Santé et sécurité Australie

Aucun vaccin exigé pour débarquer sur le sol australien. Il est simplement recommandé d’être à jour dans ses vaccinations « universelles » : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, rougeole, oreillons, hépatite B.

Avant de partir en Australie, et en particulier pour un long séjour avec un Working Holiday Visa, il faut absolument souscrire à une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, sous peine de ne pas avoir accès aux soins sur place.

> Découvrez les assurances voyages Routard Assurance pour partir en Australie pour être bien préparé en cas d'annulation, de problèmes de santé, de rapatriement médical et obtenir un remboursement.

Dans toutes les villes, on trouve facilement des pharmacies bien fournies, des consultations (compter environ 70 $ pour 15 mn de consultation chez un généraliste) et des hôpitaux au top en centre-ville ou en proche périphérie. Même au fin fond de l’Outback, on peut faire appel au Royal Flying Doctor Service, dont les « flying doctors » peuvent venir vous secourir en avion au milieu de nulle part. L'infrastructure hospitalière esr de très bonne qualité. Si on accède facilement aux soins, ils peuvent coûter très cher et entamer votre budget et vos beaux rêves de voyage.

Gare aux rayons du soleil ! Sur place, l’ennemi public n° 1 plane juste au-dessus de votre tête ; ce soleil puissant qui attire tous les touristes est un vrai danger pour votre peau. Les rayons UV sont très puissants, n’hésitez pas à vous tartiner toutes les 2h de protection solaire indice 30 ou 50. Évitez de rôtir sur la plage entre 10h et 14h et couvrez-vous avec tee-shirt et chapeau quand vous faites une randonnée. Et buvez, buvez, buvez à longueur de journée pour éviter la déshydratation.

Du ciel, remettons les pieds sur terre où de nombreuses bestioles, aussi petites soient-elles, peuvent vous causer bien du souci.

Dans certaines auberges de jeunesse, les bed bugs (punaises de lit) mènent la vie dure aux routards. Présentes dans les matelas, dans les meubles, sur le parquet, ces minuscules bestioles (pas plus de 5 mm) piquent dans la nuit. Si des points rouges gonflés et urticants apparaissent au matin sur votre peau, ne cherchez pas plus loin, les bed bugs ont fait un festin de votre sang.

Les piqûres disparaissent en 5 jours environ et ne nécessitent pas de soin particulier. Pour éviter de trimbaler les punaises à la prochaine auberge, lavez tous vos vêtements au moins à 60 °C et passez-les au sèche-linge. Rincez aussi à l’eau chaude valise ou sac à dos. Malgré tout, ces bestioles peuvent s’accrocher à vous plusieurs semaines et il n’existe aucun traitement corporel pour s’en débarrasser.

Voici d’autres demoiselles très dangereuses auxquelles il ne faut surtout pas se frotter : la box jellyfish et la jellyfish irukandji. Ces méduses évoluent surtout d’octobre à mai dans les eaux du nord, le long du Queensland et du Northern Territory. À cette période, la baignade est fortement déconseillée et le port de la combinaison est presque obligatoire.

Quelques précautions sur place : lisez les panneaux et ne vous baignez pas dans les eaux à risque ; choisissez les plages fréquentées, équipées de filets antiméduses.
En cas de piqûre, appliquez du vinaigre (disponible au niveau des panneaux d’information de la plage) ou à défaut de l’eau de mer, retirez le tentacule avec un textile et filez à l’hôpital. Surtout, ne frottez pas la partie touchée, vous feriez éclater les cellules urticantes et le résultat serait pire.
Loin des côtes, dans l’outback, le principal danger reste les morsures de serpents et d’araignées, rarissimes et en général pas mortelles, mais mieux vaut enfiler des chaussures montantes et des vêtements couvrants.
En cas de morsure, consultez rapidement un médecin qui vous prescrira un antivenin.

Piqûre encore, mais cette fois-ci dans les airs. On recense parfois des épidémies de dengue dans le Queensland, surtout autour de Townsville et Cairns. Contrairement à nombre de ses cousins, le moustique-tigre pique surtout en journée.
Les symptômes se traduisent par une forte fièvre, des courbatures, des douleurs articulaires.
Pour vous protéger, pulvérisez de l’antimoustique sur vos vêtements et sur le corps, évitez de camper près d’eau stagnante et dormez si possible sous une moustiquaire. En cas de piqûre, consultez un médecin.

Enfin, pour tous nos lecteurs qui partent travailler en PVT dans le domaine du fruitpicking, pensez à bien vous protéger du soleil, mais aussi à porter des vêtements couvrants et des gants pour éviter l’irritation de la peau par les fruits acides.
Et attention quand vous secouez un arbre pour faire tomber des fruits, des serpents peuvent s’y loger (expérience vécue par l’un de nos lecteurs !).

• Numéro d’urgence en Australie : 000. Un seul numéro dans tout le pays, qui regroupe les services de la police, des pompiers et le service d’aide médicale d’urgence.

En dehors des quartiers pauvres, comme Redfern à Sydney, l’Australie est un pays très sûr, au taux de criminalité très bas. Un comble pour un pays peuplé à l’origine par des bagnards ! Malgré tout, il est préférable de ne pas attirer les regards avec vos objets de valeur, l’occasion faisant toujours le larron...

Concernant l’usage de stupéfiants, la législation des drogues douces, cannabis en tête, varie dans chaque État. Certains d’entre eux ont même dépénalisé (mais pas légalisé) les petites quantités, en dessous de 50 g, comme l’Australie-Méridionale ou le Territoire de la Capitale. En revanche, le Victoria, le Queensland, la Nouvelle-Galles du Sud et surtout l’Australie-Occidentale restent assez sévères en la matière.
Dans ce pays si encadré par les lois, certains îlots comme le petit village hippie de Nimbin surprennent par la grande liberté avec laquelle circulent les drogues douces ! Les drogues dures sont, quant à elles, très sévèrement sanctionnées.

Les courants d’arrachement et lames de fond sont fréquents en Australie, surtout si vous vous baignez en zone non surveillée. Si vous vous faites attirer vers le large, ne résistez pas et nagez parallèlement au rivage pour être ramené vers la terre ferme par les vagues. Le plus important est de garder son calme. Ces courants ne vous attireront pas vers le fond : donc pas d’efforts surhumains qui pourraient vous épuiser inutilement. Si la plage est surveillée, contentez-vous de flotter et de signaler votre situation aux sauveteurs avec un seul bras levé, l’autre vous stabilisant.

L’autre danger de la baignade, ce sont les méduses qui sévissent généralement en été, de novembre à mai environ. À cette période, nagez uniquement dans les zones protégées par des filets antiméduses (stingers) ou portez une combinaison.
Signalons aussi la présence de crocodiles marins aux abords de certaines plages, surtout de janvier à mars.

Pas d’improvisation (enfin, pas trop) ! Ces 1 environnements sont rudes et isolés. Un GPS, 1 ou 2 roues de secours, beaucoup d’eau et un véhicule révisé seront vos meilleurs alliés.

Pour l’essence, vérifiez sur votre GPS qu’il y a bien une station avant, pendant ou à destination. Dans tous les cas, avoir un jerrican rempli ne sera pas un luxe, croyez-nous d’expérience ! Il est aussi conseillé de prévenir un tiers de votre itinéraire et de votre heure d’arrivée.

Si votre véhicule vous lâche au milieu de nulle part, la règle numéro un est de ne pas s’en éloigner.

On déconseille aussi fortement la conduite de nuit : poussière, pas d’éclairage, kangourous sur le chemin...

Un fléau pour l’Australie. De début octobre à fi n février, le Victoria et la Nouvelle- Galles du Sud connaissent de violents incendies, ravageant le bush. La seule véritable parade consiste à prévenir le danger avant qu’il n’arrive. Certains jours, il est interdit d’allumer un feu (Total Fire Bans).

La radio, la télévision ou Internet permettent de se tenir au courant, ainsi qu’une application gouvernementale extrêmement bien pensée pour smartphone : Myfireplan.