Transports et déplacements Vietnam
Le cyclo-pousse
Le moyen de transport le plus lent mais aussi le plus écologique : pas de moteur, pas de fumée, pas de bruit. Cela étant, on en voit de moins en moins, et même plus du tout dans certaines grandes villes comme Saigon.
La moto-taxi (xe ôm)
C’est, en gros, ce qui a remplacé le cyclo-pousse au Vietnam. On en voit à chaque carrefour. La course ne coûte guère plus que ce qu’elle coûtait en cyclo et c’est évidemment bien plus rapide (mais plus bruyant et polluant aussi). En revanche, les peureux éviteront ce moyen de transport, surtout aux heures de pointe où le trafic est impressionnant ! Dans les grandes villes, on commande sa moto-taxi via une appli sur smartphone, comme Grab ou Goviet.
La plupart du temps, le conducteur vous tend un casque, obligatoire depuis 2007 (en ville aussi).
Le taxi
Il existe de nombreuses compagnies de taxis dans les grandes villes. Prix en dồngs affichés au compteur (12 = 12 000 Dg, par exemple). C'est le moyen de transport le plus fiable et le plus sûr en ville, à défaut d'être le plus rapide (à cause des bouchons). Qui plus est, les tarifs sont très abordables.
La plupart des compteurs indiquent le kilométrage en haut à droite, vous pouvez ainsi suivre votre course. La grille tarifaire est presque toujours inscrite sur les portières du taxi
Attention toutefois aux compteurs trafiqués, pas si rares ! Par exemple, à Hồ Chí Minh-Ville et Hanoi, certaines petites compagnies affichent un modeste forfait de départ, mais le compteur s’emballe en cours de route (gardez un œil ouvert, voire les 2 !).
Les taxis peuvent aussi être affrétés à l’heure, à la demi-journée, à la journée... Convenez alors d’un prix avec le chauffeur après lui avoir expliqué exactement tous les endroits où vous voulez aller - le prix dépend surtout de la distance. C’est souvent bien pratique pour visiter les sites un peu isolés, comme les tombeaux royaux à Huế, par exemple.
L’attente à chaque arrêt n’est pas comptabilisée en plus.
Le bus
C'est le moyen de transport le moins cher. Réseau dense de communications par minibus ou bus, bus moyens ou bus plus grands de 45 à 50 places.
- Les bus vietnamiens se sont modernisés pour répondre aux normes internationales. Les meilleures compagnies sont Phương Trang et Mai Linh, bien représentés dans le sud et le centre du pays, mais très peu dans le Nord.
En revanche, les minibus publics qui circulent d’un village à l’autre sont souvent en mauvais état.
En règle générale cependant, hormis la N1, les autoroutes et quelques tronçons qui s’y rattachent, la qualité des routes et de la conduite du chauffeur varient de l’acceptable au très mauvais, en passant par le médiocre. D’ailleurs, comme en montagne, on parle en heures de route plutôt qu’en kilomètres.
- Les bus express restent lents mais sont plus rapides que les bus locaux, qui s'arrêtent partout à la demande.
- Inconvénients des voyages en bus : les gares routières sont souvent situées en périphérie des villes. Il faut donc ajouter le prix du taxi à celui du billet...
Les bus et minibus privés (Open Tour)
Un moyen pratique (et guère plus cher que le bus classique) de voyager d'un bout à l'autre du pays : la formule Open Tour. Il s'agit de bus affrétés par des compagnies privées (comme Thesinhtourist). Ils desservent certaines grandes villes et lieux touristiques sur l'itinéraire Hanoi - Huế - Hội An - Nha Trang - Dalat - Hồ Chí Minh-Ville, et inversement.
On peut acheter un billet pour l’itinéraire complet, soit en fixant à l’avance ses dates de voyage, soit en gardant tout ou partie des dates en open (vous les fixez ensuite au fur et à mesure de votre avancée). Des agences de Thesinhtourist sont présentes dans toutes les villes desservies (Nha Trang, Hội An, Huế, Hanoi...). Pour plus de souplesse, certains préfèrent prendre leurs billets au fur et à mesure, de ville en ville, même si cela revient un peu plus cher. Quoi qu’il en soit, le tarif d’un voyage entre Hồ Chí Minh-Ville et Hanoi reste très abordable (pour 1 730 km).
Bien sûr, on voyage surtout en compagnie d’autres routards et touristes du monde entier, et non avec la population locale.
À signaler également que, à l’arrivée, le bus dépose les voyageurs devant le bureau de l'agence ou devant un hôtel partenaire. À charge pour vous de rejoindre ensuite votre hôtel.
- Pour acheter un billet Open Tour, il suffit de se rendre dans une des nombreuses qui les vendent dans les villes précitées. À noter que les bus n’appartiennent qu’à certaines agences (c’est le cas de Thesinhtourist) : les autres agences sont de simples revendeurs. Bref, autant s’adresser directement à celles qui affrètent les bus (sachant qu’à Hanoi les fausses agences « Thesinhtourist » pullulent).
Pour tout départ (même s’il y en a tous les jours), il faut réserver sa place 24h à l’avance. Le bus viendra vous y chercher le jour du départ, sauf à Hồ Chí Minh-Ville (où il faut se rendre à l’agence qui vous a vendu le billet).
Le train
Le réseau ferroviaire s'améliore d'année en année. Les trains vietnamiens partent et arrivent à peu près à l'heure. Les trains express reliant Hanoi à Hồ Chí Minh-Ville portent le nom d'express de la Réunification. Il y en a quatre par jour dans chaque sens. Il existe d'autres petites lignes.
La modernisation du matériel est en cours.
Malgré tout, les voyages restent assez lents. Cela dit, ce n'est pas moins rapide que le bus, c'est plus sûr et plus confortable. La ligne étant unique, le train doit s’arrêter à certains endroits pour laisser passer le train arrivant en face. Ces arrêts ne sont pas aussi longs que l’on pense sauf si le train a accumulé du retard.
- vr.com.vn : site officiel des Chemins de fer du Vietnam. Horaires et tarifs avec traduction en anglais. Cliquer sur « Online Ticket » et l’on arrive sur dsvn.vn. Attention, sur ce site, il n’est pas possible de payer à distance son billet de train avec une CB étrangère. On peut réserver sa place, mais le paiement se fait en espèces au guichet de la gare.
- vnrailways.com : Site vietnamien en anglais proposant un service de réservation et de paiement en ligne (Visa et MasterCard).
- baolau.com : Sur ce site en anglais, on trouve les horaires et les tarifs des trains. On peut réserver sa place et payer en ligne avec une carte de paiement.
- seat61.com : Site d’information ferroviaire en anglais.
- Bon à savoir : il existe aussi des wagons spéciaux pour les voyages de nuit, qui sont rattachés à des trains réguliers. Destinés aux étrangers, ils renferment des compartiments plus confortables et luxueux, comprenant 2 ou 4 couchettes. Ces wagons spéciaux s’appellent Livitrans Express, Violette, Sapaly, Fansipan, Chapa, Victoria. Ils circulent sur les lignes Hồ Chí Minh-Ville/Nha Trang-Hanoi/Huế, et Hanoi/Lào Cai. Les tarifs des billets sont plus élevés.
- Conseil : la couchette du haut est la moins chère.
La voiture de location
Seuls les titulaires d’un permis de conduire vietnamien ont le droit de conduire au Vietnam. Certes, le permis international est théoriquement accepté depuis 2015, pourvu qu’il soit accompagné d’une traduction certifiée en vietnamien par la police locale. Par ailleurs, le conducteur étranger doit obligatoirement prendre un guide vietnamien dans la voiture.
Conduire soi-même au Vietnam est un réel danger ! Le seul conseil que l’on donne : louer une voiture avec chauffeur...Possibilité de location de voiture avec chauffeur dans de nombreuses agences, qu'elles soient d'État (Vietnam, Hanoi et Saigon Tourism par exemple), ou privées. C'est la solution la plus facile, et elle n'est pas si chère que cela.
Comparez les prix et, si possible, groupez-vous. Les tarifs oscillent entre 50 et 100 US$ par jour, mais tout dépend de la catégorie de la voiture et du kilométrage.
Le vélo et le scooter
- Dans les villes et les régions plates, notamment les deltas, le vélo est un excellent moyen de visiter en toute liberté.
Dans les grandes villes et de nombreux sites touristiques tels que Tam Cốc ou Mai Châu dans le Nord, beaucoup d’hôtels en mettent gratuitement à la disposition de leurs clients. Hors de ces régions, le pays n’est que montagnes, donc VTT absolument indispensable, que vous pouvez acheter chez un des nombreux vendeurs de VTT à Hanoi (plus rare à Saigon).
- Le Vietnam reconnaissant le permis international depuis le 1er janvier 2015, la location de scooters et motos de plus de 50 cc est maintenant légale et possible. En général, les loueurs ne demandent aucun permis. En théorie, il faut être muni d’un permis international de conduire. Sur le terrain, très rares sont les contrôles de police exigeant ce document. Sur l’île de Phú Quốc il semblerait que la police soit plus sévère qu’ailleurs en raison du nombre d’accidents de motos.
- Important : vous devez être couvert par votre propre assurance.
- Circuler à scooter ou à moto se fait aux risques et périls du conducteur. Le casque est obligatoire et il convient de respecter les limitations de vitesse !
En montagne, ne pas louer des motos automatiques car elles n’ont pas de frein-moteur, donc les freins brûlent dans les interminables descentes de cols.
En montagne toujours, ne pas louer une moto de moins de 125 cc. Dans les cols, les 110 cc ont une 2de trop courte et le moteur n’est pas assez puissant pour grimper en 3e.
- La circulation est anarchique à Saigon et Hanoi. Attention aux nombreux « brûleurs de feux rouges », notamment quand votre feu passe au vert. En montagne, il est préférable de klaxonner à l’entrée des virages car, ici, tout le monde conduit au milieu de la route. Casque obligatoire et attention aux limitations de vitesse (30 km/h dans les villes et villages), les radars sont nombreux.
Les routes
Au Vietnam, on roule à droite.
2 routes relient le Nord au Sud : l’ancienne route Mandarine (route n° 1 aujourd’hui), qui longe la côte du Vietnam, et la « piste Hồ Chí Minh », une nouvelle route bitumée qui passe par les Hauts Plateaux. Les routes à 4-voies existent et le réseau s’agrandit chaque année : en sortant de Hồ Chí Minh-Ville en direction de Vũng Tàu (Cap Saint-Jacques) et Nha Trang, de Hồ Chí Minh-Ville au delta du Mékong (Mytho). Au nord, les principales autoroutes (payantes) relient Hanoi à la baie d'Ha Long, et Hanoi à Sapa. Au péage autoroutier, compter entre 7 000 et 15 000 Dg par voiture ; moins cher pour les motos.
D’une façon générale, les routes sont aussi bonnes au Sud qu’au Nord. Avec l’évolution économique du pays, de plus en plus de routes sont en effet rénovées.
On ne roule jamais vite au Vietnam : soit parce que la vitesse est limitée par la loi, radars à l’appui, soit à cause de la circulation tumultueuse (dans les villes, faubourgs et sur les grands axes routiers), soit du fait du caractère montagneux des routes où l’on ne dépasse guère le 30 km/h (80 % du pays est couvert de montagnes et collines).
- Prudence ! Il y a foule sur les routes vietnamiennes et les bas-côtés sont souvent investis par les paysans qui ont toujours quelque chose à y étaler pour le faire sécher. À cela, il faut ajouter la traversée de chiens, de chats...
L'avion
Vietnam Airlines, la compagnie nationale, est sérieuse et de bonne réputation. Une vingtaine de villes sont desservies dans le pays, à tarifs abordables.
- Il existe aussi 3 compagnies à bas prix (low-cost) qui desservent les principales villes du Vietnam : Jetstar, VietJet Air et Bamboo Airways.
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