Aérien - Surbooking : quels sont nos droits ?
L’image a fait le tour du monde et des réseaux sociaux. La semaine dernière, un passager a été violemment éjecté d’un avion de United Airlines pour cause de surbooking. Une mésaventure qui n’arrive pas qu’aux autres… Mais le surbooking (ou surréservation), c’est quoi au juste ?
C’est une conséquence de ce que l’on nomme le yield management, une technique d’optimisation des ventes. Le surbooking consiste à vendre plus de places qu’il n’y a de sièges dans l’avion. Les compagnies s’assurent ainsi que toutes les places sont occupées, car il arrive que des passagers n’embarquent pas le jour J.
Pour ce faire, les compagnies aériennes s’appuient sur des statistiques qui révèlent le nombre de voyageurs qui, en théorie, n’embarqueront pas.
Faute de calculs exacts, il arrive parfois que certains voyageurs se voient refuser le droit d’embarquer ou se fassent débarquer de l’avion – comme ce fut le cas le 9 avril dernier à l’aéroport de Chicago.
En cas de surbooking, la compagnie doit d’abord solliciter des passagers volontaires à leur non-embarquement. Si personne ne se porte volontaire, la compagnie a le droit de désigner elle-même les passagers qui sont débarqués.
Les passagers doivent d’une part être indemnisés*, mais également se voir offrir le choix entre un remboursement de leur billet ou un réacheminement.
Et, si le voyageur choisti le réacheminement, la compagnie s’engage à prendre en charge ses frais d’hébergement, restauration, etc.
*Vol européen de moins de 1500km : 250 € . Vol européen de plus de 1500km : 400€. Vol non intra européen compris entre 1500 et 3000km : 600€
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