le port d’attache de tout ce que l’Australie compte de cafés et bars branchés, de hipsters, de lieux artistiques et d’envie de vivre.

Sur une toile de fond juxtaposant édifices victoriens et gratte-ciel, Melbourne est une Australienne pure et dure. On y entame son jogging dans les parcs avant l’aube pour plaquer le boulot dès 17 h pétantes et filer à la plage ou dans l’un des bars trendy du CBD ou de Fitzroy – descendre un cocktail ou une bière de microbrasserie.

Classée « Ville la plus agréable à vivre au monde » plusieurs années de suite par The Economist, Melbourne est en effet plébiscitée pour sa qualité de vie, ses bonnes tables et sa vie nocturne. En plus, elle se parcourt aisément à pied !

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Aux origines de Melbourne : le cottage La Trobe

Aux origines de Melbourne : le cottage La Trobe
Cottage La Trobe

C’est un simple cottage en bois aux volets bleu-gris encadré de barrières blanches. Deux pièces à l’origine, au toit fuyant, où le surintendant Charles La Trobe emménagea avec sa femme Sophie (une Suissesse) en 1839. Le bâtiment le plus ancien de la ville – si l’on excepte la maisonnette des parents du navigateur James Cook, déménagée d’Angleterre dans les Jardins Fitzroy en 1934 pour le centenaire de la fondation de Melbourne.

Le jardinet déborde de fleurs et, à l’intérieur, le piano sommeille à côté d’aquarelles rappelant les talents cachés du premier administrateur de la colonie – alors connue sous le nom de Port Phillip.

Royal Botanical Gardens © Richie Chan - stock.adobe.com

Descendant d’un Français protestant immigré en Angleterre, ce grand voyageur passionné de botanique créa hôpital, université, philharmonique et jusqu’aux exceptionnels Royal Botanical Gardens voisins, où l’on déambule à travers 38 ha de pelouses impeccables, plans d’eau et sections thématiques. Quelque 8 500 espèces de plantes venues du monde entier s’y épanouissent. La serre tropicale et le luxuriant Fern Gully, envahi de fougères arborescentes dépassant les 5 m de haut, sont un délice.

En 1851, la région se sépara des Nouvelles-Galles du Sud pour former la colonie de Victoria. Une semaine plus tard, un riche filon était découvert à Ballarat, à 100 km à l’ouest. En une décennie, tout explosa : la population, les espoirs, la richesse. Les placers du Victoria fournirent le tiers de l’or mondial. Mais déjà, La Trobe était reparti. Melbourne était devenue chaos et spéculation… très peu pour lui.

Le + de routard.com :

Le La Trobe Cottage n’est actuellement ouvert à la visite au public que le dimanche d’octobre à avril (13h-16h).

La Melbourne victorienne dans le Central Business District

La Melbourne victorienne dans le Central Business District
Parlement © jovannig - stock.adobe.com

À l’étage du Melbourne Museum, dans la section consacrée à l’histoire de la ville, une copie de la plus grosse pépite découverte dans le Victoria résume bien l’enjeu : 63 kilos ! À côté, une diligence, une modeste baraque en bois meublée, un gramophone, des vitraux et une chasse d’eau victorienne évoquent en quelques vitrines un essor fulgurant.

Les édifices champignonnèrent, alors. On les retrouve aujourd’hui persillant le CBD, le très formel Central Business District, cœur de la ville moderne planté de gratte-ciel. Il y a là le Parlement (1856), bâti en 10 mois seulement, avec ses deux chambres dorées à l’or fin (23,5 carats) – la haute, diablement néoclassique, modelée sur la House of Lords britannique. La State Library (1858) à la magnifique salle de lecture octogonale sous coupole. La vieille poste (1859-1867) devenue hôtel… Le Trésor (1862) néo-Renaissance, dont les anciennes salles des coffres ont été transformées en salles d’exposition.

Gare de Flinders Street © Richie Chan - stock.adobe.com

La balade continue avec l’hôtel de ville massif, pour ne pas dire pâteux (1870). Puis la cathédrale anglicane Saint-Paul, néogothique aux relents néobyzantins, culminant à 96 m. Et l’emblématique et edwardienne gare de Flinders Street (rebâtie en 1909), au look exotique, dont la légende dit qu’elle fut conçue pour Bombay…

On se donne encore rendez-vous sur son parvis ou au pied de la batterie de neuf horloges annonçant les prochains départs des trains de banlieue.

Le + de routard.com :

Le Parlement se visite gratuitement du lundi au vendredi. Venir avec son passeport.

Melbourne, ville d’affaires

Melbourne, ville d’affaires
Royal Exhibition Building © Javen - stock.adobe.com

À la fin du XIXe siècle, les paquebots des Messageries maritimes font escale à Melbourne en route vers le Pacifique, contribuant à rapprocher l’Australie du reste du monde. Le business se développe et la mode européenne se vend dans les boutiques chics de la ville.

Coup sur coup, en 1880 et en 1888, Melbourne accueille une Exposition universelle – la seconde célébrant le centenaire de l’Australie britannique. Reste, pour en témoigner dans les Carlton Gardens, le Royal Exhibition Building, rappelant quelque chose de Saint-Pierre de Rome… L’édifice, inscrit au patrimoine mondial, est toujours en usage.

Royal Arcade © FiledIMAGE - stock.adobe.com

Dans le nouvel eldorado victorien, le commerce est naturellement en plein boom. Dans le centre, on construit la sublime Royal Arcade (1870), la plus ancienne et la plus belle galerie commerciale d’Australie, à la structure et aux vitrines en fer forgé ciselé, gardée par les statues en bois des géants Gog et Magog qui sonnent les douze coups de midi. Dans le prolongement, de l’autre côté de Little Collins Street, la Block Arcade (1892), en quinconce, lui répond avec sa rotonde octogonale, ses sols en mosaïques et ses cafés chics.

Autre emblème de l’époque, le Queen Victoria Market remonte aux années 1850-1870. Désormais étendu sur plus de 7 ha (record de l’hémisphère sud !), il conserve sa halle d’origine, partagée entre bouchers et poissonniers. Au fronton : le bas-relief (peint) d’une vache, d’un taureau et de trois moutons ! Sur le flanc : des boutiques 100 % rétro.

Le + de routard.com :

Quasi quotidien (à l’exception du lundi), le Vic Market se tient en nocturne le mercredi, avec musique live en prime.

Les musées de Melbourne à ne pas manquer

Les musées de Melbourne à ne pas manquer
Old Gaol © Tourism Australia

L’histoire de la ville est celle des hommes, de leurs ambitions, de leurs illusions et désespérances. Pour comprendre, il faut remonter aux sources. Parcourir la galerie aborigène du Melbourne Museum (superbes vanneries, boucliers, lances, boomerangs, armes, etc.) pour découvrir la tragédie des Koories, qui habitaient cette terre.

Puis on peut pousser la porte de la vieille prison (Old Gaol), bâtie dès 1841 et rapidement agrandie. Revers de la médaille, ces murs de brique suintant l’humidité évoquent les remugles d’une Australie des bas-fonds, entre fin du transport des convicts (bagnards) et débuts de l’immigration.

Dans les cellules mouchoirs de poche, des biographies peignent une Melbourne des coups tordus et de la violence. En vedette : le trop célèbre Ned Kelly, tête pensante d’une famille de braqueurs de banques qui dirigea un gang équipé d’armures lors de ses attaques… La répression n’avait rien de moins extrême. Le gibet est toujours là, auquel pendirent 135 condamnés.

Musée de l’Immigration © Catrina Haze - stock.adobe.com

Le musée de l’Immigration, installé dans les anciennes Douanes, évoque d’autres itinéraires difficiles, mais davantage porteurs d’espoir.

 On y découvre une Australie d’abord raciste, désireuse de rester « blanche comme neige » d’après les mots du pasteur James Black Ronald (1901), avant d’évoluer vers davantage de mixité.

Après 1973, la porte s’ouvre enfin en grand et se construit une société nouvelle, multiculturelle et métissée.

Le + de routard.com :

Les jeudis et vendredis soir, l’Old Gaol rouvre à la nuit tombée. Et, dans la Watch House voisine, en journée, chacune peut se faire arrêter pour le frisson…

Les quartiers ethniques : Chinatown et Carlton

Les quartiers ethniques : Chinatown et Carlton
Chinatown © Visit Victoria

La ruée vers l’or des années 1850 attire des candidats à l’aventure du monde entier. Près de 30 000 d’entre eux débarquent de Chine (le second plus important contingent), donnant rapidement naissance à une Chinatown – la plus vaste et la plus ancienne de l’hémisphère sud. Six pâtés de maison coincés entre Lonsdale, Bourke, Swanson et Spring, rythmés par de grandes portes ornées de dragons et une flopée de lanternes en soie rouge.

L’intéressant Musée chinois se penche notamment sur l’histoire de ces mineurs et coolies, depuis leur embarquement en Chine du Sud jusqu’à l’émergence des sociétés (plus ou moins) secrètes une génération plus tard. Victimes de discrimination et d’émeutes raciales, taxés lourdement, les Chinois restèrent pourtant et prospérèrent. Aujourd’hui, ils forment la plus importante communauté non anglophone d’Australie (5,6 % de la population).

Pidapipo © Visit Victoria

Autre lieu emblématique de l’immigration, Carlton, juste au nord du CBD, est attaché à la minorité italienne, qui représenta dans les années 1950-1960 jusqu’au quart de la population de ce quartier résidentiel devenu pauvre et mal famé – aux côtés de Juifs, Grecs et Libanais.

Les élégantes terrace houses victoriennes, précédées de leur terrasson et balustrade en fer forgé, s’alignent encore en rang d’oignons à deux pas de Lygon Street, cœur vibrant de Carlton, où l’on se presse devant les glaces de Pidapipo et les piles d’antipasti, focacce et dolci de Brunetti. Un expresso au comptoir et c’est reparti !

Le + de routard.com :

Née à Carlton, la café culture a conquis Melbourne, donnant jour à une myriade de coffee shops spécialisés proposant des grands crus au goût velouté mais à des tarifs souvent stratosphériques… Ne confondez pas pour over (café filtre à la main), batch brew (café filtre automatique) et cold brew (café infusé à froid pendant 12 h) !

Melbourne artistique : théâtres, street art et galeries d’art

Melbourne artistique : théâtres, street art et galeries d’art
Princess Theatre © Visit Victoria

À Melbourne, on sort comme d’autres vont boire un verre : souvent. L’un n’empêchant d’ailleurs pas l’autre… Entre Southbank et Carlton, une douzaine de théâtres enchaînent pièces, comédies musicales, stand-up, concerts et autres superproductions. Même l’hôtel de ville accueille des spectacles !

Le très néoclassique Princess Theatre, que la légende dit fréquenté par des fantômes, remonte à 1854. Plus tardif (1886), Her Majesty’s Theatre a accueilli les représentations de la ballerine russe Anna Pavlova – en l’honneur de laquelle fut créé le dessert meringué portant son nom (une spécialité australienne). Quant au vaste Forum (1929), vaguement néo-mauresque, il fut aussi utilisé comme église…

Hosier Lane © Javen - stock.adobe.com

Derrière l’apparente froideur de son CBD tout en angles droits, Melbourne cultive le culte des laneways, ces venelles qui s’immiscent entre les buildings et les grandes artères. Nombre de bars et pubs s’y réfugient. Les artistes de rue aussi.

Malgré la spéculation immobilière, quelques-unes de ces ruelles demeurent des temples du street art – au panorama évolutif. Ainsi, AC/DC Lane cumule (actuellement !) un bas-relief du chanteur Bon Scott émergeant de la brique et une authentique Kalachnikov collée au mur…

Dans le prolongement et à 2 pas : Duckboard Place et Hosier Lane, entre poubelles taguées et fûts de bière. Juste en face se dresse le complexe culturel moderne de Federation Square, regroupant un musée d’art (The Ian Potter Centre) et un autre consacré à l’image animée (ACMI), très interactif, balayant l’histoire de la TV et du cinéma.

D’autres musées sont plus anecdotiques (dédiés aux pompiers, au sport) ou à vocation universelle, comme la National Gallery of Victoria. L’ACCA est le QG melbournois de l’art contemporain.

Le + de routard.com :

Melbourne Street Tours organise des visites guidées sur le thème du street art, dans le CBD ou à Fitzroy.

Bon à savoir : billets pour les spectacles et concerts, notamment en dernière minute à tarif réduit sur www.halftix.com et www.ticketek.com.au

Où sortir à Melbourne ?

Où sortir à Melbourne ?
Lane bar © Visit Victoria

Après l’effort, le réconfort. Les Anglo-Saxons parlent de bar hopping ou de pubcrawl : la tournée des bars.

Le CBD a largement de quoi contenter n’importe quel soiffard. On y retrouve la poésie glauque des lanes et alleyways, façon Section 8, « the container bar », posé sur un ex-parking où l’on se déhanche day & night. Il y a aussi les speakeasies, planqués pour mieux faire parler d’eux, entre cocktails déroutants et collections de whiskies. Et la patine des vieux hôtels sans chambres cachant des pubs de quartier charmants – comme le Young & Jackson, où trône à l’étage un portrait très dénudé d’une certaine Chloé…

Rooftop © Visit Victoria

Autres lieux, autre ambiance : la chasse au rooftop est ouverte comme au @QT (tenue smart & casual). Avec l’heure qui tourne, groupes et DJs colonisent les scènes et les oreilles. On s’en met plein les tympans au Cherry (très rock), au Paris Cat (jazz) ou à l’ahurissant Carlton Club, temple du hip-hop et du R&B le samedi. De sa jungle, terrible jungle, émergent Gérald la girafe et Wally l’autruche.

Plus décalé encore ? Au nord-est du CBD, Fitzroy évolue entre bâtisses victoriennes taguées de la tête aux pieds, retro Bohemian vibe, vieux pubs et bars gays, designer shops et soirées drag (avec magasins de plates-formes à l’avenant). Et comme si ça ne suffisait pas, il reste Chapel Street, du côté de Prahran et Windsor, presque aussi trendy et décalé.

Le + de routard.com :

Fitzroy accueille chaque année en octobre le Fringe Festival, durant 3 semaines. Au programme : 300 shows dans 100 bars et venues !

Plages et jardins de Melbourne

Plages et jardins de Melbourne
Rippon Lea Estate © Caro - stock.adobe.com

Urbaine, oui, mais verte. Héritage britannique oblige, Melbourne aime les grands parcs où l’on se dégourdit les pattes. Outre le splendide Jardin botanique, ils sont nombreux encadrant le CBD.

Et s’ils sont moins connus, il ne faut pas manquer les délicieux jardins des demeures historiques. Ceux de l’élégante Como House d’abord (1847-1870), à South Yarra, meublée dans le style des Années folles, qui accueille des artistes en résidence. Et plus encore ceux du Rippon Lea Estate, passé Balaclava, plus au sud. Typiquement victorien, avec ses espaces boisés et gazonnés, son plan d’eau, ses arbres centenaires et ses rares résineux endémiques produisant des pommes de pin de 10 kg (!), il conserve surtout une exceptionnelle fernery, une collection de fougères arborescentes protégée par sa structure métallique d’origine, qui recrée une canopée artificielle… Splendide.

Plage Saint Kilda © Darren - stock.adobe.com

Saint Kilda, sa plage et son vénérable Luna Park (1912), le plus ancien d’Australie, ne sont pas bien loin. Tranquille en semaine, envahie le week-end, la station, desservie par le tram depuis le CBD, possède son propre petit jardin botanique (1859) – charmant, avec étang et serres, ses opossums et ses chauves-souris.

Mais on vient avant tout s’y baigner et s’y promener face à son établissement de bains rétro, jusqu’au bout d’un long pier planté d’un délicieux pavillon en bois datant de 1904 (en rénovation jusqu’en 2024)… À son pied s’est installée… une colonie de 1 200 petits pingouins pas vraiment farouches !

Le + de routard.com :

Des ferries privés relient Saint Kilda à Port Melbourne le week-end. Une façon originale d’aborder la ville, mais pas donnée.

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Site officiel du tourisme en Australie (avec version française)

Site officiel du tourisme dans l’État du Victoria

Site officiel du tourisme à Melbourne

Transports en commun de Melbourne / Victoria

Comment y aller ?

Actuellement, les options pour rejoindre Melbourne le plus directement possible se résument aux vols des compagnies du golfe (Emirates, Qatar Airways), de Singapore Airlines et de la Thaï. Trouvez votre billet d’avion

Quand y aller ?

Si les Australiens ne vivent pas la tête en bas, leurs saisons sont bien inversées. La période s’étendant de mai à septembre est ainsi plutôt frisquette (juin-août encore plus). Mieux vaut prévoir de visiter Melbourne et sa région entre octobre et mars – mieux encore, entre décembre et février, période la plus ensoleillée (mais aussi la plus chère…).

Comment se déplacer ?

Le réseau des transports en commun (trams, bus, trains) est dense et facile à utiliser. Une fois sur place, achetez une carte Myki (6 $) et rechargez-la du montant souhaité – sans trop en faire, le montant inutilisé n’étant pas remboursé. Les trajets sont assez chers (min 3,60$). Si vous restez dans le centre, entre les quais de Docklands et les Carlton Gardens, pas même besoin d’une Myki : on circule gratuitement sur les trams dans tout le CBD !

Où dormir à Melbourne ?

Malgré le Covid, des backpackers (auberges de jeunesse) australiens ont réussi à traverser la crise en bon état, à l’instar du X-Base, du Space Hotel et du Flinders Backpackers. On aime bien aussi The Nunnery, aux marges du Fitzroy Park, installé dans une belle demeure victorienne de 1888. Récemment ouverts, les deux Selina de Melbourne, dont un à Saint Kilda, sont un cran au-dessus des autres. On quitte l’AJ pure et dure pour des espaces de vie en commun hybrides, avec salons cosys grouillant de coussins et de plantes vertes, salle de coworking et chambres privées dignes d’un bon hôtel.

Ceux qui sont en voiture auront peu d’options pour se garer gratuitement. Citons en deux bonnes : le Miami Hotel, un motel bien tenu à West Melbourne (un peu excentré donc) et le Lygon Lodge dans le quartier italien de Carlton (nombre de places limitées, ici).

Les hôtels du CBD sont surtout des 3, 4 et 5 étoiles aux tarifs élevés, où le parking est soit indisponible, soit hors de prix (jusqu’à 70 $/jour !).

Sinon, pour un hôtel central et accessible, on vous conseille le City Centre Budget Hotel aux portes de Chinatown et du Parlement, d’un bon rapport qualité-prix… même s’il est coincé entre deux parkings (payants) ! Intéressants aussi : les apparts-hôtels, comme ceux de Pegasus .

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Où manger à Melbourne ?

Vous aurez l’embarras du choix ! Capitale des foodies australiens, Melbourne s’enorgueillit d’une scène culinaire vibrante et d’une rare diversité. Elle croule sous les restos ethniques ouverts par des immigrants, notamment asiatiques, indiens, grecs et italiens, qui présentent souvent le meilleur rapport qualité-prix. Certains sont basiques, servant juste une poignée de plats traditionnels, d’autres déjà métissés, adaptant leurs plats aux goûts locaux.

La cuisine fusion est ici une évidence : dans cette métropole particulièrement cosmopolite, les cuisines du monde valsent pour se retrouver souvent dans la même assiette.

Les restaurants panasiatiques, enjambant cuisines chinoise, japonaise, thaïe, vietnamienne, voire indienne, sont pléthore – et généralement bien plus chers que les restos ethniques authentiques.

Autre classique, les cafés australiens mettent en avant les produits locaux, à la faveur de petits plats le plus souvent sains, voire bio, végétariens, végétaliens ou sans gluten. Globalement, on pourrait reprocher à la cuisine australienne de vouloir trop en faire : plutôt que de sublimer quelques ingrédients choisis, elle tend à en empiler le plus possible.

Texte : Claude Hervé-Bazin

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