Vietnam : visiter Hồ Chí Minh-Ville (Saigon)
Good Morning Saigon ! On arrive dans la métropole vietnamienne – dont le nom officiel est Hồ Chí Minh-Ville depuis 1976 - la tête remplie d'images et d'histoires. Et puis, c'est le choc...
Ho Chi Minh-Ville bourdonne jour et nuit d'une infinie nuée de scooters. Et de voitures chaque année plus nombreuses. Elle pomponne ses vieux bâtiments coloniaux et remodèle sa ligne d'horizon en y ajoutant à l'envi des tours qui grattent le ciel encore et encore plus haut. Et pourtant, les petits vendeurs continuent à parcourir les rues, chargés de leur traditionnelle palanche ; en un contraste saisissant avec les boutiques des malls climatisés.
Portrait d’une métropole en plein boom où chaque année semble compter pour 5 ou 10 ! Que voir Que faire à Saïgon ? Suivez le guide...
Préparez votre voyage avec nos partenairesHồ Chí Minh-Ville - Saïgon, l’envers de Hanoi
Situées aux deux extrémités du Vietnam, Hanoi et Saigon occupent depuis longtemps une place de choix dans la vie et l'organisation de ce pays qui s'étire sur près de 3 700 km. Chinois et Viets au nord, Chams et Khmers au sud, dans son histoire le Vietnam fut tantôt sous la domination des uns, parfois sous la coupe des autres, souvent indépendant aussi.
L'épisode de 1954 à 1975 n'aura finalement pas dérogé à ces partitions régulières : au nord, la dictature communiste, sous influence chinoise et russe ; au sud, une république fantoche sous influence américaine, armée jusqu'aux dents.
Est-ce son passé rangé de ville royale (dès l'an 1 000) qui donne à Hanoi un côté Dr Jekyll, studieux, presque austère ? Un aspect traditionnel bercé de lacs et de collines façonnés de mains d'homme selon les canons de la géomancie. Ponctué aussi de nombreux édifices religieux trempés à l'encre rigoureuse du confucianisme.
Hồ Chí Minh-Ville, elle, a toujours cultivé sa différence, son indépendance. Elle s'affirme aujourd'hui clairement comme la capitale économique du pays. Sous des aspects indolents, c'est une véritable ruche.
On y fait des affaires : les gratte-ciels y poussent plus vite qu'il ne faut pour le dire. On y sort : une pléiade de restos, de cafés, de bars musicaux. On s'y amuse : un quartier routard où les voyageurs « noctambullent » autour de bières au kilomètre, des boîtes dans les tours et des bars fêtards sur les toits-terrasses les plus élevés.
Le shopping y bat son plein avec de vrais créateurs et des gourmandises. Plus qu'une simple escale, Saigon nécessite une véritable étape de plusieurs jours pour dévoiler tous ses atours aux voyageurs !
Saigon vintage
Évoquer Saigon n'est pas une nostalgie malvenue de l'époque où la ville était capitale de la Cochinchine, puis de l'Indochine française. Le nom même de Sài Gòn ne doit rien au colonisateur français : c'est celui choisi par les autochtones dès le XVIIe s. Les Vietnamiens utilisent d'ailleurs ce vocable dans leur quotidien. Si la dictature communiste a choisi de rebaptiser la ville en 1976, c'est pour honorer l'oncle Hô, figure emblématique de la révolution vietnamienne....
Quoi qu'il en soit, cette mégapole de 8 à 12 millions d'âmes a su préserver et même très bien restaurer l'héritage architectural de la Saigon coloniale. Un centre-ville, créé de toutes pièces au XIXe s, lorsque les Français posèrent leur botte ici.
Cette ville qui fut surnommée « Le petit Paris de l'Extrême-Orient » préserve aujourd'hui encore des espaces très aérés, quadrillés de longues et larges avenues ombragées. C'est le 1er arrondissement, où il fait bon flâner. Un chic quartier, au propre comme au figuré... chargé d'histoire(s), à l'image du palais de la Réunification (1955).
Juste après le départ des Français, en 1954, le palais du gouverneur général d'Indochine fut détruit par un bombardement-attentat raté contre le tout nouveau président du Sud-Vietnam. Ce dernier fera rebâtir l'immense bâtiment dans un style plus contemporain, qui respecte bon an mal an le profil de l'ancien édifice.
C'est ici que, le 30 avril 1975, après la débâcle des Américains, un char des troupes du Nord-Vietnam forcera les grilles du parc et qu'un soldat ira planter le drapeau rouge scellant la réunification définitive du pays.
Plus pacifique, la cathédrale Notre-Dame de Saigon (1880) mélange les styles néo-roman et néo-gothique. Rien de bien exceptionnel. En revanche, la poste centrale (1891), située sur la même place, est superbe. Tant extérieurement que par l'immense volume intérieur en voûte de berceau. Les fines charpentes métalliques de la superbe verrière sont dues à Eiffel. Des autochtones viennent encore y concrétiser leurs envois postaux.... mais ils doivent jouer des coudes dans une foule compacte de touristes qui ont adopté le hall comme le must à photographier.
Très à la mode, des cabines téléphoniques à l'ancienne sont surmontées d'horloges à l'heure des grandes capitales du monde : chacun de se faire tirer le portrait devant la cabine de « chez lui ». Pas de panique, il y a une cabine estampillée "Paris". Pour faire bien cliché, apportez votre baguette de pain sous le bras : on en trouve partout en ville, dans de nombreuses échoppes de rues...
À deux pas, l'opéra (1900) ne renie pas ses origines très Belle Époque. Sa façade s'inspire de celle du Petit Palais à Paris. En guise de dessert, on a réservé le bâtiment meringué le plus appétissant du lot, l'ex-hôtel de ville (1908). Grandiloquente architecture qui ne déparerait pas dans n'importe quelle grande ville française... sauf qu'ici il y a un immense drapeau rouge à étoile jaune !
De la mairie part l'avenue Nguyễn Huệ, bordée de quelques grands hôtels également d'architecture coloniale (on notera entre autres Le Rex et le Royal). C'est là que les Saïgonnais sortent en nombre le soir dans une ambiance bon enfant et festive. Fait rare au Vietnam, la circulation y est très strictement limitée. Des arbres solaires expérimentaux y alimentent des réverbères et rechargent les équipements portables des badauds, projetant le lieu dans son siècle. Au sud de l'avenue, l'horizon s'élève déjà vers les siècles futurs : c'est le quartier des affaires.
Les tours du Saigon moderne
Au rang des multiples facettes de la capitale économique du Vietnam, son modernisme chasse les stéréotypes de « l'Indochine éternelle ». Point de ralliement du commerce saïgonnais depuis le XVIIe s, le vieux marché Bến Thành, bâti dans sa forme actuelle en 1912, n'en revient pas du nombre de grues qui ont colonisé le sud du centre-ville.
Programme des festivités : creuser la première ligne de métro de la ville (prévue pour 2020), ériger des tours destinées aux sièges des plus grosses compagnies du pays, ou aux sociétés venues faire ici leur business. Du sol au grenier, ça s'active jour et nuit. Des lois protégeant les travailleurs ? Des droits civils ou sociaux, dont le droit de grève ? S'il en existe au Vietnam, ce n'est pas vraiment le fort des régimes communistes ! Aussi, l'accomplissement de ces grands projets est plus que rapide, et les gratte-ciels poussent comme des champignons après la pluie. Enfin, presque...
La tour Saigon One (41 étages), à l'état de squelette, s'est arrêtée en plein envol en 2012, pour des raisons financières : dur, dur, le job de capitaliste ! A deux pas, la tour Bitexco affiche 68 étages au compteur et 262 m de haut. Son élégante silhouette courbée est ponctuée au 50e étage par une plateforme en encorbellement, destinée aux hélicoptères. Une oeuvre du cabinet d'architectes français AREP. Sa couleur vient de vitres spécialement développées en Belgique pour résister aux vents violents que compte la région en période de mousson. Le 49ème étage, ouvert aux touristes, offre une vue INCROYABLE sur toute la ville.
A travers la ville, datant toutes de moins de 10 ans, les tours Vietcombank (40 étages, 206 m), Time Square (43 étages, 164 m), Petroland, Dragon City, Everich II, Saigon Trade Cernter et Cantavil Premier (33 à 37 étages, 145 à 155 m). Et on passe les naines de 20 à 35 étages ! Ah, non, on doit vous parler de l'élégant Vincom Center (28 étages pour 115 m), composé de deux hauts bâtiments surmontés d'immenses structures, pareilles à des cornettes de nonnes. Une terrasse les relie, hérissée de palmiers. Centre commercial le plus grand de la ville (250 boutiques), il tance l'ancien hôtel de ville, devenu siège du parti communiste local : économie de marché versus préceptes du collectivisme...
Et les projets dans tout cela ? Les cartons en regorgent : le Landmark 81 (81 étages, 461 m), attendu d'ici quelques mois, détrônera la tour Bitexco. Il deviendra même (mais pour combien de temps ?) le bâtiment le plus élevé du Vietnam ; les jumelles The One HCMC1 (55 étages, 240 m) et The One HCMC2 (48 étages, 218 m) tiendront leur rang parmi les grandes et enrichiront encore la skyline version XXIe s de Saigon. Cette capitale économique prend décidément de la hauteur !
Les rues de Saigon : lieu de vie et d’échanges
Même si Saigon se modernise à grande vitesse, ses rues réservent encore de belles surprises aux routards venus chercher leur part d'exotisme. Traverser, déjà, est une véritable odyssée piétonnière. Ne pas compter sur les passages « protégés », qui ne protègent personne ici.
Dans l'impressionnante nuée de scooters, voitures, bus et autres véhicules à bras, il suffit de prendre une bonne inspiration et de se lancer dans la mêlée. Les véhicules adaptent leurs trajectoires pour vous raser par devant ou par derrière, sans jamais vous heurter (normalement !). Le seul risque, c'est le piéton qui panique et s'arrête brusquement, rebrousse chemin, ou se met à courir...
Pour les achats, outre les malls commerciaux hyper-modernes du centre (qui affichent surtout des marques internationales), de nombreuses boutiques proposent de beaux produits : céramiques décorées, objets en bois, café vietnamien, articles d'intérieur (au design souvent raffiné) ou de mode, herbes médicinales (principalement dans le quartier chinois, Cholon).
Un bon résumé de tout ce beau monde se retrouve au marché historique Bến Thành, en plein centre-ville. Les étals regorgent de produits colorés. Partout en ville, la rue est le théâtre d'échanges passionnants. De petits vendeurs y poussent leurs cantines roulantes. Derrière leurs vitrines, trois boîtes de Vache qui rit (Con Bò Cưŏi en vietnamien), très populaire, des baguettes de pain (héritage de la colonie française), deux canettes de bière Larue, des fruits exotiques, du poisson séché parfois.
Des livreurs armés de la traditionnelle palanche croisent les coursiers vététistes à l'américaine armés d'une sacoche en bandoulière. Des attroupements s'organisent en pagaille autour de joueurs qui déploient leur jeu de majong, de cartes, de dominos à même le bitume. Des cuisinières coiffées de leur traditionnel chapeau conique ménagent leur popote sur le trottoir.
Amusant de voir s'y presser des employés de bureaux en pantalon sombre et chemise blanche venus ingurgiter à la va-vite une soupe bien chaude (phở) ou de succulentes mini-brochettes sur un brasero de fortune, accroupis au milieu des passants !
Saigon by night
Le café est une spécialité vietnamienne. Le pays en est d'ailleurs le second producteur mondial. Partout au Vietnam, les Ca phê essaiment les rues. Des lieux pour socialiser, rencontrer des potes ou tout simplement siroter un (excellent) jus en navigant sur internet, assis sur de rigolotes chaises miniatures, façon école maternelle. Le mode de préparation du nectar est simplissime : on verse de l'eau bouillante sur un filtre métallique juché au-dessus d'un verre et ça infuse goutte à goutte. Résultat, un nectar fort, un peu caramélisé et dégageant un incroyable arôme.
Mais au-delà des cafés plutôt pépères, Saigon aime aussi sortir la nuit. Il y a les nuées de bars à l'occidentale, un peu babas, dans le quartier routard. De tendance fêtarde, ils cultivent pas mal l'entre soi de voyageurs (on n'y croise guère de clients vietnamiens).
Plus dans le centre, quelques micro-brasseries locales, au nombre desquelles la Hoa Viên Brauhaus et la Pasteur Street Brewing, se font mousser à la mode Ho-Chi-Minh-Ville. À moins d'opter pour le Propaganda, aux murs couverts de très jolies fresques... propagandistes. Ambiance plus chic que peuple. De son côté, L'Usine, dans son style de loft new yorkais, s'est réfugiée au premier étage d'une grande boutique d'objets et fringues de créateurs.
Pour des ambiances déjantées et nocturnes, direction les rooftops de la ville. Le Chill Sky Bar et le Glow Sky Bar collectionnent les décibels, la déco chic et choc, les strass de la jeunesse dorée du Vietnam (re)naissant.
Et, on a gardé le meilleur pour la fin, pour s'envoyer en l'air, monter au 51ème étage de la moderniste tour Bitexco. L'Eon 51 ouvre tout grand ses horizons quasi aériens sur Saigon. Un panorama inoubliable. En particulier lorsque le soleil tire sa révérence et que se mettent à scintiller les lumières de la ville. Good Night Ho Chi Minh City !
Fiche pratique
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Pour préparer votre séjour, consultez notre guide en ligne Vietnam.
Comment y aller ?
- En avion : depuis Paris Charles-de-Gaulle, 1 vol direct quotidien avec Vietnam Airlines. Depuis Hanoi, nombreux vols tlj avec Vietnam Airlines et Vietjet. Trouvez votre billet d’avion.
- En bus : nombreux bus, tlj depuis et vers toutes les villes du pays, et même vers le Cambodge.
- En train : la ligne entre Hồ Chí Minh-Ville et Hanoi dessert toutes les villes intermédiaires (Nha Trang, Da Nang-Hoi An, Hué, Ninh Binh...). 4-6 trains/j.
Où dormir ? Où manger ?
- Jan Hostel : 102/7/6, Cống Quỳnh. Tél : 09-37-52-86-89. E-mail : ngoctrinhdangle@gmail.com Lit en dortoir (4 pers) 8 US$. Petit immeuble récent, tout en hauteur, comptant un dortoir avec salle de bains à chaque étage. Beaucoup de clarté, parfois même une belle vue sur la ville. Mademoiselle Trinh est aux manettes de cette adresse nickel et calme.
- C-Central Hotel De Tham : 216, De Tham. Ce bel hôtel de charme propose des chambres modernes qui ont du style et allient judicieusement confort et design. Très claires, elles bénéficient d'un équipement pléthorique, d'un excellent accueil, d'un resto-bistrot chic de bonne réputation, d'un spa et d'une situation idéale. En résumé, un excellent compromis prix-standing dans ce quartier. Doubles 55-75 US$.
- Hotel Majestic : 1, Đồng Khởi. Un palace d’époque coloniale (1925) admirablement situé le long du quai et de la rivière de Saigon. Grand témoin du passé (on ne compte plus les célébrités qui ont séjourné ici), remarquablement réhabilité et modernisé. Très belles chambres tout confort avec parquet, marbre et boiseries dans un mélange de styles Art nouveau et Art déco d’un goût excellent. Cerise sur le gâteau : une piscine. Doubles env 130-180 US$.
- Phở 2000 : 1-3, Phan Chu Trinh. Tél : 38-22-27-88. Tlj 6h30-21h30. Sorte de cafèt' qui connaît un réel succès depuis que Bill Clinton et sa famille y dégustèrent une soupe (Phở) le 19 novembre 2000. Également des plats de bún (vermicelles de riz), de cơm (riz) et végétariens.
- Hum Vegetarian Lounge : 2, Thi Sách. Tél : 38-23-89-20. Tlj 10h-22h. Resto-lounge à l’ambiance raffinée pleine de zénitude. On y déguste une cuisine végétarienne savoureuse, inventive, présentée et servie avec brio, qui devrait même séduire les plus durs à cuire des viandards !
- Pizza 4P'S : 8/15, Lê Thánh Tôn. Tél : 12-07-89-44-44. Tlj 7h-23h. Certes, une pizzeria au Vietnam... Oui, mais ici le chef est japonais. Résultat : la margherita côtoie les pizzas au sashimi, aux quatre fleurs ou au poulet teriyaki, pour ne citer que celles-là. Mozzarella maison. Excellent, original et super frais.
Où boire un verre ? Où sortir ?
- L’Usine : 70, Lê Loi, quartier 1. Tlj 7h30-22h30. Happy hours 17h-19h. L’Usine, c’est d’abord un concept store dédié aux fringues et objets déco de créateurs. Par un escalier métallique au fond, on accède ensuite au bar, à l’étage, au style loft new-yorkais avec tabourets hauts et suspensions en métal, longues tablées en bois, sol en béton ciré et carreaux blancs sur les murs.
- Propaganda : 21, Hàn Thuyên. Tlj 7h30-23h. Le Propaganda s'inspire avec humour du culte du parti : grande fresque propagandiste, serveurs en T-shirts frappé d'une étoile... Accessoirement, belle carte de cocktails, vins, bières (certaines locales) et même de bons petits plats.
- Chill Sky Bar : aux 26e et 27e étages de l’AB Tower, 76A, Lê Lai. Tlj 17h30-2h ; danse et musique à partir de 22h. De tous les bars sur les toits d’immeubles, celui-ci est exceptionnel pour son style design et glamour et, surtout, pour la vue nocturne sur la ville (la tour Bitexco illuminée, le « quartier routard » et la rivière de Saigon). Ne venez pas en tee-shirt et en tongs, ce n’est pas le genre de la maison. Prix très élevés.
- Glow Sky Bar : 93, Nguyen Du, quartier 1. Dans la famille rooftop, le Glow offre une vue époustouflante sur la ville la nuit. Mais le spectacle se trouve tout autant autour du bar central : jeunesse strass et paillettes totalement décomplexée. C’est « show » certains soirs ! Excellents cocktails (très chers), et bonne programmation musicale, tendance electro, par un DJ qui chauffe l’ambiance.
- Café Eon : 36, Hồ Tùng Mậu. Tlj 8h-23h. Et pourquoi ne pas boire un coup ou guincher au 51e étage, avec la sensation d’avoir la ville à ses pieds ? C’est possible dans ce bar à l’accès libre (ils se rattrapent sur les consos !). DJ officie le week-end à partir de 21h. Visuellement, ça vaut le détour !
- Apocalypse Now : 2D, Thi Sách, quartier 1. Ouv 20h30-3h30. Entrée libre, sauf ven à partir de 23h. LA discothèque de référence de HCMV, à l’ambiance tamisée... plutôt douce en début de soirée mais qui s’anime vite ! Agréable cour intérieure avec bambous et loupiotes pour reprendre son souffle. Tout type de musique.
Écoutez Road Trip Vietnam, le podcast du Routard :
Texte : Fabrice Doumergue
Mise en ligne :