Paris caché
Paris occulte
Mages et guérisseurs ont eu leur heure de gloire dans la capitale. Moins chers et discrets, ils sont aussi efficaces en effigies dans les cimetières. Un monde obscur qui attire toujours ses fans…
À voir :
- Au cimetière des Batignolles (75017) : la tombe du Sâr Joséphin Péladan (1858-1918) est reconnaissable à ses mosaïques décolorées, 6° div. La croix souvent volée de ce célèbre rosicrucien témoigne de la foi qui entoure encore ce mage de l’occultisme.
- Au cimetière de Gentilly (75013) : le buste du zouave Henri Jacob (1829-1913, photo) 23° div., patiné côté cœur, continue à guérir par son regard hypnotique.
- Au cimetière du Père-Lachaise (75020) : sous le dolmen très fréquenté d’Allan Kardec (1804-1869) 44° div. : le granit de sa tombe et le bronze de son buste sont d’excellents conducteurs pour réaliser un vœu.
Non loin, Gabriel Delanne (1857-1926) est réputé guérir les maux de pieds. Le petit dolmen de Gaëtan Leymarie (1817-1901) 70° div., édifié avec le granit de Kardec, est un bon rendez-vous. Marie-Anne Lenormand (1772-1843) 3° div., est censée prédire l’avenir.
Les disciples de Papus, alias Gérard Encausse, communient avec ferveur le 25 octobre autour du pape de l’occultisme, 93° div. Bonne-Maman, alias Rufina Noeggerath (1821-1908) 94° div., guérit, paraît-il, des problèmes de vue et de solitude.
- Pour réussir un examen, passez la main sur le pied en bronze de Montaigne, face à la Sorbonne, rue des Écoles (75005).
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Anne-Marie Minvielle
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